Krokodilo

L’analogie avec Munich n’est que ce qu’elle est, une analogie facile qui ne tient pas compte des faits, une image simple destinée à fixer l’opinion publique. Il n’y avait pas eu de coup d’Etat financé par les USA, renversant un pouvoir légitime et démocratique, et, surtout, Les habitants de la Crimée et du Donbass ne sont pas des Tchèques, ils sont russophones de première langue, famille et éducation, et russophiles. Kiev n’est pas Prague, Kiev est le passé historique de la Russie, la « Rus de Kiev », même les Ukrainiens de l’ouest en conviennent. Cette sempiternelle référence à Munich est de la manipulation.

A noter qu’aujourd’hui midi, LCI la chaîne de propagande pro-Kiev, a (ré) invité Luc Ferry pour une revue de l’actualité, enfin des gens qui présentent à la télé le conflit de manière moins manichéenne, de mémoire « selon qu’on fait commencer le conflit en 2022 ou 2014 », etc. rappelant le coup d’Etat, les lois linguistiques et les massacres post-révoltes.

Dans le même temps où la pire chaîne « d’info » se calme, notre Macron national persiste dans son va-t-en-guerre !

Ce que l’auteur n’a pas pigé, c’est que les USA ont toujours été comme ça, ils s’occupent d’abord de leurs intérêts, et un conflit doit leur rapporter politiquement et économiquement. Quand ils n’y trouvent plus leur compte, ils se barrent. Trump le fait simplement de façon plus brutale, moins hypocrite. En temps de paix également, ils manient le lobbying, le chantage, les menaces, rappelons-nous l’extraterritorialité de leurs lois, l’emprisonnement de cadres français sup, les amendes colossales à nos entreprises, la vente d’Alstom, etc. Les sanctions et l’attaque contre le gazoduc ont coulé l’UE qui devenait un dangereux rival économique grâce à la synergie entre l’énergie bon marché et l’industrie européenne ; nos dirigeants refusent de reconnaître que suivre les USA fut une erreur historique et, pour ne pas se déjuger, sont prêts à nous conduire au bord de la 3eGM. Tout ça pour que la force de maintien de la paix soit celle de l’UE et non de casques bleus de l’ONU ou une force internationale non belligérant, càd hors UE. Macron et la GB prêts à risquer la fin du monde par orgueil, pour le même résultat ! Puisque la victoire sur la Russie n’est nullement envisagée. Un risque majeur pour un enjeu dérisoire. Au fou !

Quant à cette dispute historique, Zélensky n’aurait jamais dû accepter une discussion en direct face caméra ! Ca ne s’était jamais vu. Trump a voulu travailler son image et justifier le virage stratégique.

@Com une outre Le plus dingue, c’est que les gouvernements anglais et français continuent dans la même voie !

@Eric F Brillante conférence de Jeffrey Sachs devant le Parlement européen sur des décennies de politique américaine, vues de l’intérieur.