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Laurent Herblay

Laurent Herblay

Passionné de politique depuis tout jeune, gaulliste avant tout, appréciant Philippe Séguin et Jean Pierre Chevènement. J'ai milité au sein de Debout la République. Je tiens un blog politique quasi journalier depuis janvier 2007.

Tableau de bord

  • Premier article le 11/02/2009
  • Modérateur depuis le 17/02/2009
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Derniers commentaires



  • Laurent Herblay Laurent Pinsolle 19 août 2011 10:19

    @ Moraucon


    En même temps, cela fait plus d’un an que l’évoque l’augmentation des moyens du FESF et les euro obligations et rien n’avance. Je crois que ces articles sont surtout issus de journalistes qui prennent leur désir pour des réalités. Moi, j’ai plutôt l’impression que l’électorat allemand se rigidifie. N’oubliez pas que la quasi totalité des médias Français sont favorables à ces mesures donc il peut y avoir un biais dans le traitement de l’information. J’avais débattu à l’automne dernier de la question sur France 24 avec un membre de l’institut Montaigne qui m’avait lancé que ce n’était qu’une question de mois. On voit où on en est aujourd’hui...

    En même temps, la proposition de l’institut Brughel sur les euro bonds (commun pour 60% de la dette de tous les membres de la ZE), cela reviendrait à ce que l’Allemagne se porte caution solidaire d’environ 3600 milliards d’euros de dette supplémentaire...

    @ PG

    Bien sûr, je sais qu’il y aura des limites (je l’indique dans mon papier), mais au moins, cela fait progresser cette idée qui nous est chère dans l’opinion et cela est positif.

    @ Le taulier

    Nul besoin d’avoir une TTF mondiale. Si nous instaurons un contrôle sur les mouvements de capitaux, alors elle peut même être imposée dans un seul pays. Pour information, le Brésil vient d’imposer une taxe de 1% sur l’entrée des capitaux pour limiter la montée du real et ils n’ont même pas instauré le contrôle de mouvements des capitaux !

    @ Sparte

    On peut également faire du QE à l’échelle européenne, mais par des décisions nationales coordonnées (je suis favorable à un retour aux monnaies nationales).

    Industrie : je suis favorable à une Politique Industrielle Européenne (sur base de coopérations volontaires respectant les souverainetés nationales). L’Allemagne est un partenaire évident et il faudra naturellement compter sur l’Italie et l’Espagne.

    Baisse de l’euro : d’accord sur votre point. J’ai commis un papier sur une réforme radicale de la finance :


    Chine : c’est une théorie personnelle, qui s’appuie sur les travaux de Todd, mais je crois qu’à long terme, l’ultralibéralisme anglo-saxon pourra être renversé par une alliance entre l’Europe continentale et une partie de l’Asie. Je crois que l’Inde, très inégalitaire, risque d’être culturellement très proche de l’ultralibéralisme anglo-saxon et pourrait donc s’allier de facto avec les Etats-Unis et la Grande-Bretagne. En revanche, la Chine, plus égalitaire (et donc je crois que le développement la poussera petit à petit à se démocratiser comme d’autres pays asiatiques ayant connu un fort développement) est un pays plus proche de nos idées (protectionniste, croyant au rôle de l’Etat cf politiques contra-cycliques - y compris pour les marchés d’actifs, industriel). Du coup, j’imagine une alliance entre Europe Continentale au sens large (incluant la Russie), la Chine, le Japon et l’Amérique Latine pour réformer radicalement le capitalisme.

    Immigration : j’ai bien étudié la question, en analysant les chiffres de Gourévitch et Tribalat et je suis en désaccord. Il n’y a pas de risque de substitution, surtout en France où le solde naturel est largement positif. Mais du fait du chômage et des problèmes d’intégration, je crois qu’il faut ramener le solde net autour de 0.


    Etatisation : pas d’accord, notamment sur la santé ou l’enseignement, où l’on voit que la solution privée ne fonctionne pas du tout aux Etats-Unis. La santé et l’enseignement coûtent beaucoup plus chers, sans être meilleur et cela paralyse l’ascenseur social. Idem sur les retraites, je ne crois pas du tout à la capitalisation (avec l’exubérance irrationnelle des marchés, il faut être bien accroché cf Etats-Unis pendant la crise de 2008 où des retraités ont vu leur pension s’effondrer et devoir retravailler à 75 ans). Je suis partisan de la répartition.

    Comment convaincre les Français : Internet est un bon moyen et je le constate tous les jours depuis 4 ans et demi.



  • Laurent Herblay Laurent Pinsolle 18 août 2011 22:02

    @ Yvesduc


    Attention, avant 1973, la France avait le choix et pouvait tout monétiser, monétiser en partie et emprunter sur les marchés ou seulement emprunter sur les marchés. En 1973, nous nous sommes interdits la monétisation mais cela ne signifie pas que nous monétisions à 100% avant. La monétisation était partielle (comme le font les Etats-Unis, la Grande Bretagne ou le Japon).

    Un livre : Pierre-Noël Giraud (libéral, plutôt à droite), le commerce des promesses.

    Un super article sur la question sur le blog de Joël Halpern, professeur d’économie (plutôt à gauche) :




  • Laurent Herblay Laurent Pinsolle 17 août 2011 22:04

    @ Yvesduc


    Plus qu’un mensonge, je crois surtout que le système monétaire actuel s’est créé petit à petit, par tâtonnements. Ce n’est pas une création ex nihilo. Les innovations sont venues des banques privées et l’Etat n’a que partiellement repris la main avec les banques centrales, mais pas totalement.

    Après, on ne peut pas non plus créer autant de monnaie que l’on veut. Il y a un moment, une création monétaire excessive créé de l’inflation. Mais ce que nous découvrons depuis 20 ans, c’est que cette création monétaire excessive créé plutôt une inflation des actifs dans les pays développés du fait de la mondialisation commerciale qui pèse sur les prix des produits et sur les salaires... Du coup, en créant une inflation des actifs, et parce qu’elle aux mains des banques privées, elle profite de manière totalement disproportionnée à la finance.

    A-J Holbecq a évoqué des possibilités de monétisation équivalentes à 2.5 ou 5% du PIB (50 ou 100 milliards tout de même), ce qui changerait radicalement la donne mais sans être excessivement inflationniste (si l’Etat contrôle la création monétaire par ailleurs).

    En fait, les intérêts de la dette émise par la BCentrale reviennent à la BCentrale, dont l’actionnaire à 100% est l’Etat. Du coup, soit l’Etat paie des intérêts à la BC, qui lui sont rétrocédés comme actionnaire. Soit il n’en paie pas du tout... Mais dans tous les cas, pour la dette qui est avancée par la BC, c’est comme si l’Etat n’avait pas à payer d’intérêts (l’argent change juste de poches de l’Etat).

    En 1973, le budget de l’Etat était positif, donc j’imagine qu’aucune mesure particulière n’a été prise.

    En fait, ils avancent ces chiffres pour donner des ordres d’idée. Pratiquement, quand on examine les chiffres et les niveaux de monétisation qu’ils auraient impliqué année par année, on est sur des niveaux où, théoriquement, l’Etat aurait pu se contenter de monétisation pour se financer. Avant, nous avions beaucoup plus de croissance et un budget en excédent, donc la situation n’est malheureusement pas comparable.

    Très juste sur l’endettement. Tous les études montrent que l’accroissement très rapide de la masse monétaire est allé de pair avec une très forte augmentation de l


  • Laurent Herblay Laurent Pinsolle 17 août 2011 21:45

    @ Sparte


    Le défaut me semble en effet une option que je défends depuis plus d’un, notamment pour la Grèce.

    QE : complètement d’accord.

    Réindustrialisation : c’est aussi un de mes chevaux de bataille

    Faire baisser l’euro : complètement d’accord (je dénonce sa surévaluation depuis l’ouverture de mon blog)

    Réarmer : là, je ne peux pas vous répondre de manière solide car je ne suis pas suffisamment au fait de ces questions. A priori, plutôt oui.

    La Russie : bien évidemment (mais je crois que la Chine pourra aussi être notre partenaire dans la réforme globale du capitalisme)

    Immigration : je suis partisan d’une pause forte aujourd’hui.

    La sortie du système financier international est une priorité. C’est une des conditions pour faire la TTF. Car sans sortie, il faut que tout le monde le fasse, ce qui ne sera pas le cas. C’est justement en rétablissement le contrôle des mouvements de capitaux que nous pourrons alors reprendre la main sur la finance chez nous et mettre en place une TFF. C’est parfaitement possible pour la France du fait de notre fort taux d’épargne. Idéalement, il faudrait le faire avec d’autres. Je crois que l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne pourraient être intéressés.

    Je crois que les choses vont beaucoup bouger politiquement car la faillite du système est de plus en plus évidente depuis 3 ans, ce qui va permettre aux alternatifs d’émerger. Cette crise financière sera l’équivalent de la Guerre d’Algérie pour la 4ème République pour le système actuel.

    En revanche, je tiens à préciser que je suis pour une transformation de la monnaie unique en monnaie commune avec retour aux monnaies nationales.

    @ L’ambassadeur75

    Pour moi, ce n’est pas question. Le FN est la béquille anti-système du système depuis 30 ans. Ce parti stérilise les voix d’opposition et freine l’émergence d’alternatives républicaines. Pour moi, malgré les entreprises de communication de MLP, ce parti reste fondamentalement extrémiste, ce qui le rend infréquentable à mes yeux.

    En outre, elle n’est clairement pas à la hauteur dans les débats économiques. Il faut quelqu’un de solide pour faire avancer les idées alternatives.


  • Laurent Herblay Laurent Pinsolle 17 août 2011 18:03

    @ Bigglop


    Il n’y a pas d’alias, j’écris mes textes et NDA écrit les siens (ce qui est rare en politique).

    Sur la FAF, vous trouverez des réponses à vos questions dans le texte suivant. C’est vraiment un mauvais procès ridicule de personnes qui imaginent des complots et qui n’ont pas peur des incohérences...


    Après, je suis d’accord, ces sommets sont souvent de l’enfumage, les Etats se soumettent à la corbeille et rien de véritablement sérieux pour remettre la finance à sa place, au service de l’économie réelle, et non comme sangsue de cette dernière. On pourrait ajouter aux mesures que vous évoquez la fin de la loi de 1973 ou de l’article 123 du traité de Lisbonne.
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