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Pierre Régnier

Pierre Régnier

Je suis né en 1938, quelques semaines avant Munich. J’ai milité jadis à la JOC (Jeunesse Ouvrière Chrétienne), plus tard au PSU et à la CFDT. Au sein de cette confédération j’ai été, juste avant le démantèlement de l’ORTF en 1974, l’un des Secrétaires Nationaux du syndicat de la radio-télévision de service public. J’ai publié en 1986, en collaboration avec deux amis, "Le Gâchis audiovisuel" aux Editions Ouvrières (devenues Editions de l’Atelier). A de nombreuses reprises pendant des années j’ai tenté, par la proposition de libres opinions à la presse, de convaincre qu’il faut "désacraliser la violence religieuse". J’ai constaté un triple refus (des responsables religieux, politiques et médiatiques) de prendre en compte cette nécessité selon moi évidente. C’est seulement sur des sites Internet (citoyens, républicains, laïques, religieux individuels) que j’ai réussi à l’exprimer.

Tableau de bord

  • Premier article le 16/11/2007
  • Modérateur depuis le 13/11/2009
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Derniers commentaires



  • Pierre Régnier Pierre Régnier 6 juillet 2010 09:51

    @ concorde

    La critique des chefs d’état c’est sûrement très utile. 
    Le rejet de ses propres croyances criminogènes c’est absolument indispensable.


  • Pierre Régnier Pierre Régnier 6 juillet 2010 09:34

    @ l’auteur

    J’aime quand les actuaires de là-bas viennent ici nous aider à réfléchir sur nos questions actuarielles... et m’apprendre quelques mots par la même occasion.
    Et, qui sait, répondre à une question à laquelle on ne me répond pas ici ? 

    On m’a dit qu’au-delà d’un certain revenu, en France, on ne paie plus ses cotisations sociales, entre autres pour sa future retraite, en pourcentage de ce revenu mais que le prélèvement est fixe, qu’il existe un « plafond ». Je ne veux pas le croire car ce serait, toutes proportions gardées, une sorte de « bouclier fiscal » dans le social, un privilège financier accordé aux travailleurs les moins exploités et les syndicats ne l’auraient jamais supporté, ou ne le supporteraient plus.

    Mais je ne veux pas le croire. Pouvez-vous m’éclairer ?


  • Pierre Régnier Pierre Régnier 5 juillet 2010 23:44

    @ concorde

    L’incompréhension est totale. Même si je continue d’apprécier et approuver, pour l’essentiel, ce que vous ajoutez, à chaque réponse vous vous éloignez du problème que j’expose. Ça ne me surprend pas : il a une bonne quarantaine d’années que j’ai découvert la Foi bahaïe, et 17 ans que j’ai, pour la première fois, échangé longuement avec des amis bahaïs. 

    Nous n’avons guère cessé d’échanger depuis mais j’ai la même impression que dans le catholicisme de ma jeunesse. Impossible d’y mettre en question ce que la religion transmet de pire : la croyance en une « bonne » volonté de violence de Dieu, une violence que Dieu « a commandée » aux hommes d’exercer.

    Pour moi il est clair que ce sont ceux qui adhèrent à cette terrible croyance qui se trompent tragiquement.

    Il me reste à croire qu’il n’y a pas REFUS des bahaïs de comprendre, mais réelle, sincère incompréhension. Il me reste à espérer une rapide et profonde évolution, mon estime pour les bahaïs restant intacte.

    Bien amicalement.


  • Pierre Régnier Pierre Régnier 5 juillet 2010 16:59

    @ concorde

    Une fois encore j’approuve la presque totalité de ce que vous me répondez

    Et j’espère que le livre d’ Olya Roohizadegan aura le plus grand nombre possible de lecteurs. Il faut en effet que le martyr subi par de nombreux bahaïs, admirables, soit beaucoup plus connu qu’il l’est actuellement.

    Ma seule réserve vient une fois de plus de la conception que les croyants ont de la violence. Pour moi la religion n’a pas à « éduquer les humains » afin qu’ils « subliment la violence innée dans leur nature animale » et « l’investissent au profit du bien commun ». Il ne faut pas confondre la violence et l’énergie. C’est cette dernière qui doit être sublimée et investie au service du bien commun. La violence, elle, doit être maîtrisée et REJETEE, ELIMINEE.

    A fortiori la violence doit être complètement extirpée de la conception que les croyants ont de leur Dieu. Je ne suis même pas sûr que l’évocation de sa prétendue colère puisse avoir un bon effet pédagogique.

    Je reconnais cependant que les bahaïs ont extirpé pour eux-mêmes, pour le présent et pour l’avenir - ou en tous cas que leur est enseigné par leur religion le devoir d’extirper - la violence supposée AVOIR ETE une volonté importante de Dieu (elle est telle pour les juifs et les chrétiens ; pour les musulmans elle EST TOUJOURS une volonté importante de Dieu).

    Je vous répète une fois de plus que ce que j’attends (j’espère) des bahaïs c’est qu’ils rejettent NON SEULEMENT pour eux-mêmes et pour l’avenir, la croyance en une ACTUELLE volonté de violence de Dieu, mais aussi la croyance en une ANCIENNE volonté de violence de Dieu.

    Très explicitement les papes Benoît XVI, Jean-Paul II et le Magistère de l’église catholique, comme aussi, par exemple, les théologiens auteurs des notes accompagnant le Livre de Josué dans la plus récente édition (2000) de la « Bible de Jérusalem », REANIMENT la croyance dans une juste violence ANCIENNE de Dieu. Selon moi les bahaïs doivent REJETER EXPLICITEMENT cette croyance, ce qu’ils refusent toujours de faire.

    On ne peut reprocher à Jésus de n’avoir pas effectué ce rejet explicite, on ne peut que le regretter. Mais on peut reprocher aux responsables des religions qui lui ont succédé de ne l’avoir pas fait. Surtout, AUJOURD’HUI, la croyance en la criminalité de Dieu, fut-elle ancienne, est un monstrueux anachronisme qui fait durer la violence effective. Les ACTUELLES institutions juives et chrétiennes en sont TRES FORTEMENT responsables. Les actuelles institutions bahaïes AUSSI, même si c’est moins explicitement et à un moindre degré.

    Le refus des bahaïs de rejeter la croyance criminogène PARTICIPE AUSSI, même si c’est très indirectement, au martyr des bahaïs.

    Rien, HORMIS L’AMBIGUÏTE DE LEURS PROPRES CROYANCES n’empêche les responsables bahaïs de proclamer que Dieu N’A JAMAIS commandé de prétendues justes violences comme l’enseignaient les religions précédentes ET COMME ELLES CONTINUENT DE L’ENSEIGNER.


  • Pierre Régnier Pierre Régnier 5 juillet 2010 11:59

    @ concorde

    D’accord sur presque tout. Mais je persiste à penser que, comme René Girard, les bahaïs se trompent dans la CONCLUSION de leur étude de la violence religieuse.

    René Girard a compris et nous a fait comprendre le rôle de la violence religieuse (au sens large) dans l’antiquité, mais il n’a pas compris la nécessité de rejeter AUJOURD’HUI cette croyance selon laquelle la violence attribuée à Dieu dans l’Ancien Testament l’était à juste titre. Elle ne l’était pas. MÊME au temps de l’Ancien Testament Dieu, s’il existe, n’a pas voulu une « juste » violence (jusqu’au génocide des cananéens !) comme le prétend encore, au plus haut niveau, l’église catholique.

    Cette prétendue volonté de violence de Dieu était, MÊME à cette époque, une création HUMAINE, une création de « chercheurs de Dieu », peut-être bien intentionnés mais qui, sur ce point précis, se trompaient tragiquement. Parce que Jésus n’a pas explicitement rejeté l’horrible croyance elle a été aggravée dans les siècles suivants, notamment par le prophète Mohamed, qui l’a voulue à nouveau opérante et l’a renforcée et verrouillée pour le présent et le futur.

    C’est la non-destruction de cette croyance religieuse, au sein des 4 grands monothéismes, Foi bahaïe comprise, qui reste la PRINCIPALE cause de la violence effectivement commise au nom de Dieu aujourd’hui. C’est cette croyance qui continuera d’alimenter les crimes religieux dans l’avenir si elle n’est pas détruite.

    Pas plus que les autres les croyants bahaïs, dont le comportement est sans doute le plus proche de celui de Jésus 2000 ans plus tôt – certains vont, comme lui, jusqu’au sacrifice de leur propre vie dans leurs pratiques d’amour et de paix – pas plus que les croyants des autres religions ils ne pourront, comme vous dites, « servir à faire avancer la civilisation » s’ils ne rejettent très explicitement la conception violente de Dieu.

    On perd du temps dans cette avancée. MÊME les bahaïs font perdre du temps.

    Bien fraternellement néanmoins, et avec toute mon estime.

    Pierre Régnier

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