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Sylvain Reboul

Sylvain Reboul

Professeur honoraire de philosophie
Membre du bureau et animateur de la Société Angevine de Philosophie
Créateur du site de philosophie : « Le rasoir philosophique »
sur lequel sont publiés des cours, des corrigés , des textes de philosophie générale d’inspiration rationaliste et libérale, des articles sur des questions d’actualité et des dialogues philosophiques.

Tableau de bord

  • Premier article le 02/02/2006
  • Modérateur depuis le 13/02/2006
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 23 août 2014 12:56

    Si j’en juge en Allemagne (où je vis) et en France, les plus gros héritiers le restent après plus de 2 ou 3 générations. Les grandes familles se portent encore très bien (Siemens, Quant, Piesch, Sachs, ) malgré la dernière guerre. Quant à savoir si l’impôt sur les successions est juste ou non, c’est bien là le problème : en quoi un héritier mérite-il son héritage, du point de vue de son mérite économique propre ?

    Les vrais libéraux sont contre les situations de rente qui faussent la compétition économique et sociale, au même titre que les monopoles...L’impôt sur les successions est d’essence libérale.
    Piketty ne raisonne pas sur le PIB mais sur le revenu national (public et privé) corrigé des dettes et et des investissements étrangers. Il dit même que dans nos pays le patrimoine public est marginal par rapport au patrimoine privé et que le revenu de l’impôt est issu des revenus privés, du travail et du capital, qu’il soit direct ou indirect. Pas donc d’ambiguïté sur ce point. Sauf à faire de tous les prélèvements obligatoires un impôt, alors que certains ne sont que des salaires différés (retraitres sécurité sociale,et même... éducation quand celle-ci est plus ou moins publique et gratuite.



  • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 23 août 2014 10:19

    La thèse centrale de Piketty est

    1) que c’est l’héritage cumulatif qui est la source principale des inégalités quant aux revenus du capital, sauf dans les périodes de destructions massive de ce capital hérité(ex : guerre) ou dans les pays neufs à forte immigration comme les USA au début de XIXème siècle
    2) que cet avantage hérité des héritiers du centile supérieur ne traduit aucun mérite et donc n’est pas socialement justifié,dans un cadre démocratique égalitaire en droit.
    3) que cette inégalité en capital ne recoupe pas obligatoirement celle des revenus du travail
    4) que le capital accumulé sur fond d’épargne sur la vie active et donc des salaires perçus, ne sont pour l’essentiel que du salaire différé et ne sont pas des revenus du capital hérité
    4) que cette inégalité primaire (avant impôt) peut être plus ou moins compensée par un politique de redistribution par l’impôt, selon les pays et les époques (voir la quatrième partie de l’ouvrage)
    5) que, sur le plan mondial, dans le cadre de la mondialisation financière et économique, seul un impôt mondial permettrait de corriger plus ou moins ces inégalités quant au revenu du capital hérité et acquis sur la base du premier.

    Je ne vois pas en quoi il y aurait là de la part de l’auteur de l’ouvrage de référence un vice logique qui invaliderait les études statistiques officielles (dès lors qu’il n’y en a pas d’autres) qu’il utilise pour ses conclusions quant à l’évolution comparée des inégalités des revenus du capital et ceux des revenus du travail dans les différents pays développés.

    Que l’auteur de l’article ne parle pas, ne serait-ce que pour la critiquer, de l’héritage, est en soi une falsification rédhibitoire de la thèse de Piketty qui du reste admet que tous ces outils statistiques officiels qu’il utilise mériteraient d’être affinés . On peut donc se demander si l’auteur de l’article a lu l’ouvrage en question, au mieux, jusqu’au bout...Ou s’il ne s’est pas contenté de ressortir des pseudo- critiques journalistiques américaines qu’aucun économiste sérieux ayant lu l’ouvrage dans son intégralité ne critique quant à sa thèse centrale, sinon à la marge, mais sans pouvoir en contester les conclusions essentielles.



  • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 29 juillet 2014 15:57

    « L’athéisme est une foi comme les autres »

    D’accord avec votre position, sauf sur ce point : la foi est une adhésion subjective, sans preuve rationnelle et/ou expérimentale objective, à une ou des croyances religieuses transcendantes absolues qui s’imposent aux croyants sans discussion possible : elle relève du sacré (de l’intouchable). L’athéisme refuse précisément une telle « vérité » pour ne considérer comme vérités que les vérités rationnelles discutables et donc objets permanents de débat critique.

    En ce sens l’athéisme est un refus de la foi, il est une non-foi. Il n’y a pas donc de symétrie ni même de point commun possible entre foi et athéisme : les sciences entant que telles -à ne pas confondre avec les opinions subjectives personnelles des scientifiques- est athée, au sens où elles ne peuvent faire intervenir Dieu dans leurs preuves.

    Quant à la morale, dès lors que chaque foi religieuse se déclare seule détentrice de la vraie morale absolue contre les autres, la foi ne peut en être un fondement universalisable , au contraire des droits de l’homme par exemple. La liberté humaine, au sens de reconnaissance des mêmes droits individuels pour tous les individus, doit donc reposer sur un principe laïc, lui-même sans référence à une vérité sacrée supra-humaine.

    Donc une morale universelle ne peut être, au sens littéral, que a-(privatif) thée



  • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 28 juillet 2014 09:41

    « L’athéisme est une foi comme les autres »

    D’accord avec votre position, sauf sur ce point : la foi est une adhésion subjective, sans preuve rationnelle et/ou expérimentale objective, à une ou des croyances religieuses transcendantes absolues qui s’imposent aux croyants sans discussion possible : elle relève du sacré (de l’intouchable). L’athéisme refuse précisément une telle « vérité » pour ne considérer comme vérités que les vérités rationnelles discutables et donc objets permanents de débat critique.

    En ce sens l’athéisme est un refus de la foi, il est une non-foi. Il n’y a pas donc de symétrie ni même de point commun possible entre foi et athéisme : les sciences entant que telles -à ne pas confondre avec les opinions subjectives personnelles des scientifiques- est athée, au sens où elles ne peuvent faire intervenir Dieu dans leurs preuves.

    Quant à la morale, dès lors que chaque foi religieuse se déclare seule détentrice de la vraie morale absolue contre les autres, la foi ne peut en être un fondement universalisable , au contraire des droits de l’homme par exemple. La liberté humaine, au sens de reconnaissance des mêmes droits individuels pour tous les individus, doit donc reposer sur un principe laïc, lui-même sans référence à une vérité sacrée supra-humaine.

    Donc une morale universelle ne peut être, au sens littéral, que a-(privatif) thée



  • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 7 juillet 2014 17:49

    C’est donc continuer à croire en un Dieu pour aucun autre motif que de tenter de se consoler de l’avoir perdu... C’est ce que l’on appelle un refus du travail de deuil. Attitude pour le moins inconsistante.

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