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Commentaire de easy

sur Le journalisme : un métier de la mort en République démocratique du Congo


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easy easy 29 novembre 2008 16:50

Otekwen,
La guerre, je l’ai vécue de près mais la question n’est pas là car je ne vois pas le rapport. Je ne vois pas en quoi le fait d’avoir vu ou vécu de près une guerre où il n’y a plus que des abus, donnerait titre ou droit pour parler du problème que je pose et qui n’a rien à voir avec le fond du sujet.

Concernant un texte, on peut discuter de son fond et aussi de sa forme. Sur le fond du sujet principal, je n’ai rien à en dire puisque l’idéal, pour en discuter serait de connaître tous les tenants et aboustissants comme on dit..
Par contre je peux facilement discuter de sa forme puisqu’elle se produit là sous mes yeux et que ses preuves sont indélébiles

Et bien avec mes yeux, je vois que l’auteur, sans même le réaliser probablement, cherche à influencer son lectorat en débordant du factuel et en moulinant dans l’émotion.

Lorsqu’on est écrivain, là je pense à Dostoïevski, on raconte la pensée des personnages, sans complexe puisqu’on les a inventés. Ils sont comme on les a fait, ils sont nos marionnettes et nous les faisons penser, parler, agir à notre guise d’auteur. Aucun problème. Faut juste que ça tienne la route.
Mais quand on est journaliste, on se fourvoie et on manipule, en accordant aux personnages des pensées, des sentiments, des émotions qu’on imagine.
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