Le paradoxe, est que plus il échoue, plus il a de chances de réussir. C’est l’oxymore pestilentiel.
En effet, plus il échoue, plus le vote MLP risque de devenir important, et plus la probabilité d’un secoud tour NS - MLP augmente. Et là, il est quasi-sûr d’être élu (quoique... le « Cap au pire » n’est pas à écarter).
Nous sommes dans une époque de basculement. Ou nous nous débarrassons de l’Ultra-capitalisme, ou nous risquons de tomber dans une société post-démocratique que nous voyons apparaître.
Trouver des bouc-émissaires, inventer des ennemis, fonder sa stratégie sur la peur. Ne jamais reconnaître une erreur, etc. Ce sont les ressorts qu’il utilise, et auxquels sont sensibles les téhéfunisés du cerveau.
Il y a une sorte d’augmentation progressive de l’incompétence. Un peuple incompétent élit un président incompétent qui s’entoure de plus incompétents que lui (par peur d’être dépassé), qui eux-mêmes se font conseiller par des incompétents qu’ils peuvent comprendre. Bref, de haut en bas, l’incompétence globale du pays s’accroît. Le président étant le reflet de la nation, le prochain sera aussi voire plus incompétent que le précédent, et ceci, jusqu’à l’effondrement final.
Mais rien dans l’histoire n’est jamais sûr, et les pays du Maghreb nous donnent une lueur d’espoir.