Il n’y a pas de « vrais violeurs ».
Nafissatou a certes menti à l’administration américaine, ce n’est pas pour autant qu’elle a menti sur tout et notamment sur le fait de « vrai viol », à savoir le fait d’imposer un acte sexuel, quel qu’il soit, sans le consentement du partenaire. En cette acception un simple « baiser » est une agression que d’aucuns vont défendre comme un honneur fait à la femme embrassée et qui pourtant pour elle, si non désiré, est d’une extrême répugnance.
Aussi, si en effet il est possible de distinguer en gravité le baiser volé du crapaud du viol intime du criminel, il n’en demeure pas moins que ce qui n’est pas désiré et pris de force CONTRE le consentement est condamnable.
A cela tu peux ajouter qu’en matière sociale et professionnelle, bien des hommes de pouvoir pensent que trôner sur le siège du décideur signifie s’admirer la braguette au point de vouloir en partager la magnificence avec la première femina venue.
Enfin, les pratiques sexuelles autant modernes qu’intemporelles consistant à ce qui est aujourd’hui nommé « échangisme » étant notoirement dans les ébats ébahis (quelle forme imaginative, s’ébahir de coïter ad repetitam avec anybody) considérées comme la norme absolue (faute de quoi vous êtes réactionnaire fasciste anti-moderne), pourquoi se gêner, hein, quand en plus on s’appelle Dominique, excusez du peu, French Fucker à la tête du FMI.
Pas besoin de fist-fucker, on n’est pas des bêtes.
Le viol du péquenot, c’est le viol du péquenot. On fait ça classe, ça passe ou casse.