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Commentaire de Pierre R. - Montréal

sur AgoraVox doit-il se remettre en question ?


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Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 1er mars 2007 03:57

Monsieur West

Je vous remercie de m’avoir accordé l’occasion de retrouver le soleil et la sérénité. Vous m’avez poursuivi de vos assiduités à vouloir m’imposer votre point de vue. Et à l’imposer à la communauté.

Je viens de goûter à votre mauvaise foi, à votre mesquinerie, à vos malicieuses interventions. Je ne croyais pas faire les frais des mêmes traitements que vous avez rendus, les 2 et 6 novembre 2006, à monsieur Carlo Revelli. J’ai parcouru plus de 2000 messages. J’ai lu l’ensemble de vos articles.

Je vais donc dégager les conclusions suivantes puisque vous aimez la polémique :

Vous êtes tenace et entêté. Il faut ajouter à cela une propension incommensurable à l’autosatisfaction et à l’autocongratulation.

Votre horizon est limité à tout ce qui se conjugue à la première personne du singulier.

Vous êtes un provocateur qui se roule dans la frange verbale et dans la logorrhée et vous ne voyez plus la lumière dans les mots. Vous obscurcissez votre pensée pour étourdir votre lecteur. Les profondeurs de la pensée sont ainsi enfouies dans de quelconques abysses dont vous avez seul la clé.

Vous êtes un artiste, soit. Personne n’a reconnu à ce jour vos talents et vos oeuvres ne s’étalent point dans les galeries parisiennes.

Vous êtes un boulimique des mots, des enflures, des contorsions verbales et oratoires.

Cela vous permet de masquer la vacuité qui vous entoure.

Vous êtes un cerbère du verbe qui énonce trois idées plutôt qu’une et qui se perd dans d’interminables démonstrations stériles et puériles.

Le rôle du cerbère est de garder les portes de l’enfer. N’ayant point d’enfer à garder, monsieur West, vous l’avez créé de toute pièce.

Vous avez un besoin insatiable de reconnaissance, de gloire, de paillettes et de spots. Votre 15 minutes de gloire s’éternise et ne se terminera qu’à votre dernière heure, dans la décrépitude la plus triste du monde.

Vous avez avis sur tout - vous ne prenez avis sur rien.

Dans un media citoyen, vous vous comportez comme un solitaire aigri qui ne constate que médiocrité autour de lui sans réaliser qu’il dégage lui-même sa propre médiocrité dans les relations humaines qu’il développe par technologie interposée.

Toute insulte à votre égard est considérée comme un hommage à votre personne, puisque la communauté ne parle que de vous.

Vous êtes un triste sir qui se cache derrière le bouclier de la bouffonnerie.

Vos galipettes clownesques et polissonnes ne font plus rire. Elles font pleurer de pitié.

Votre culture - pour peu qu’elle soit fondée - n’est étalée que pour la galerie et non pour servir une cause.

Vous phagocytez votre propre univers et vous vous plaignez de le voir se rétrécir.

Vous comptabilisez vos mots en termes de publications mais en même temps vous asséchez votre pensée. Vos publications - pour un artiste de votre trempe - ne dégagent aucune transcendance puisqu’elles ne découlent que d’événements circonstanciels de la vie. Vous faites du Pop-Art artificiel dans l’utilisation des mots.

Vous gérez l’anecdote vous évitant ainsi tout approfondissement de la pensée qui trahirait votre profond ressentiment de l’humanité et de son contenu, dont nous sommes, nous pauvres humains.

Monsieur West, vous êtes triste. Le soleil n’est plus au rendez-vous dans votre vie et en votre présence nous sommes envahis par la pénombre.

Je vous plains. Bonne polémique.

Pierre R.


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