Le XX° siècle aura été celui des révolutions.
En art, en politique, en science physique, un bouleversement des idées intuitives s’est accompli.
Les certitudes ont été levées, donnant place à un monde que l’on pourrait dire relativiste.
Au XX° siècle, les deux totalitarismes, le nazisme et le stalinisme, ont tenté de figer une vision du monde. Ils ont heureusement été balayés.
Le XXI°siècle, d’une part continue le bouleversement, par une vision de l’Univers devenue très complexe, et l’évolution de la biologie qui est au bord de sa relativisation (le caractère beaucoup moins mécaniste du génome, qui est en cours d’apparition).
Par contre, le même phénomène de totalitarisation est aussi en cours, en économie avec l’hyper-libéralisme qui nie les conséquences de ses actions, et en religion avec la montée des intégrismes.
A mon sens, ces deux mouvements entrainent ce que j’appellerais le financiaro-fascisme (à la Macron, qui insulte les parlementaires socialistes, ou à la Merkel qui veut la mise à mort de la Grèce), et l’islamo-fascisme (je tiens à rappeler que j’avais déjà employé l’expression avant l’exacerbé du menton, ici).
Nous devons nous dégager de l’un et de l’autre. D’ailleurs, le financement de l’un par l’autre et de l’autre par l’un est une preuve que les deux (j’allais écrire les dieux !) se tiennent. Et les deux remplacent le principe de la réalité par celui de l’autoréférencement.
Les deux ont le point commun central de décréter comme vrai les théories issues de leurs discours. Ainsi le soleil tourne autour de la terre et l’humanité autour du marché. Pour ces gens, la vérité n’a plus lieu d’être en dehors de leur discours.
Si nous voulons retrouver le sens de notre vie, il faudra nous débarrasser de l’un et de l’autre.
PS 1. Bien entendu la posture de Hollande révèle de l’incohérence la plus totale, en dénonçant l’islamisme radical tout en conservant de bonnes relations avec l’Arabie Saoudite et le Qatar et en gardant comme objectif le renversement du régime syrien ; et en continuant son asservissement aux financiers, notamment contre la Grèce.
PS 2. Les religions, comme vérité révélées, ne sont pas soumises à la raison, et chaque ultra-religieux peut grâce à sa révélation intérieure, décréter qu’il est le bien incarné, et que lui, et lui seul, sait la vérité, ce qui lui donne le droit de mépriser ceux restés dans l’ignorance. Ilest donc invraissemblable de discuter avec un fanatique, car étant touché par la grâce, il ne peut l’être par aucune argumentation de quelque type que ce soit. En ce sens, c’est une plaie de l’humanité qui peut finir par la détruire. Il est beaucoup plus sain de penser que nous sommes, en tant qu’entité humaine, entièrement responsables de nos actes.