@Samson
En Belgique, il suffit à l’embaucheur de demander l’extrait de casier judiciaire, et c’est la norme. Je ne sais pas comment çà marche chez vous !
En France, seul la personne concernée peut demander un extrait de casier judiciaire pour elle même. Il ne peut pas être délivré à un tiers sous peine de sanctions (7 500 €). Les professions qui sont autorisées, voire contraintes de demander au postulant de fournir un extrait sont réglementées. dans ce cas, le seul casier qu’un employeur peut demander est le « N°3 » qui comporte les condamnations les plus graves ainsi que des peines privatives de droit : les condamnations pour crimes et délits supérieures à 2 ans d’emprisonnement sans sursis, les condamnations pour crimes et délits inférieures à 2 ans d’emprisonnement sans sursis si le tribunal en a ordonné la mention, « certaines » déchéances ou incapacités en cours d’exécution, la mesure de suivi socio-judiciaire et la peine d’interdiction d’exercer une activité professionnelle ou bénévole impliquant un contact habituel avec des mineurs.
Chaque embauche au noir qui leur permet de surnager constitue une distorsion de concurrence qui ne peut qu’alimenter le système : c’est un cercle vicieux !
Théoriquement, oui. Dans la vraie vie, le travailleur au noir, au lieu d’être au chômage, pèse moins (en général il conserve un statut de demandeur d’emploi, ne serait ce qu’à temps partiel pour justifier en cas de controel) sur les comptes publics, consomme l’argent gagné, entraînant ainsi la vente de biens qui sont produits, créant ainsi de l’emploi en amont... Quant à ses concurrents directs, ils sont en face d’une réalité économique qu’ils sont bien obligé de gérer. Soit de la même manière (d’où les statistiques qui font apparaître une recrudescence du travail au noir... les employeurs ne sont pas employeurs au noir par plaisir mais par contrainte) soit en utilisant la maind’oeuvre mise à leur disposition par la directive des travailleurs détachés...
Sur tout le reste, arrêtez de vous b... et regardez autour de vous. La production industrielle anglaise explose, l’italienne augmente, l’espagnole augmente, l’allemande on en parle même pas, le Danmark va bien, merci pour lui, l’Islande a remboursé son emprunt FMI, etc etc... Tous les pays européens et pas seulement ceux qui ne sont pas « euro », puisque la reprise dans la zone euro est de 1.5% depuis le début de l’année (contre moins de 1% pour la France) connaissent une reprise SAUF la France. Nous sommes bien en face d’un problème politique. Le système économique, comme vous dites, ne va pas mais pas DU TOUT exploser. Ce qui va exploser, c’est le système financier. Là encore, de la faute des politiques qui ont endetté et continuent d’endetter des pays comme la France qui n’auront d’autre solution que de spolier leur peuple ou de dévaloriser leur unité de compte ou de faire défaut (il n’y a que 3 sorties possibles). Dans tous les cas, crise financière. Financière, pas économique. Car l’outil économique, que ce soit dans une unité de compte ou dans une autre, il s’apprècie toujours en fonction de la nature de sa production et de la demande qu’elle connait, jamais en terme financiers. Il n’y a que les idéologues marxistes pour croire cela et planter des pays comme la Russie, la CHine etc qui ne mettent pas longtemps à se redresser dès le vrai monde pris en compte....