Inverser les causes et les effets relève de la malhonnêteté intellectuelle.
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@Gilles Mérivac
On ne saurait mieux dire, et des articles de cette sorte me donnent tellement la nausée que je doute si j’ajouterai, après celui-ci, un autre commentaire. De parfaits imbéciles nous expliqueront bientôt que les horreurs du Califat, le massacre des Yézidis et des chrétiens d’Orient résulte directement d’une islamophobie en France, à laquelle ils constituaient probablement une réponse légitime.
Rappelons-nous qu’après les grands massacres à Charlie Hebdo, au Bataclan ou à Nice, il se sera trouvé de parfaits vicieux, du côté d’un islam voué à la takiya, pour nous expliquer que les « premières victimes » ce ces horreurs seraient forcément les musulmans en France, lesquels risqueraient de ce fait, les pauvres, de se trouver injustement « stigmatisés ». Il y aura eu assez de cons parmi les bavasseurs des media en France pour relayer complaisamment ces sortes d’énormités.
Pour toute sorte de raisons et en particulier un antisémitisme crapuleux, je tiens Renaud Camus pour un con. Il n’empêche que, sans parler de « grand remplacement », on voit bien que la politique de l’islam, partout, aura été d’éliminer par la violence ou l’intimidation toutes les minorités non-musulmanes. Le meilleur exemple est probablement celui de l’Egypte conquise au milieu du VIe siècle par le Calife Omar, où la population d’origine, celle des Coptes, aura pu rester majoritaire jusqu’au XIVe siècle. Aujourd’hui, elle représente 10% de la population, et l’objectif des Frères musulmans de Morsi avait été de ne lui pas laisser d’autre choix qu’entre la valise et le cercueil.