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Commentaire de Christian Labrune

sur Affaire Lambert – Notre corps, notre vie, notre mort nous appartiennent !


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Christian Labrune Christian Labrune 23 mai 2019 10:19

Cela est et reste une question d’éthique et de société qu’un simple contrat ne peut pas régler.

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@samuel

Je crains que vous n’ayez pas bien compris la remarque de Spartacus. Ce qu’il incrimine, précisément, dans les contrats dont il parle, c’est qu’ils ne tiennent pas compte de l’éthique et qu’en matière d’assurances on n’ait pas encore compris que la vie n’était pas une possession du même type que les objets qui relèvent de la propriété privée.
La plupart de ceux qui interviennent ici sur la question de la fin de vie ne l’ont pas compris non plus. Un grand vieillard dont la conscience est un peu altérée ou un grabataire comme Vincent Lambert, pour eux, sont des OBJETS, et non pas des personnes.
C’est d’autant plus lamentable que nous n’en sommes plus, comme les cartésiens du XVIIIe siècle, à considérer que les animaux seraient de simples objets. Certes, ils ne disposent pas du langage articulé et nous n’avons donc pas accès au contenu de leur conscience, mais ils ont bien, comme nous, leur vision du monde, et pour les plus évolués, une conscience réflexive. Quand on a partagé sa vie avec des animaux, il finit par devenir tout à fait naturel de les considérer non pas comme des objets utiles ou devenus inutiles, mais comme des personnes à part entière.
Pour les esprits étroits, Vincent Lambert, qui n’aboie même pas, est évidemment moins qu’un chien, et il n’y a donc aucun inconvénient à l’envoyer à la boucherie.


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