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easy

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59 ans
Eurasien
Déçu

Tableau de bord

  • Premier article le 17/11/2009
  • Modérateur depuis le 16/07/2010
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • easy easy 2 février 2013 22:36

    Shaw,

    J’ignore ce que tu entends par perturber

    Si c’est au sens forumique, AVox toussa, je ne vois même pas comment tu peux imaginer ça possible
    Si c’est en un sens plus lourd, plus psy, j’ai fait le choix délibéré et curieux de fréquenter des schizophrènes
    J’ai connu lé guerre du Vietnam, j’ai connu les schizophrènes alors je ne vois pas bien qui pourrait me perturber sur le profond.

    Mais là je parle de duretés
     
    Or on me liquéfie toujours en exposant de la tendresse
    Tiens, par exemple, une femme fait un gâteau et au moment où elle le présente, elle rayonne de joie à l’idée de la joie qu’elle pense procurer, bin je tombe dans les vaps tant je trouve ça charmant.



  • easy easy 2 février 2013 22:25


    ***Et nul ne parle non plus de l’importance stratégique pour la France des réserves en matière première des pays limitrophes (uranium au Niger, gaz et pétrole en Algérie)***

    Alors vous ne vous informez pas parce que je l’ai lu au minimum mille fois depuis de début de Serval

    Rien que sur le sujet de l’uranium, entre ce qu’Areva exploite déjà et ce qu’elle compte exploiter, ce sera bientôt plus de la moitié de nos approvisionnements qui viendront de cette zone

    Tant que nous aurons besoin d’autant d’électricité, ce secteur de l’Afrique nous sera vital et dépenser éventuellement toujours 1 milliard par an pour que ce soit suffisamment sécurisé autour des mines transports et tubes, ça ne nous fera encore pas cher.

    Dans le même temps, chacune des mines, fait vivre directement et indirectement des villes entières (Telle Tarlit), ce qui offre aux populations qu’elles attirent une alternative à la vie de pirate.

    Même si nous n’avions aucun intérêt minier au Mali, même si nous n’en avions qu’au Niger, nous aurions eu intérêt à renvoyer ceux qui ont piraté le Mali aux grottes
    D’autant que la population ne leur était pas encore acquise

    Non seulement il a été intelligent de filer le plus vite possible au Nord selon l’enfoncement des positions ennemi (ce qui ne pouvait se découvrir qu’en temps réel) mais il serait très logique de sécuriser le plus vite et le mieux possible le vaste coin de conjonction des trois pays Mali Algérie Niger



    Que nous ayons à maintenir éternellement des dépenses militaires dans ce secteur n’en fera pas pour autant un bourbier.

    Un bourbier se produit lorsqu’on veut convertir des populations à un idéal politique ou idéologique. Quand on s’engage à l’étranger pour défendre son image 
    Pas quand on sécurise un endroit pour en extraire des produits vitaux.

    Quand on appelle tout et n’importe quoi colonisation, néo-colonisation, bourbier, on trahit son manque d’imagination et on agite de vieux chiffons qui ont fait leur temps 


    Ce que nous faisons au Mali pour en égaliser la situation avec celle du Niger qui est gérable d’un point de vue minier, a suffisamment de différences avec la colonisation d’il y a un siècle pour être nommé différemment
    Si toutes les difficultés et dépenses militaires durables sont appelées bourbier, autant se passer d’armée, autant dire que la Nouvelle-Calédonie, la Corse et la Guyanne sont des bourbiers

    Il n’y a pas lieu de critiquer notre action de cavalerie au Mali
    Il faut rechercher les solutions de normalisation complémentaires et détecter les erreurs connexes telle la diffusion des armes, en particulier les missiles susceptibles de démolir des engins sophistiqués

    Tant que des pirates ne disposent que d’AK 47, ils peuvent fantasmer de faire des coups juteux mais pas de se saisir d’un pays entier. Il faut s’efforcer de les priver de missiles sol-sol et sol-air, contrôler leurs communications tam-tam filaire et hertzienne, gagner et conserver l’amitié des populations pour limiter leurs ambitions à des coups clairement pirates-terroristes.

    Il fallait priver les pirates d’une légitimité institutionnelle telle qu’ils étaient en train de se constituer depuis un an. L’accueil que réservent les populations aux armées malienne et française prouve aux pirates leur illégitimité et c’est leur plus grande claque.
    Quand ils auront achevé le deuil de leurs fantasmes étatiques, ils seront divisés et beaucoup reviendront au commerce normal.

    Il s’est produit dans le Nord Mali quelque chose de rare.
    Pendant à peine un an, ils ont vu ce qu’était l’islamisme fou sans avoir eu le temps de s’y faire, d’y prendre racine. Désormais, ils hystériseront dès qu’ils verront un barbu à cent bornes.


    Le cycle annuel est important
    Tout se qui se répète au-delà d’un an entre dans les habitudes, dans la coutume, dans la culture. Il était donc très intelligent d’intervenir dès l’appel au secours officiel des autorités maliennes pourtant mal stabilisées, afin d’éviter que dans la zone piratée la répétition annuelle ancre l’islamisme fou dans la normalité.
     



  • easy easy 2 février 2013 19:38

    C’est toujours intéressant de démontrer des solutions d’habitat peu cher

    Merci pour votre démonstration théorique



    Le plus important serait cependant de débattre d’un principe clef : 
    Est-ce que tout bébé, qui a déjà le droit inaliénable de respirer et d’être soigné, pourrait avoir le droit inaliénable de poser son cul sur un lopin viabilisé ? 

    Est-il possible, pour ceux qui contribuent au PIB national, de supporter la charge qu’induirait un tel principe ? 

    Ce principe serait à considérer en deux étapes.

    La première consisterait à répondre à cette seule question de coût (qui pèse 30 K€ x 60 M soit 1800 Md soit un PIB annuel)
    Et on y répondrait en tenant compte de tous les aspects concrets dont l’éloignement des centres ville donc la fourniture d’un transport, la construction ou non, l’amortissement de l’opération disons sur 10 ans et, surtout, le fait qu’en pratique seulement une petite partie des Français exigeront d’exercer ce droit en même temps. Les autres préférant se démerder pour être mieux logés.
     
    Une fois qu’on aura répondu à cette question de base et qu’on aura encadré la réponse la plus sûre (pour une certaine prestation de base), alors seulement on passera à l’examen, toujours théorique, de ce qui se passera dans la tête des gens.
     
    En gros, est-ce que cette utopie va inciter les gens à ne plus travailler ?

    (Avant d’inventer l’hôpital public, on aurait également pu se demander si ça n’allait pas inciter des gens à paresser mais on ne l’a pas fait)

    Examinant les modifications des mentalités qu’un tel principe induirait, on verra vite jaillir mille estimations pessimistes, mille estimations optimistes et on réalisera que dans la première question, il y a à déplacer le curseur du niveau de prestation (Terrain absolument nu ou viabilisé, construction incluse ou pas, loyer ou pas loyer, charges incluses ou pas, transport inclus ou pas, etc. afin d’inciter les gens à travailler sans les forcer pour autant.

    On examinera aussi, toujours sur le papier et en toute projection, qu’in fine, ça pourrait ou non aboutir à rendre le travail de tout le monde moins violent, plus attrayant
    On examinera également qu’il faudra ou non que ces endroits soient gérés à l’instar des camps de mobil homes
    On examinera aussi l’inclusion ou non de la problématique Rom


    Mais ces estimations ou projections seront très subjectives tant il faudra superposer d’hypothèses. 
    De sorte qu’on ne sera jamais sûr de rien tant qu’on n’aura pas commencé quelques opérations pilotes

    Même si nous n’allons pas jusqu’aux opérations pilotes, il faudrait au moins que nous menions une telle étude sur le papier afin de savoir si oui ou non il est normal qu’un bébé né en France de parents Français risque, pour x raisons, une fois adulte, s’il ne parvient pas à se payer un logement, d’être traité comme une crotte de chien au point de faire n’importe quoi pour se retrouver logé en prison. 

    A ce jour, je n’ai jamais vu quiconque lancer l’idée d’un droit inaliénable à disposer d’une place. Comme s’il était très évident que ce droit soit absurde. 
    Alors que je vois partout des gens dire qu’il n’est pas normal que des gens se retrouvent à la rue.
    Etant bien compris que tout parent craint ce sort pour ses propres enfants sinon pour lui-même et que ça provoque une ambiance angoissante à laquelle seuls les très fortunés échappent.
    Etant bien compris que le pire des criminels, condamnation purgée, conserverait ce droit à un endroit où il veut (ou alors il faudrait réinventer le bannissement, mais vers où ?) 


    Ce concept est peut-être absurde mais il faut alors le prouver, au moins sur le papier. 

    Autrement dit, et conséquemment, si cette étude aboutit à niet, je voudrais voir écrit noir sur blanc au fronton de nos institutions qu’un bébé naît sans droit à un endroit.

    Il aurait droit à des droits juridiques, à la dignité, même à la santé mais pas à être quelque part sans justificatif.
    Il aurait de droit d’exister moralement mais pas forcément celui d’exister physiquement.
    Il aurait droit à une essence mais pas à une existence

    Ce qui renvoie assez automatiquement au point selon lequel les parents devraient justifier d’un endroit inaliénable pour leur enfant avant de le mettre au monde. Point qu’ils peuvent négocier avec la collectivité. Ce qui conduit forcément à remarquer que si la collectivité n’est pas majoritairement populiste, seuls les pauvres très tôt bosseurs pourraient faire des enfants. Mais quid alors des naissances accidentelles.

    Il est étonnant mais au fond pas tant que ça, que la question de la cabane inaliénable soit extrêmement perturbante.
    Pourquoi n’est-ce pas si étonnant qu’elle perturbe tout ?
    Parce que contrairement aux dons de bouffe ou de soins, elle est permanente
    Offrir des fringues, une douche, un lit, un repas, un médoc, c’est toujours possible aujourd’hui car on peut le refuser demain. Ces dons unitaires peuvent donc exister sans trop de dérangement (Si demain t’es impoli, je ne te donnerai rien)

    Mais la cabane inaliénable c’est pour toujours
    C’est donc très, très perturbant
     



  • easy easy 2 février 2013 15:05
    ****Les Russes ont fait face parce qu’ils n’avaient pas le choix.****

    Comme tous les peuples envahis par l’Axe, ils auraient pu rendre les armes dès les premières batailles perdues puis collaborer.
    Les 21 millions de Russes qui ont été tués dans cette résistance jusqu’auboutiste y auraient gagné d’un point de vue physique.
     



  • easy easy 2 février 2013 14:00

    Il y a les peuples et il y a leurs chefs

    Le peuple Russe a la particularité démontrée de ne pas concevoir de collaboration avec un envahisseur qui le méprise. Il ne serait pas harcelé par une bureaucratie communiste, il ne chercherait pas à émigrer et il n’aurait pas été utile de l’enfermer derrière des barbelés électrifiés.
    Lorsque le Rideau de fer est tombé, L’Occident s’était inquiété d’une énorme vague d’immigration russe.
    Or les immigrés Russes post 1989, on n’en voit qu’en Autriche.
    En dépit de leurs déconvenues sur le régime post soviétique, ils préfèrent rester chez eux. Il nourrissent l’idée de pouvoir émigrer, ils apprécient de disposer de cette liberté mais n’émigrent pas.


    Cette crainte infondée d’une nouvelle vague d’émigration russe lors de la chute du soviétisme prouve que nous n’avons toujours pas compris l’âme de ce peuple. Il n’est donc pas étonnant que Hitler, qui n’avait eu que la Campagne de Russie comme référence antérieure pour s’en faire une idée, l’ait mal évaluée. Il faut dire, à sa décharge, que Napoléon n’avait pas fait une thèse objective sur sa défaite « Je n’ai commis qu’une erreur, je suis resté une semaine de trop à Moscou »


    Un peuple aussi attaché à sa culture peut facilement accepter d’être mené par un chef paranoïaque qui sait pouvoir le sacrifier en masse. Il apprécie un chef qui l’envoie à des batailles monstrueuses mais ne supporte pas la privation de liberté

    (Dans les deux camps, soviétique et nazi, on était condamné à mort si on reculait)


    La bataille de Stalingrad (Qui a duré 8 mois à partir de juillet 42) oui, d’un point de vue d’anniversaire, on doit en parler mais je trouve qu’il aurait été plus éclairant de mentionner que depuis fin 41, 1600 km plus au nord, 3 millions de Saint Pétersbourgeois (Petrograd-Leningrad) résistaient à un siège qui les affamait. Cette résistance acharnée des Russes du Nord (mais aussi de ceux de Sébastopol) ne pouvaient qu’inciter ceux de Stalingrad-Volgograd à en faire autant
     
    Si Leningrad avait capitulé, Hitler aurait disposé de renforts pour Stalingrad.


    Quoi qu’il en soit des traitrises, coups bas et paranoïas de Staline, le peuple Russe sacrifié en masse a éliminé 5 fois plus de soldats allemands que tous les anti Axe réunis et a donc clairement été le plus grand démolisseur des Nazis.

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