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Hervé Hum

Hervé Hum

Chacun doit être son dernier maître et son premier disciple. Telle est ma devise. Ma conviction est que nous sommes devant la porte d entrée d une nouvelle dimension de conscience d être. Soit nous y entrons, soit nous périssons. Cette porte s'est ouverte fin 2012....

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  • Premier article le 17/07/2012
  • Modérateur depuis le 01/08/2012
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Derniers commentaires



  • Hervé Hum Hervé Hum 16 décembre 2024 10:17

    @Francis, agnotologue

    «  La nation, c’est le seul bien des pauvres  » Jean Jaurès

    et bien, Jean Jaurès jouait les idiots utiles des capitalistes, il s’en est peut être rendu compte la veille de la 1ère guerre mondiale, mais c’était bien trop tard.

    Le brave homme voulait faire du « en même temps » et cela ne fonctionne jamais.

    Car du jour au lendemain, les travailleurs européens, français et allemands en tête qui s’unissaient pour revendiquer des droits en créant l’internationale socialiste et communiste, se sont retrouvé d’un jour à l’autre à s’entretuer pour le compte de ce supposé « seul bien » qui n’a jamais été le leur et ne le sera jamais dans un monde en guerre, car c’est la seule propriété, souveraineté des capitalistes. Qu’ils soient de l’ancien régimes avec la noblesse guerrière, militaire ou du régime actuel bourgeois, pour eux, la patrie ou la nation (le mot change, pas le principe) est le moyen de contrôler et manipuler la populace et l’envoyer s’entretuer chaque que c’est nécessaire.

    Mais libre à vous de soutenir l’instrument de votre propre aliénation, enfin, en considérant que vous êtes une travailleur et non un exploiteur, cela va sans dire !



  • Hervé Hum Hervé Hum 15 décembre 2024 11:13

    Alors Voltaire ne saurait être désigné comme ayant à voir avec les deux guerres mondiales, puisque celles-ci ont été motivées par la défense du système capitaliste face à la menace communiste.

    je vous renvoi donc à mes commentaires précédents.

    Bon dimanche



  • Hervé Hum Hervé Hum 14 décembre 2024 18:26

    @Michel J. Cuny

    Bon, je vois qu’on est dans un dialogue de sourds.

    Je finirais donc par ce commentaire, puisque vous ne répondez pas, vous vous citez vous même en me renvoyant vers des liens qui sont de même nature que les précédents.

    le fond cher Mr Cuny, c’est le principe du capitalisme, qui est la prédation à l’échelle humaine, fondée sur l’exploitation ou utilisation du temps de vie d’autrui à son profit. Contrairement à l’animal, il ne mange pas d’un coup le temps de vie de sa proie, mais il le met en devoir d’exécuter sa volonté. Que ce soit un animal ou un être humain dont il a trouvé le moyen de le lui faire supporter, accepter et obéir aux ordres reçus..

    Cela veut dire qu’il y a de capitaliste que par la prédation et qui ne dépend pas d’une forme quelconque, mais de sa condition d’existence, la prédation du temps de vie d’autrui à son profit.

    Bref, Voltaire n’est qu’une personne répondant à la définition du capitaliste de base, mais ce n’est pas lui qui défini le principe, il l’applique uniquement.

    Autrement dit, peu importe Voltaire ou non, c’est l’inertie du système dont la logique doit être suivie pour atteindre le but fixé, soit, la prédation du temps de vie d’autrui à son profit.

    Il est donc absurde de dire que Voltaire ait à voir quelque chose avec la 1ère et seconde guerre mondiale, celles-ci étant motivés par la lutte contre le communisme.

    La guerre entre les nations n’est qu’un faux nez. Comme le disait Felix Faure (dont vous trouverez ou avez trouvez beaucoup à redire j’imagine) « on croit se battre pour la patrie, on se bat pour les industriels »

    mais on peut le généraliser en disant « on croit mourir pour la patrie, on meurt pour les capitalistes ».

    Autrement dit, du prélats jusqu’aux bourgeois en passant par la noblesses, on a la les différentes formes de capitalistes. Chacun motivant de prélever l’impôt à sa manière, ils ont pour but la prédation du temps de vie d’autrui à leur profit. Pour l’essentiel, le travailleur, celui qui est payé 1 francs par jour au temps de Voltaire.

    si votre prochain commentaire est de même nature que les précédents, je vous renvoi aux miens déjà écrits.

    Bonne soirée



  • Hervé Hum Hervé Hum 14 décembre 2024 10:41

    @Michel J. Cuny

    J« ai bien compris !

    Cela ne change pas mon commentaire, on ne saurait attribuer à Voltaire plus d’importance dans les affaires du monde qu’il en a eut.

    Les super prédateurs qui dominent le monde, hier comme aujourd’hui ne voient que par leur intérêt, avec ou sans Voltaire, les choses se seraient passé plus ou moins pareil.

    je vous ait donné l’exemple des deux guerres mondiales et de la situation présente, où voyez vous Voltaire là dedans ? Lorsqu’on veut manipuler quelqu’un, on prend ce qui permet la manipulation. On retient d’un personnage ce qui va dans ce sens. Autrement dit, peu importe Voltaire !

    Quand je cite Voltaire disant que l’esprit d’une nation réside dans le petit nombre qui fait travailler le grand, est nourrit par lui et le gouverne, c’est un constat qui vaut autant à l’époque de Voltaire qu’aujourd’hui.

    De la même manière, lorsqu’il dit »Dans tout pays qui aura de bonnes lois, le peuple même aura le temps de s’instruire, et d’acquérir le petit nombre d’idées dont il a besoin pour se conduire par la raison« il ne se trompe pas et on peut même constater que cela va à l’encontre de ses calculs pour s’enrichir. A l’encontre de la domination de ce petit nombre.

    je vais vous donner un exemple d’une simple idée guidée par la raison

    Nul ne devrait pouvoir réclamer plus de droits (monétaire et immobilier) qu’il accomplit de devoirs par lui même et nul ne devrait se voir exiger plus de devoirs qu’il ne réclame de droits.

    La monnaie étant une mesure de la valeur du temps de vie dédié à autrui et détenu sur autrui, est une égalité entre droit et devoir, qui prennent seulement la forme de créance et dette. celui qui détient la créance, détient le droit et celui qui détient la dette, le devoir. Or, il se trouve que la créance est toujours nominative, car elle appartient toujours à quelqu’un. Par contre, la dette est avant tout systémique et anonyme, car elle porte sur tous ceux qui sont en besoin ou recherche de droits monétaires via la détention de la monnaie ou créance et donc, sont prêt à remplir leur devoir en dédiant leur temps de vie. Et comme nous sommes dans ce qu’on appelle un »état de droit« , conséquence logique, c’est l’Etat de celui qui détient la créance, les autres détenant donc le devoir. Si vous trouvez que le droit détenu par ce petit nombre est bien trop élevé, c’est que vous pensez que nul ne devrait pouvoir exiger autant par rapport aux devoirs qu’il remplit.

    C’est pourtant simple et élémentaire, pourtant, même la »populace« n’arrive pas à l’intégrer, parce qu’ils sont comme Voltaire !

    Une autre idée toute simple, est que la guerre ou menace de guerre est le seul argument pour le super prédateur d’obtenir la soumission volontaire de la populace et interdire toute opposition intérieure. De faire de la nécessité d’avoir des chefs un besoin permanent, car la guerre nécessite toujours des chefs pour mener la lutte, que ce soit sur le plan militaire ou économique. Macron parlant de »premiers de cordée".

    Mais là encore, ceux qui proclament vouloir la paix sont aujourd’hui ceux qui en appelle à ce qui nourrit la guerre. je peux vous garantir que depuis que je l’écris, le nombre de gens qui le comprennent et le partage est réduit. L’exemple du canadien avec l’aporie de son raisonnement en est un autre. Où est Voltaire là dedans ?

    Alors, vous pouvez bien faire un recueil de sa correspondance et montrer combien il était motivé par l’appât du gain et combien ses conseils auprès des super prédateurs humains consistait à attiser leur cupidité, croire que des conseils contraires auraient pu changer le comportement naturel de ces super prédateur est absurde. Ainsi, à ce qu’il me semble, Frédéric de Prusse s’est débarrassé de lui lorsqu’il a trouvé ses conseils contraire à ce qu’il considère ses intérêts de domination.

    Par contre, le conseil qu’il donne avec de bonnes lois et de quelques idées pour instruire la populace vaut essentiellement pour cette populace.

    Comprendre ce qui nourrit leur domination par exemple, permet de la leur ôter, certainement pas de faire le contraire. Si le pyromane vous dit qu’il éteint les incendies avec de l’eau, vous n’allez pas ne déduire qu’il faut faire le contraire parce que c’est un pyromane qui vous le dit. Alors, pourquoi le faire vis à vis de cette élite prédatrice quand le but est de s’en débarrasser ?



  • Hervé Hum Hervé Hum 13 décembre 2024 21:10

    @Michel J. Cuny

    Cela ne contredit pas ce que j’écris,

    est ce que Voltaire était « assoiffé de sang » ? Je crois plutôt qu’il était assoiffé d’or et ne se faisait plus d’illusion sur la nature humaine et que l’or pourrit les âmes les plus pures dès lors où elles se laissent corrompre.

    Il n’y a rien de pire que celui qui revient de ses illusions d’idéal et qui communiste à l’âge où il nourrit un idéal de fraternité, devient le pire des suppôts du capitalisme et raisonne que par son intérêt particulier. Cherchant à accumuler de l’or, quitte à militer pour la guerre et la mort de de la populace et la destruction de leur milieu de vie. Voltaire bourgeois, raisonnait ainsi, ce qui explique bien qu’il est pour eux un bel exemple à suivre.

    Je ne veux pas spécialement me faire l’avocat de Voltaire, mais il ne faut pas comme dit le proverbe, jeter le bébé avec l’eau du bain. Voltaire quoi que vous en dites, pour moi était un vrai philosophe, dans le sens où il savait se rendre, conformer, obéir à la raison telle qu’il la comprenait et qui lui fait écrire des choses justes au sens qu’elles obéissent aux lois de la causalité (maître de la réalité). Et à coté, il y avait l’arriviste qui de petite condition aspire à s’élever au sommet via la seule voie qui lui était permise, l’art de la rhétorique. C’est ainsi qu’il dit au noble « mon nom, je le commence et vous finissez le votre ». et là encore, force est de reconnaître la justesse de son propos ! Personnellement, lorsque je raisonne, je laisse de coté mes émotions, ce qui me permet de bien connaître mon ennemi, puisque je ne cherche pas à le rabaisser là où il est fort. Donc, d’identifier ses points faibles.

    Ainsi, ce qu’il écrit sur le fait que « l’esprit d’une nation réside dans le petit nombre qui fait travailler le grand, est nourrit par lui et le gouverne » rend compte d’une réalité empirique qui aujourd’hui reste toujours valide, alors même que la « populace » (dont je fais partie) a tous les moyens à sa disposition pour être instruite par la raison et qui malgré tout se laisse pourtant mener par le bout du nez de la passion qu’on lui à mise dans le crâne pour la manipuler et ce, par la même méthode narrative qui a conduit l’Europe et donc la populace à servir de chair à canon à deux guerres mondiales.

    Voyez, je prend à témoins ceux qui débattent ici, la très large majorité reste sourde lorsque vous leur dites que la formule « la patrie en danger » est une formule magique qui permet de faire que deux personnes qui fraternisent pour se battre et obtenir des droits sociaux contre la bourgeoisie et la noblesse au pouvoir de leur pays, se retrouvent le lendemain à s’entretuer pour le compte de cette même bourgeoisie et noblesse contre laquelle ils s’unissaient. Il faut donc que l’expression « la patrie en danger » soit une formule magique, puisqu’elle échappe à la raison.

    Ainsi, il y a un militant communiste canadien très instruit et à qui il m’a fallut beaucoup, beaucoup de temps avant d’arriver à lui faire comprendre que chaque fois qu’il parle de l’opposition entre la Russie et les USA plutôt que de l’élite prédatrice ou bourgeoise de chaque pays qui s’affrontent ou font semblant de s’affronter, il met de facto en opposition le prolétariat russe contre celui des américains et qu’ainsi, il met le cogito de celui qui le lit en état de sidération en raison de l’aporie du raisonnement.

    Puisque d’un coté il accuse la bourgeoisie de chaque pays de manipuler le prolétariat mondial et de l’autre, il va parler de l’opposition entre la Russie et les USA qui implique donc que chaque prolétariat défend sa souveraineté nationale contre celle de l’autre et qui veut que comme dit Voltaire « l’esprit d’une nation réside dans le petit nombre qui fait travailler le grand, est nourrit par lui et le gouverne »

    vous étudiez la psychiatrie, mais elle a de sens qu’en mettant en rapport la raison et la folie.

    Alors, comment lui donner tort en tout !

    Vous avez beau expliquer aux gens qui se disent instruit, intelligent, conscient et animé de la volonté de dénoncer la manipulation des élites, que le nationalisme est l’instrument de leur propre aliénation, ils ne font que défendre cette même élite et de jouer les idiots utiles parce que pensant stupidement que ceux qu’ils combattent sont mondialistes, en déduise qu’il faut être nationaliste. Ils confondent impérialisme avec mondialisme. Le capitalisme a un besoins fondamental d’un monde en état d’urgence permanent et donc, qu’il existe au moins deux blocs en opposition, l’un étant l’ennemi à combattre de l’autre. C’est ce que j’appelle la limite orwellienne. La mondialisation impliquant qu’il n’y ait plus d’ennemi extérieur à combattre, implique le communisme comme ordre premier de l’économie et de la politique.

    Ainsi le canadien en question pensent qu’on peut d’abord faire la révolution et après savoir quoi mettre dedans. C’est comme affirmer pouvoir mettre la charrue avant les boeufs, mais il en démord pas, car c’est le fait de son illumination ! Sauf que la raison en respect du principe de causalité dit que c’est impossible, à moins d’être fort comme un boeuf pour tirer la charrue !

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