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59 ans
Eurasien
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  • Premier article le 17/11/2009
  • Modérateur depuis le 16/07/2010
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Derniers commentaires



  • easy easy 29 décembre 2012 13:11

    @ Alain

    Vous êtes comme bien des Français, charmant sous le caparaçon et les airs d’avoir déjà tué tout ours
    Faire mouche depuis un char qui saute, rien qu’avec les formules ? Pffff, trop facile, considérez cela comme fait mon général !

    Vous avez commencé par ***Les scientifiques n’ont jamais bricolé*** mais convenez déjà des bricolages, ficelles, cordes et noeuds des Pères de l’esprit scientifique. Vous n’étes pas rigide.
    Et de plus, loin d’être aussi cocardier qu’on pourrait le croire, vous n’avez même pas sauté sur mon évocation d’Einstein pour dire qu’il avait plagié Pointcarré. Vous n’êtes pas vraiment mesquin. 

    (Faudrait quand même qu’un jour nous pondions un article sur ce point. Mais nous veillerons à ne pas conclure en Tartarin, à finir en manière de Russel qui disait qu’en philosophie on ne peut pas être toujours juste. Ce qui veut également dire que si l’on peut améliorer Newton, on n’établit pas pour autant qu’il avait tort ; ou que le correcteur sera à son tour corrigé) 

    Vous m’êtes de bonne compagnie




    Sur le bricolage, creusant la question de la péjoration qu’en ont fait les Français, (comme ils ont péjoré le recours aux mots méchant et gentil) nous pourrions faire une nuance

    Il m’apparaît qu’il y a des concepts finalistes qui jaillissent quasiment finis dans la tête de quelqu’un en train de taquiner le goujon. Et qu’il ne lui reste plus qu’à réaliser en bricolant de concepts biais
     
    Exemples :
    Le régulateur à boules de Watt. J’imagine fort bien qu’il pouvait en garantir le résultat avant tout passage à l’établi. 

    1916, Fokker récupère un avion bricolé par Garros, il y gamberge et lui vient l’idée d’assujettir -d’une quelconque manière- le tir des balles de la mitrailleuse à l’hélice. Il peut jurer du résultat avant de passer à l’établi. 

    Pareil pour le filament de l’ampoule d’Edison. L’idée était née finie (d’un bête constat) et ne restait à bricoler que sa seule réalisation (Le résultat final ayant été trouvé par le nègre Lewis Howard Latimer mais ça ne se fait pas de le dire).

    Pareil pour la lentille Fresnel.


    Et il y a des concepts qui ne peuvent pas être bouclés en tête, qui ont besoin d’expérimentations pour être fixés. 

    Exemples :
    Un type se dit, « Tiens, si ça se trouve, une bicyclette est possible ». Il sent que c’est possible mais ne peut jurer de rien avant de passer à l’établi. 

    Un type se dit, « Tiens, si ça se trouve, des échasses c’est possible » Là encore, in ne peut jurer de rien avant avoir essayé. 

    Un cancérologue bosse sur la leucémie. Comme il voit le sang sortir déjà anormlal de la moelle osseuse, il lui vient à l’idée de bosser sur l’hématopoïèse et se dit « Si ça se trouve, en y installant des cellules hématopoïétiques d’un individu sain, ça pourrait le faire ».
    A ce moment là, son concept est non bouclé. Il ne peut pas jurer qu’il va aboutir. Son idée de départ n’est qu’une idée d’exploration et elle subira bien des bricolages, bien des modifications au fil des retours d’expérience. Son idée a absolument besoin de l’établi pour avancer.
    Dito pour les vaccins, même après la réussite de Pasteur, dito pour toutes les greffes et autres médocs.

    Il y aurait donc des concept nés finis et d’autres nés à bricoler. 

    (Dans les domaines concernant l’humain-humain, tel celui de la médecine, les concepts ne peuvent que naître à bricoler il me semble)


    Là-dessus s’ajoute une habitude, probablement née de la confrontation au dogmatisme du Livre, qui aura poussé les Européens qu’il agaçait à n’exposer que leur produit fini et à dissimuler leurs essais et échecs. Ils auront constamment joué les Prométhée capables de faire surgir le machin fini ex nihilo. Très peu d’inventeurs et de découvreurs ont concédé s’être inspirés des camarades. Ils ont le plus souvent adopté le biais de la correction. « Je ne m’inspire pas des copains, je les corrige » 
    La nobélisation n’arrangeant pas cette manie.

    Ici, chacun commence son installation par un magistral « Il se trompe, il a tort »

    Ici, on bricole, évidemment qu’on bricole, mais dans sa cave.
    Ici on dénie le bricolage et c’est dommage.

    Ainsi, nos inventions parcourent-elles régulièrement le chemin cave - salon - grenier. Alors qu’ailleurs, on explore dans la rue. Il y a des peuples sans caves et dont l’atelier est la rue. Il va sans dire qu’ils ne versent alors pas dans l’élitisme par le prométhéisme.



    Mon propos, sur ce papier de Dany, est de dire que l’Ecole dissimule ce fait aux étudiants et que ça les conduit à ne croire qu’au surgissement du PAC.
    « Soit t’as tout de suite tout le bidule en tête et ça le fait, soit laisse béton » 

    Je crois que cette manière de voir les choses a produit énormément d’avatars absurdes. Dont le fait que pour réaliser un film, il faille commencer par séduire un comédien connu


    (Les roquettes, réservoirs supplémentaires et autres bombes, on aura certainement envisagé de les placer au-dessus des ailes, mais de même que pour le train d’atterissage, on aura assez vite convenu que c’est moins pratique. Lorsqu’une aile ne vole que très vite, on en vient même à la rendre plus épaisse en intrados qu’en extrados)




    ****Enfin, je partage tout-à-fait votre point de vue sur les bouts de ficelle... mais ils n’ont rien à faire dans la science avérée... ils ont juste à intervenir dans la réflexion !****

    Nous voilà rendus. 
    Il y a la science avérée et, pour parvenir à l’établir, il aura fallu procéder de bricolages et de ficelles (dont celles des indispensables mesures de vérification). C’est cela qu’il faudrait dire aux étudiants afin qu’ils se remettent à tenter des explorations, à fabriquer de nouvelles boîtes à savon sans honte ni complexes.
     
    Merci pour cette agréable discussion, Alain.



  • easy easy 28 décembre 2012 23:00

    Bonsoir Alain,

    Je n’escomptais pas sur votre ralliement mais seulement sur votre disposition à discuter

    J’imagine que vous avez noté des centaines d’étudiants et que vos notes ont déterminé des accès ou non à des carrières.
    La Justice, une fois qu’elle a fait exécuter une peine, ne peut pas se déjuger facilement. Un père qui a giflé un peu rapidement son enfant non plus et un colonel qui a envoyé ses hommes à la mort encore moins. Tous nos jugements lourds de conséquences nous bloquent par effet cliquet. 
    (Rudyard Kipling n’a jamais pu se déjuger d’avoir poussé son fils myope et réformable au suicide en l’obligeant par If. Quant à Napoléon, sur la retraite de Russie, il n’a reconnu, à Sainte Hélène, qu’une seule erreur : celle d’avoir quitté Moscou une semaine trop tard)

    Excluons donc votre moindre ralliement 

    Discutons seulement.

    (Dieu je m’en fiche)

    Lorsque je recours aux mots bricolage et ficelle, je ne les péjore pas. J’irais même à dire que j’ai réussi ma vie en bricolant et en ficelant.

    L’Etat-major de Dien Bien Phu péjorait le bricolage, Giap pas et j’ai vu le résultat.

    En mathématiques, tous les découvreurs ont bricolé ou tâtonné si vous préférez. Leurs cahiers sont bourrés d’explorations et d’essais finissant en culs-de-sac. Pour déboucher parfois sur quelque chose de solide et d’exploitable par tous.
    Non, Pythagore ne s’est pas réveillé un matin en se disant que c² = a²+b². Il avait mesuré, fait des essais d’opérations pour tomber sur la chouette formule qui l’attendait. Rectangle d’or pareil, forme faussement cylindrique des colonnes de l’acropole pareil. On bricole, on teste, on cherche, on échoue, on recommence et parfois on trouve.
    Et pour déterminer ou vérifier les formules calculant les volumes, nos anciens avaient procédé de seau et de flotte.

    C’est déjà vrai en géométrie et en mathématiques, c’est encore plus vrai en physique et en chimie. Le filament de l’ampoule n’est pas né de calculs mais de mille essais. Pareil pour la radio activité et la photographie.
    Quant à l’automobile et l’aviation, si c’est pas un empilement de millions de bricolages, qu’est-ce que c’est ?


    Vous déniez le bricolage tant il a été péjoré depuis que la science a ses palmes.
    En réalité toutes nos certitudes sont nées de bricolages ayant bien abouti. 

    Je vous rappelle, qu’à cette heure-ci, en dépit des fiers avions que nous produisons, nous ne savons pas encore exactement comment ils volent ou pourquoi ils volent. D’où nos intenses besoin d’essais et de modélisations (qui sont des bricolages s’enrichissant d’expériences). Vous aurez souvent entendu dire que extrados / intrados pati pata alors qu’il y a des avions qui volent très bien avec une aile de section symétrique. C’est que la bête incidence de l’aile qu’un moindre gamin découvre tout seul joue un rôle essentiel.

    Seriez-vous capable de prouver, en ne procédant que de seuls calculs, qu’à l’échelle moléculaire, la loi affirmant qu’un gaz est incompressible en milieu ouvert (à conditons météo égales) reste absolument vraie, même dans les parages immédiats d’une hélice aérienne (ou aile) et quelle que soit sa vitesse dans le vent relatif et, si compression statique il y avait, quel serait alors son gradient ? 


    Au fait, savez-vous à quoi peut servir un vrai bout de ficelle, en aviation ? 
     

    Vous bossez dans le laser. J’ai un ami qui fabrique toutes sortes de miroirs pour lasers. Quand il les livre au client, souvent le spatial ou la Défense, c’est frimant, on dirait un fruit de la super technologie.
    En fait, pour parvenir à son rodage, il bricole toutes sortes d’abrasifs avec toutes sortes d’huiles, dont de l’huile...d’olive. Et pour fixer ses pièces le temps de l’usinage, il a tout essayé dont la mie de pain, le miel, la colle de peau de lapin, la cire. Il n’y a que les sangsues et le chewing-gum qu’il n’a pas encore essayé il me semble.

    Le bricolage est une chose très sérieuse et conséquente Alain.
    Même si parfois il n’aboutit qu’à un tube Pitot. Et c’est sous sa forme la plus comique et improvisée que le bricolage a sauvé bien des équipages dont celui d’Apollo 13.

    Ça vaut complètement en médecine aussi.

    (J’en ai un carton plein à vous en raconter sur le bricolage, dans tous les domaines) 


    Pour en revenir à l’obus, je vous en supplie, ne nous noyez pas d’arguties en « Ce n’est pas vraiment une parabole » car si je vous prenais au mot de m’écrire l’équation d’une trajectoire d’obus en toutes conditions réelles mesurables et depuis un char en train de faire le kangourou sur des bosses, vous allez transpirer.
    Non vraiment, en calcul pur, on ne peut faire le malin que si l’on épure les paramètres réels. D’où le fait que nos obus de chars sont au moins filoguidés sinon autoguidés.

    Je dis donc que l’assertion que font les profs depuis des décennies est :
    « La chute de la pomme obéit à la loi de Newton ».

    La nature obéit à la loi de l’homme Blanc. 



    **** 2. L’enseignement classique ne consiste pas à produire une religion scientifique. L’enseignement classique consistait précisément à démontrer personnellement, à retrouver les lois immuables de la science ! **** 

    Immuables ! Tel le Livre qu’il s’agissait de réduire.

    Pourtant, depuis Einstein, la formule P = mg est devenu une approximation et on n’a pas fini de l’ajuster. 




    *** Nous ne devons rien aux moines tibetains ! Ce sont des sots. On peut leur reconnaître une vague philosophie doucereuse. Nous ne leur devons rien de plus qu’aux chrétiens, ou aux autres sots !***

    Nous ne devons rien aux moines tibétains et je n’ai pas dit le contraire.
    Quant aux chrétiens, j’irais à dire que nous leur devons de nous avoir servi de caillou dans la chaussure


    ****4.Je ne ferme pas la porte... Je dis qu’il n’y en n’a qu’une seule à ouvrir... Il faut laisser les autres fermées. La seule règle est : donner le maximum de chances à tous, puis après avoir épuisé toutes les ressources : sélectionner et jeter ceux qui par incapacité ou par manque de volonté ne sont pas capables de suivre.****

    Evariste Galois s’était fait jeter par ses profs du Lycée HIV (m’a tuer) 




    **** 5. Non, il n’est pas incorrect de pendre un squelette à une potence.Tous ces squelettes ont donné leur corps à la science et ont préféré exposer leur squelette sexy aux yeux de tous que d’être dans un trou. ****

    Ce sujet est trop vaste et surtout métaphysique. J’y vois la fin du sacré naturel au profit de la sacralisation de la science, j’y vois que cela aura poussé des individus égarés par ce renversement à jouer les docteurs éventreurs en catimini, pas vous, je passe.




    ***** 6. Non il n’y a pas de mal à bien traiter des rats de laboratoire lorsqu’on sait ce que font les gens qui en découvrent dans leurs cave ! *****

    De tous temps, on aura tué, égorgé, décapité, torturé. Rien de cela n’aura été heureux. Mais depuis le XIXème, on a commencé, exactement par ici, à tuer de manière bien plus scientifique. 



  • easy easy 28 décembre 2012 15:54


    ***trop de lois tue la loi***


    Je rappelle qu’en France, il n’existerait qu’un vague esprit de la loi qui irait vers « Tant que ça ne nuit pas à autrui » ainsi qu’à « Même loi pour tous »
    A part ces deux indications de direction générale, plutôt libérale, notre Loi n’a aucun esprit et n’indique aucune éthique, aucune manière de nous comporter. Elle dit ce qui est interdit pas ce qu’il faut faire (sauf rares cas tels que devoir de secours à autrui ou devoir de moucharder à la Police)

    Les Dix Commandements et le Code d’Hammourabi étaient du même tonneau. Ils interdisaient mais ne disaient pas quoi faire de particulier.

    A part le Coran qui tend nettement plus à dire ce qu’il faut faire qu’à interdire, les lois en tous genres de notre région sont donc essentiellement répressives (pas toujours, parfois elles réprouvent sans punir) 

    Ces lois répressives sont survenues toujours après les faits. Nous avons tué puis est arrivée la loi nous l’interdisant

    C’est le fait que l’homme se comporte en anguille et qu’il trouve donc constamment des espaces hors-la-loi qui oblige la Loi à lui courir après et à légiférer après coup.

    Nos lois françaises ont surgi depuis tabula rasa et quasiment ex nihilo au XIXème. Depuis Napoléon, nous n’avons eu de cesse d’inventer des espaces échappatoires et la Loi a donc dû légiférer derrière nous (Tout en se donnant des grands airs de nous avoir précédés afin de se conférer une légitimité par historicité ; jus sanguinis et jus soli lui étant liés)

    C’est notre inventivité, notre dynamique d’échappatoires, qui fait la quantité de nos lois.

    Le monde n’a jamais appartenu à ceux qui se lèvent tôt mais à ceux qui inventent des espaces hors-la-loi et partent ailleurs quand la loi arrive.





    ****accepter la responsabilité de l’acte commis et en répondre devant la justice, considérant que chaque cas est unique me semble la seule solution.****

    Oui, d’autant que la loi est conçue pour que chaque cas soit jugé en ses caractéristiques
    Si un parent peut accepter de passer en justice pour avoir aider son proche, ça lui fait un procès dans sa vie.
    Si un soignant (bonjour le sens du mot) doit passer en justice pour chaque patient qu’il aide (rebonjour le sens du mot) il va passer sa vie au tribunal et la justice va s’épuiser.

    Un paquet de mots vont voir leur acception bousculée 





    *****On entend parfois parler d’euthanasie active ou passive, certains qualifiant le laisser mourir du protocole Leonetti d’euthanasie passive. Le terme euthanasie passive semble un non-sens car l’euthanasie nécessite une action.*****

    Votre titre donnait à penser que vous alliez nous proposer des mots (ou idéations). Or ici vous avez signalé un angle mort sans proposer de mot nouveau du genre passivothanasie





    Vous avez raté la grosse question :

    Etant posé qu’un gentil suicidaire est désespéré et qu’il est logique de l’y aider, que faisons-nous face à un vilain taulard désespéré qui demande à mourir ?
    Et, histoire d’enfoncer le clou, injectera-t-on le même poison dans les deux cas ?
    Est-ce que le vilain sera privé de musique et de compagnie amicale, sinon pourquoi ?

    Creuser cette question aboutirait à devoir reconsidérer de fond en comble ce que nous appelons punition



  • easy easy 28 décembre 2012 14:07


    Vous nous racontez la suite logique de Tristes tropiques.


    **** que vont-ils devenir en ce monde absolument pas taillé pour eux, un monde où le « je » domine tant et où le « nous » n’est que lettre morte, que vont-ils devenir ? ****

    C’est surtout que nos Je et Nous ne sont pas les mêmes que les leur. La ruse de l’un n’est pas comprise par l’autre.

    Quand un sauvage dit ’’Je construis une maison" cela veut dire qu’il la construit vraiment lui-même de son propre et seul chef.

    Quand un Parisien dit la même phrase, ça veut dire soit la même chose, soit qu’il construit aux ordres de quelqu’un, soit qu’il fait construire par quelqu’un sous ses ordres.

    Le Je parisien est une anguille



    Pour un sauvage, Nous c’est les personnes de notre groupe, tous nous connaissant bien les uns les autres. C’est un nous défini et qui engage donc de manière certaine ce groupe

    Pour un Parisien, Nous peut vouloir dire la même chose ou n’importe quoi d’autre. Nous peut même désigner tous les hommes du monde. Il ne définit pas et n’engage personne.

    Le Nous parisien est fumée





  • easy easy 28 décembre 2012 12:04

    ****J.S. : Le premier volume est relatif à la théologie des Hébreux, à leur métaphysique. J’explique comment ils sont passés du polythéisme au monothéisme, et pourquoi.****

    J’aurais bien apprécié qu’il en dît un mot.

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