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easy

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59 ans
Eurasien
Déçu

Tableau de bord

  • Premier article le 17/11/2009
  • Modérateur depuis le 16/07/2010
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • easy easy 15 octobre 2008 09:34

    Le meilleur moyen de prouver qu’on comprend cette aubergiste consiste accessoirement à protester auprès de la chancellerie et essentiellement à envoyer un chèque à celle dont on prétend être solidaire
    Il faut payer de sa personne pour éprouver et établir sa foi. A défaut, tout n’est que mots, tout n’est que stérile vanité. 



  • easy easy 15 octobre 2008 00:02

    Guillaume, Gérard, je vous trouve tous les deux tellement imparfaits, tellement fragiles, maladroits, faibles, impuissants, mauvais, bons, sincères, menteurs, si visiblement humains en somme
    Je vous aime, tous les deux.
    Dans mon coeur, en rêve, je vous réunis
    En espérant que vous pourrez enfin mieux faire connaissance



  • easy easy 14 octobre 2008 16:43

    Lorsque, en tant qu’hôtelier, on accepte la réservation d’une personne portant nom à consonnance M-Orientale fortement susceptible d’être musulmane, sans la prévenir qu’on entend faire régner en son établissement une loi spéciale refusant le port du voile, en contradiction avec les lois de la République, on la piège.
    Pas totalement, bien entendu. Cette personne piégée peut tout de même s’enfuir, ce qu’elle a fait en l’occurrence, elle peut aussi se plaindre en Justice, mais son séjour a bel et bien été gâché par une décision autoritaire imprévue.

     



  • easy easy 14 octobre 2008 14:36

    Ici, l’affaire s’est passée dans un gîte, ce qui lui confère un aspect disons plus privatif.

    Pourtant, un hôtelier doit se mettre quelque chose dans le crâne : Dès qu’il ouvre sa maison au public, il doit respecter les rêgles de l’hôtellerie en vigueur dans son pays.
    Et ces règles sont claires, elles sont communes à tous les ERP : la discrimination y est interdite.
    A partir du moment où nos lois permettent à des gens de se promener habillés d’une certaine façon sur les trottoirs, ces personnes peuvent pénétrer dans les halls, dans les ascenseurs, dans les couloirs, dans les jardins de tout ERP.

    La pancarte "tenue correcte exigée", la sélection des portiers de discothèques étant constamment remise en cause.

    Il n’est pas possible de dire "Je vais ouvrir ma maison au public mais je tiens à y imposer ma loi"

    Malgré l’ouverture de nos lois, il reste toujours une voie pour discriminer : celle de la sélection par l’argent.
    En France, un hôtelier peut discriminer par le niveau de fortune mais même dans ce créneau, il ne peut discriminer par l’habillement.



    Sur un autre plan, on serait pur en sa foi, on refuserait tout commerce avec des gens qui ont dans leur Livre « Dieu n’aime pas les transgresseurs ! Tuez-les où que vous les rencontriez... »
    Pourquoi accepter leur argent et refuser leurs parures ?

    Surtout dans un gîte, il est toujours possible, en fonction du nom décliné par le client, de lui répondre qu’on n’a plus de place. Mme Truchelut a quelque part piégé ces clients



    Tant que j’y suis de dériver, je fais encore un écart de plus.
    Concernant les phrases terriblement dures qu’on trouve ici et là dans le Coran, je souligne que ce n’est pas pour autant que depuis des siècles, les Musulmans décapitent tous ceux qui ne le sont pas. Loin de là (même s’ils l’ont trop souvent fait)
    Curieusement.
    Heureusement c’est même quasiment l’inverse. Par rapport à leur grand nombre, ils sont largement plus doux que leur Livre ne les y incite
    Ainsi on a pu voir dans un même bâtiment, des musulmans et des chrétiens se partager l’espace pour y prier ( Mosquée des Omeyades)

    Enfin, j’ai relevé dans un autre Livre, dans la Bible l’injonction suivante :"Tu ne laisseras pas vivre la magicienne"
    Que je sache, ce n’est pas pour autant que les Chrétiens égorgent toutes les femmes de "mauvaise vie" ou "de séduction" ou "de miracles" ou "d’illusion" ou "de conspiration" ou ... (même s’ils l’ont trop souvent fait. Cf les sorcières de Salem)
    Car dans "magicienne" on peut en fourrer des choses, on peut en trouver des acceptions.
    Heureusement, tous les chrétiens n’appliquent pas à la lettre les versets sataniques de leur Livre.



    Finalement, ce sont les lois d’Etat (qui sont, dans certains pays, très inspirées d’un Livre) qui régissent nos rapports les uns avec les autres.

    Mme Truchelut s’est trompée en méconnaissant, en ignorant ou en déniant nos très tolérantes lois étatiques et en faisant trop de cas de versets agressifs lus ici ou là.










  • easy easy 13 octobre 2008 14:39

     A L’auteur,

    Tu écris que le problème des banques (US au départ) n’est pas dû au fait qu’elles ont des avoirs toxiques mais au fait qu’elles manquent de liquidités.

    Je pense que tu n’as pas saisi que c’est le couple emprunteur + banque qui crée de l’argent, et cela ab nihilo.
    Contrairement à la légende ce n’est pas l’argent économisé par Fourmi que la banque prête à Cigale (ce principe pourtant logique et sain, ne vaut plus que pour une très faible part lorsque le système financier s’emballe, ce qui est le cas depuis très longtemps)
    Certes, il est possible de dire que depuis quelques mois, les banques manquent d’argent de Fourmi. Mais le système audacieux fonctionnait très bien sans argent épargné et ce qui l’a mis en berne c’est que le couple emprunteur + banquier est apparu soudain beaucoup moins crédible. Soudain des tas de crédits s’avèrent pourris, jamais leurs emprunteurs ne pourront payer leur dette (surtout quand, par effet papillon, l’immobilier gagé s’effondre et que l’économie réelle s’écroule)

    Au fond, il faudrait ajouter un troisième larron au couple emprunteur + banquier ; il faudrait ajouter le personnage "perspectives écologiques" ou "durabilité" Ce troisième personnage martelant qu’il est sans avenir, il n’aide pas les deux autres sbires à croire en leur futur.



    Il aurait suffit que les emprunteurs US aient été (ou soient restés) solvables sur la durée et/ou que leurs maisons hypothéquées aient conservé leur valeur pour que l’accident actuel n’ait pas eu lieu et on n’aurait jamais parlé de crise des liquidités. 
    Hélas par l’effet conjugué du grand nombre de ces naïfs emprunteurs et du manque de perspective de redressement de tous ces cas, le déversement en masse de leurs maisons sur le marché en a fait écrouler le prix.

    Les banques qui leur avaient accordé un prêt se sont retrouvées d’abord avec des emprunteurs incapable d’assumer leurs obligations puis avec des maisons récupérées ne valant plus rien. Alors certes, maintenant que l’illusion de ces obligations pourries a cessé, chacun court à l’argent réel, à l’argent économisé, à l’argent de la Fourmi. Certes maintenant on hurle partout au manque de liquidités.
    Mais ce n’est pas la cause. Ce n’est pas parce que dans un an on hurlera au manque de riz que ce manque aura été à l’origine de la crise.

    Notre système, notre croissance folle n’a été possible que par notre audace folle.
    Déjà depuis l’Antiquité, on s’est mis à spéculer sur des gains futurs, sur la confiance en autrui de produire des richesses dans le futur.
    Mais si autrefois on prêtait de l’argent vrai (car il n’y avait pas de banques et encore moins de système bancaire) à un aventurier c’était sur une durée de un an et avec un taux de 100%
    Aujourd’hui, il y a un système banquier (dont les dirigeants sont convaincus qu’il leur revient le destin de gouverner le monde sur ses profondeurs) A partir su moment où un réseau banquier couvre le monde, il n’a plus vraiment besoin de valeurs réelles pour fonctionner. Il peut créer des valeurs virtuelles établies d’abord sur des documents engageant quelqu’un à livrer de vraies richesses dans le futur, et aussi sur la confiance entre elles. Ce qu’une banque crée comme argent virtuel, les autres banques sont tenues d’y croire.


    Lorsqu’une banque considère qu’un emprunteur peut payer pendant 30 ans les remboursements d’une sommme empruntées, elle crée cette somme. La banque crée une ligne de crédit à partir de l’obligation de l’emprunteur de la rembourser. A l’instant où quelqu’un s’oblige en signant un papier, ce papier a une valeur et il est généralement échangeable, tant qu’à faire.
    C’est exactement au moment où je signe mon obligation à fournir plus tard des richesses, que je crée un document valeur. Et le banquier accepte en contrepartie de mon obligation transférable, à m’ouvrir une ligne de crédit en "espèces"

    Les banques fabriquent de l’argent et bien davantage que les imprimeries de billets. Mais elles en fabriquent en se fondant sur la solvabilité des emprunteurs. C’est lorsque la solvabilité des emprunteurs chute que les banques ne peuvent plus créer de l’argent virtuel et que l’argent réel redevient soudain capital, dans tous les sens du mot.

    Le volume de l’argent papier (pourtant déjà très important ./. à une contrevaleur plus concrète) est très insuffisant pour faire tourner l’économie mondiale actuelle. Ce qui la fait tourner c’est l’argent virtuel créé par anticipation sur des produtions de valeurs futures

    Ce système de création d’argent sur la foi des possibilités futures d’un emprunteur tient bon tant que toutes les banques pensent qu’elles ont toutes le courage de refuser de se faire plus de fric en osant dire NON aux emprunteurs sans perspective.
    Mais sont arrivées des "banques" opportunistes, créées sans le moindre dépôt, avec pour unique vocation de dire OUI aux emprunteurs habituellement refoulés. Ces "banques" qui jouent sous la ceinture ont ramassé à la pelle des obligations de gens à l’avenir particulièrement incertain, elles les ont piégés avec des formules séduisantes puis elles ont cédé ces obligations à d’autres banques et au bout de quelques rotations tout le monde a perdu de vue qu’elles détenaient des obligations pourries, en très grand nombre.

    En acceptant le principe de la création d’argent instantané fondé sur la production de biens à venir, on a finalement permis aux plus opportunistes d’aller encore plus loin en créant de l’argent sur des richesses futures hautement improbables

    N’avons-nous pas été nombreux à avoir été surpris de nous voir accorder un crédit alors que nous ne nous le serions pas accordés ?

    "Comment se fait-il que mon banquier soit à ce point sûr que je pourrais lui verser 1000 € tous les mois pendant 20 ans, alors que moi j’en doute ?" Question que nous nous posons certes mais que nous ne creusons pas, surtout pas avec notre banquier. C’est tellement agréable d’avoir la preuve tangible que quelqu’un croit en votre avenir radieux !
    Le ver est quelque part là.

    Si les banquiers A, B, C, D, E, ont refusé mes obligations à les rembourser et si le "banquier" V comme véreux accepte mes obligations de clodo, pourquoi les banquiers A, B, C, D, E devraient-ils reconnaître mes chèques émis sur V ?

    Pourquoi une banque dont les clients seraient tous des Rothschild ou des Rockfeller devrait-elle accepter les chèques d’une banque de véreux ?
    Elle tue pas mal les pauvres que nous sommes cette question, n’est-ce pas ?
    Désagréable, on ne se la pose pas et pourtant, elle est à la base de tout le système économique et financier





    Imaginons qu’il n’y ait désormais qu’une seule banque créatrice d ’argent virtuel, toujours fondé sur des remboursements futurs des emprunteurs (donc sur le risque). Imaginons que tous ses agents appliquent à la lettre les consignes pour un certain niveau de sélection des emprunteurs. Et bien cette banque unique reconnaîtrait toujours les chèques en circulation et il n’y aurait pas de déconvenue à grande échelle.

    Même si on créait une telle banque unique aujourd’hui, il resterait tout de même à résoudre le problème de la grande disparité des critères de sélection des emprunteurs ayant actuellement des crédits en cours, et pour 30 ans encore.

    Fondamentalement et tant qu’on trouve jouable de créer de l’argent sur les possibilités de création de richesses futures d’un individu, il faudrait aujourd’hui examiner tous les crédits en cours et les renoter selon une grille standardisée en laquelle tous les banquiers auront confiance. Il y aura certes pas mal de mauvaise surprises mais ensuite, on pourra repartir sur des bases claires.

    Et cela en ne perdant pas de vue que dès les premiers coincements de la machine, les emprunteurs les plus sûrs le deviennent moins. Toutes les notations des obligations (privées ou d’Etat) sont suceptibles de glissement, vers le bas comme vers le haut, en fonction du niveau de confiance général.

    Dans le contexte actuel, il est certain que toutes les décisions qui vont dans le sens de la centralisation du système financier sont bonnes. Certes les Etats n’ont pas le droit de saisir toutes les banques et les fondre en une seule mais ils peuvent déjà en nationaliser un certain nombre et ils peuvent surtout leur imposer les mêmes critères d’évaluation de la solvabilté des emprunteurs. Harmonisation idéaliste qui irait à l’encontre des principes naturels de la concurrence et de la course au toujours plus risqué pour essayer de gagner plus, autant le souligner.



    De la mésaventure actuelle pourrait émerger (ou mieux se caractériser) un système financier à plusieurs vitesses, cloisonné (ou mieux cloisonné).
    Trois catégories de banques : Des banques pour très riches, des banques pour riches et des banques pour fauchés. Les chèques des banques de niveau inférieur n’étant jamais acceptés par les banques de niveau supérieur. 

    Il y aura des cartes de crédit valables uniquement chez Tati et Lidl, d’autres valables partout.
    Seul l’argent papier restera sans odeur.
    L’argent virtuel en aura.



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