Le petit commerce fait chier tout le monde, celà va-t-il choquer que je dise celà ?
Le petit commerce ne peut pas lutter avec la grande distribution, que celle-ci pratique la vente à perte, ou pas.
D’ailleurs, lorsque Leclerc fait une vente à perte, c’est pour concurrencer Carrefour, et non l’épicier du coin de votre rue, qui est déjà largué lorsque Leclerc vend en faisant du bénéfice.
Pour survivre le petit commerce doit se trouver d’autres arguments que le prix, c’est tout. Et il y en a : disponibilité, proximité, convivialité, et que sais-je encore.
Il ne vous reste plus qu’à aller vous faire enfler par votre épicier de quartier, lorsque vous avez la flemme de prendre votre bagnole pour aller à l’hyper-marché.
La grande distribution demeurera le vecteur numéro 1 de la distribution en France car le consommateur, qui est beaucoup moins con que les anti-libéraux, en a décidé ainsi, dans sa grande sagesse.
C’est la grand distribution qui a fait baissé les prix et qui les maintiens aussi bas que possible. Sans la grande distribution beaucoup de consommateurs ne pourraient pas se nourrir correctement.
C’est la grande distribution qui a rendu des biens, qui était autrefois des biens de luxe, accessibles à tout le monde.
C’est la grande distribution qui a contraint les producteurs à respecter des normes d’hygiène et des procédures sécurisées pour fabriquer de la nourriture.
C’est la grande distribution qui a développé la production alimentaire dans les pays du tiers monde et qui fait vivre des millions de producteurs en Afrique, en Amérique du Sud, ou en Asie, qui crèveraient tous de faim si on écoutait ce salaud de José Bové.
Combien d’étudiants mangeraient un repas chaud par jour, sans MacDonald ?
Combien de crétins de franchouillard mangeraient du boeuf ou du poisson sans Carrefour ?
Combien d’entre vous sauraient ce qu’est du saumon fumé, sans Auchan ?
Combien d’entre vous ne mangeraient que de la merde, assaisonnée de listeria et de staphylocoques, sans la grande distribution ?
Votre réponse est aussi nulle que votre article et je me contenterais de n’en relever qu’un seul paragraphe :
« S’agissant de mon antilibéralisme si primaire, qui peut donc nier que le libéralisme moderne -et quel que soit la dénomination choisie- a trahi l’esprit du libéralisme originel. On le voit bien avec la proposition d’autoriser la vente à perte, qui conduit à fausser la concurrence, cette même concurrence pourtant élevée au statut de principe sacro-saint. Le libéralisme a donc évolué -pour ne pas dire qu’il a été perverti, à l’instar des États-Unis qui servent de modèles, aujourd’hui comme hier, à ses thuriféraires »
...Qui peut nier que le libéralisme moderne a trahi....etc.etc. Malheureusement pour vous, il ne suffit pas de commencer une phrase par : « Qui peut nier.... » et de la poursuivre ensuite par une affirmation quelconque, pour que cette affirmation devienne une vérité première, comme par un coup de baguette magique.
En l’espèce, on ne voit toujours pas, malgré vos dires, en quoi « le libéralisme moderne » (de quoi s’agit-il exactement ?) a bien pu trahir le « libéralisme originel » (et là encore, de quoi parlez-vous ?).
Et ce n’est pas la suite de votre paragraphe qui va vous sauver, bien au contraire, puisque vous poursuivez ainsi :
« On le voit bien avec la proposition d’autoriser la vente à perte, qui conduit à fausser la concurrence, cette même concurrence pourtant élevée au statut de principe sacro-saint ».
Sans blague ? Vous en êtes bien sûr ? Pourtant on ne voit pas en quoi la vente à perte fausse la concurrence, quoi que vous en croyiez, car la vente à perte a toujours été une arme dans la lutte que se livrent les concurrents sur les marchés, et ceci depuis la plus haute antiquité.
Figurez-vous que l’essentiel de la concurrence se joue sur les prix !
De plus on ne voit pas non plus en quoi la vente à perte constitue la démonstration que le « libéralisme moderne » a trahi le « libéralisme originel ».
Par conséquent n’importe qui peut nier votre proposition.
Votre prose n’a aucun sens et la suite n’est pas meilleure :
« cette même concurrence pourtant élevée au statut de principe sacro-saint ».
De principe « sacro-saint » ? Mais de quoi parlez-vous donc ? Etes-vous bien certain de vouloir nous parler d’économie, de concurrence et de « libéralisme » ?
La chute est une sorte de feu d’artifice :
« Le libéralisme a donc évolué -pour ne pas dire qu’il a été perverti, à l’instar des États-Unis qui servent de modèles, aujourd’hui comme hier, à ses thuriféraires »
Nous voici avec votre dernière bordée d’affirmations péremptoires « pour ne pas le dire », mais en le disant quand même, qui nous apprennent que le « libéralisme » a été « perverti », à l’instar des Etats-Unis..... qui font une entrée remarquée mais dont on se demande ce qu’ils viennent faire là, sinon qu’il ne doivent pas vous plaire davantage que le libéralisme « ultra » et la liberté « absolutiste », puisqu’ils sont si « pervers ».
....qui servent de modèles, aujourd’hui comme hier, à ses thuriféraires"
Le libéralisme a des « thuriféraires » ? Il n’en a pourtant guère eu besoin pour s’installer tranquillement, avec ou sans les Etats-Unis pour servir de modèle. Vous délirez.
Article fait de clichés, de slogans et de jugements de valeurs, vocabulaire ridicule.
Et tout le reste à l’avenant.
De la propagande politique à deux balles, le « libéralisme » a encore de beaux jours devant lui.
Mes amis, je vous préviens gentiment. Mon commentaire se rapporte très étroitement au texte de l’article, puisqu’il s’agit même d’une critique mot à mot.
Par conséquent il n’a pas à être replié.
Tout article paru sur Agoravox a vocation à être critiqué, pour ma part je ne m’en prive pas. En revanche je ne clique jamais négativement, même pas les insultes ni les menaces.
Par conséquent je n’accepterais pas que mon commentaire soit replié pour les opinions que j’y ai affiché et je le replublierais en trois exemplaires si celà était le cas.
C’est très facile, il suffit d’un simple copié-collé.
Et nous voici abreuvé, une fois de plus de la logorrhée habituelle que nous dispense, jusqu’à la nausée, avec des « articles » pondus au kilomètre, une poignée de militants de « l’antilibéralisme »
Voici un pot-pourri de citations :
« Et, de fait, il nous donne la triste preuve qu’une extrême intelligence n’empêche pas de dire des bêtises, et que l’asphyxie idéologique guette même les esprits les plus féconds. »
Je ne sais pas ce qu’il en est de votre intelligence, mais le fait est qu’elle ne vous empêche pas de dire des âneries. Car c’est une ânerie de dire qu’un auteur dit des bêtises, sans nous citer ce qu’il aurait dit de si bête. Ni en quoi consiste cette « asphyxie idéologique » qui le guette et qui ne vous guetterait pas.
« Rengaine libérale classique que celle-ci, qui présuppose la rationalité - et l’honnêteté - des agents économiques, dont la concurrence permettrait la création d’emploi, l’innovation technique, la baisse des prix, la hausse des salaires, le bonheur sur terre et des lendemains qui chantent »
« Rengaine libéral classique. Peut-on savoir de quoi vous parlez ?
« Ce qui présuppose la rationalité -et l’honnêteté des agents économiques. Pourquoi semblez-vous étonné ? Nous aussi nous présupposions votre rationalité et votre honnêteté avant de vous lire. Malheureusement cette présupposition s’envole après lecture, mais nous n’avions aucune raison d’anticiper.
D’autre part, « les lendemains qui chantent » me semble avoir fait partie d’une « rengaine » qui n’était pas libérale, mais sans doute plus proche de votre propre école de pensée.
« La commission estime que les freins à la liberté d’installation et à la concurrence ont empêché la création de 112 000 à 240 000 emplois dans le secteur commercial. Fort bien. Mais que serait-il advenu de ces mêmes emplois, dans le cadre de la concurrence acharnée qu’elle appelle de ses vœux ? »
Vos phrases sont vide de tout sens, mais on peut inférer qu’à votre avis la concurrence « acharnée » nuit à la création d’emplois. Or, nos vivons dans une économie de concurrence qui crée des emplois tous les jours. Et cela est particulièrement dans le secteur de la distribution. Peut-être devriez vous attendre de faire connaissance avec le fonctionnement d’une économie avant de nous en parler ? A moins que le but de votre article soit de nous servir une fois de plus, la « rengaine antilibérale classique »
« Bref, un comité Théodule de penseurs en vase clos du libéralisme économique le plus débridé, obsédé par la croissance sans jamais se demander si elle est économique ou « inéconomique.
Peut-on vous faire remarquer que les membres de ce « Comité Théodule » sont quand même beaucoup plus connus que vous et qu’ils ont tous des états de service que vous auriez de la peine à égaler.
Par ailleurs, que signifie l’expression « libéralisme le plus débridé » ?
De la même façon la signification de l’expression « croissance inéconomique » plonge le lecteur dans un abîme de réflexion, mais on peut supposer qu’il s’agit d’une croissance qui n’a pas l’heur de vous être agréable personnellement. Fort bien mais qu’en avons-nous à faire ?
« Le principe de précaution n’est ainsi compris que dans son acception la plus obscurantiste, la plus butée, ravalant tous ses défenseurs au rang de clones du « Fugitif » José Bové, alors qu’en face se déploie dans toute sa splendeur une vision du monde tronquée où se mélange orthodoxie ultra-libérale et scientisme .
Je ne sais pas ce qu’il y a d’obscurantiste et de borné dans la l’acceptation que votre fameux « Comité Théodule » fait du principe de précaution, mais vous me semblez un peu présomptueux d’affirmer que ses honorables membres sont plus bornés que vous.
« Où se mélange orthodoxie ultra-libérale et scientisme ». Que de mots qui ne veulent rien dire ! Il semble que votre propos ne soit pas d’arranger les mots de votre dictionnaire dans un ordre qui soit signifiant. Je vous propose un autre arrangement :
« Tronquée splendeur se vision orthodoxie une libérale-ultra où et scientisme mélange ».
Vous voyez ? Il y a exactement le même nombre de mot et ça n’a pas davantage de sens.
Notons en passant, tout de même, que le « libéralisme » est subitement devenu ultra, et on sent bien que dans votre esprit c’est la preuve que ça ne s’arrange pas. Un tranxène, peut-être ?
On note enfin l’apparition d’un nouveau fantôme : « le scientisme ». Vous êtes friand de néologisme, mais ce mot n’a pas davantage de sens, au point qu’on se demande parfois si vous n’avez pas inventé un nouveau dialecte du français.
« Ces Écopolis, donc, n’apparaissent que comme le gadget chargé de compenser, autant que faire se peut, une application absolue, pour ne pas dire absolutiste, du principe de liberté ».
Une application « absolutiste » du principe de liberté ? Diantre, on se demande un peu comment la liberté peut recevoir une application absolutiste, mais vous avez probablement voulu dire que vous n’aimez pas plus la liberté, que vous qualifiez d’absolutiste, que le libéralisme, que vous qualifiez d’ultra.
« En installant au Quai d’Orsay l’américanophile béat qu’est Bernard Kouchner, l’atlantisme de Nicolas Sarkozy semblait soudain moins outrancier. Peut-on penser qu’il en ira de même pour Jacques Attali qui, placé à la tête de cette commission majoritairement composée de tenants d‘un libéralisme économique décomplexé, pourrait recentrer un peu plus l’image du président de la République lui-même, c’est-à-dire le faire apparaître comme moins libéral qu’il ne l’est en réalité ? Si, dans les mois qui viennent, Nicolas Sarkozy enterre les propositions de la commission Gribouille, le doute sera levé ».
Et voici un nouveau diable qui succède à Jacques Attali et au « Comité Théodule », un certain Bernard Kouchner que vous qualifiez d’américanophile béat (on supposera, là encore, qu’il s’agit dans votre esprit d’une condamnation sévère que vous ne saviez pas trop comment formuler. Ne vous en faite pas « américanophile béat » n’a pas plus de sens « qu’ultra-libéral » ou que la « liberté absolutiste », mais nous savons maintenant que vous ne parlez pas français).
« Cette commission majoritairement composée de tenants d’un libéralisme économique décomplexé ». Ne vous fatiguez plus, nous avons compris que la composition de cette commission n’avait pas reçu votre agrément. En revanche, vous n’avez pas cru bon de nous expliquer comment le « libéralisme », quel qu’en soit la version, infra ou ultra, pouvait être complexé ou décomplexé.
Nous avons aussi noté en passant que Sarkozy était atlantiste, une affirmation qui, comme toutes les autres, n’a pas besoin d’être prouvée, ni expliquée, mais dont on sent bien qu’elle n’est pas très flatteuse dans votre bouche.
Un texte antilibéral donc et vaguement anti-américain et anti-atlantiste, du moins peut-on l’inférer dans la béatitude de Bernard Kouchner et le « libéralisme » sournois de Sarkozy.
Pas très original sur le plan de la pensée, puisqu’elle rejoint la pensée d’Hommes célèbres dont on peut citer les noms pêle-mêle : Adolf Hitler, Staline, Pol Pot, Saddam Hussein, Fidel Castro, Ho Chi Minh, Mao Zedong, Paul Touvier, Robert Brasillach, Vincent Besancenot, Arlette Laguillier, José Bové, entre autres.
« .....appartenant souvent à de gigantesques SECTES qui auraient tôt fait de me remplacer au sein d’entreprises publiques et privées, et quels emplois ces obscures sociétés crééraient sachant qu’elles sont, sans arrêt, en affrontement avec les organismes sociaux »
Et voici tous les fous qui s’engouffrent dans la brêche !!
Messieurs, ceci n’a rien à voir avec la politique, mais appartient à d’autres domaines.