Dernière nouvelle du front contre l’islamisme (dépêche AFP) :
« Le chef présumé des irréductibles de la Mosquée rouge d’Islamabad, Abdul Rashid Ghazi, a été tué par des militants islamistes alors qu’il tentait de se rendre aux soldats pakistanais, a annoncé aujourd’hui un porte-parole du ministère de l’Intérieur »
Les fauves finissent toujours par s’entre-dévorer !!
C’est marrant comme les domestiques de l’islamisme sur les forums internet adorent se planquer derrière des pseudos à consonnance chrétienne !!
Dernières nouvelles du front contre l’islamisme qui a été ouvert le 11 septembre :
1) L’assaut a été donné par l’armée pakistanaise contre les tueurs islamistes retranchés dans la Mosquée Rouge.
2) Les ministres des affaires étrangères européens ont demandé à Tony Blair, qui est aujourd’hui l’emissaire du « Quartette » qui va se charger de régler le problème palestinien, l’envoi d’une force internationale à Gaza afin de museler le Hamas.
Aprsè les reculs de l’islamisme en Afghanistan, en Irak, en Somalie, au Sud-Liban, au Soudan, voici que l’on arrive à la dernière phase du remodelage du Moyen-Orient.
Dernière étape : Après le Hamas, Damas à qui Olmert a proposé de « discuter » avec lui !
L’intervention de l’armée pakistanaise pour liquider les islamistes à la Mosquée Rouge montre que certains gouvernements du monde musulman commencent à prendre la mesure de l’enjeu.
Le gouvernement pakistanais, mais aussi les gouvernements d’Egypte, de Jordanie, ou des pays du Maghreb, s’apperçoivent, mais un peu tardivement, que le mouvement islamiste, ou que le prolongement de la crise palestinienne, provoquent la destruction des positions des pays musulmans dans un monde où ils sont sans allié.
Le choix de l’Irak pour l’intervention internationale, qui a donnée le coup d’envoi du « remodelage du Moyen-Orient » dont les stratèges américains ont parlé, a été un coup de maître dont on voit aujourd’hui les conséquences.
L’Irak, pays d’operette crée par les liquidateurs de l’Empire Ottoman, est en effet situé sur la ligne de fracture qui séparent les mondes turc, arabe et perse, ainsi que sur la ligne de fracture qui séparent les monde chiite et sunnite.
Ces fractures sont désormais béantes et c’est le monde musulman tout entier qui est en train de se disloquer aujourd’hui.
Le dernier problème à résoudre est posé par la Syrie, que l’on a déjà flanqué à la porte du Liban et à qui on va maintenant retirer les crocs, après avoir mis une muselière à ses petits protégés du Hamas à Gaza.
Ls interventions internationales en Afghanistan, puis en Irak ont ouvert la voie.
On a vu ensuite l’intervention éthiopienne en Somalie, aidée par les services secrets français et américains, puis on voit l’intervention internationale au Soudan (Darfour) qui s’organise aujourd’hui.
Puis l’intervention européenne au Sud-Liban.
Puis on va voir l’intervention internationale à Gaza que Tony Blair est en train d’organiser, dans son nouveau rôle de « sherpa » du « Quartette » qui se chargera de régler le problème de la Palestine.
Le monde arabo-musulman est en train de perdre toute rôle actif sur la scène internationale.
Il existe aujourd’hui deux écoles au USA au regard de la situation en Irak, mais ces deux écoles sont d’accord sur un point essentiel : ce qui se passe en Irak aujourd’hui ne concerne plus vraiment les USA car il s’agit de la lutte séculaire entre chiite et sunnite, donc d’une affaire interne au monde musulman (avec la question kurde qui vient se greffer dessus).
La première école prone la patience et parie que la situation de politique intérieure en Irak finira par s’améliorer. Son principal argument consiste à dire que les massacres ethniques et intereligieux seraient encore pires en Irak, si les troupes américaines s’en allaient. A tel point que la communauté internationale serait obliger d’intervenir pour mettre fin aux tueries.
Dans ces conditions, pourquoi s’en aller s’il faut revenir ?
Cette position est celle de George Bush et de la majorité des Républicains.
La deuxième école ne nie pas que la tuerie serait générale en Irak si les troupes américaines n’étaient plus là pour contrôler plus ou moins la situation, mais elle estime que cette tuerie étant inévitable il vaudrait mieux qu’elle ait lieu et que les chiites et les kurdes écrasent les sunnites une bonne fois pour toutes.
On pourrait très bien laisser aux chiites et aux kurdes suffisamment de temps pour régler le problème à leur manière.
Cette position commence à devenir majoritaire chez les Démocrates.