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Taverne

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Simple citoyen, je ne n'adhère à aucun parti. 
Je suis juriste et, par passion : poète, philosophe et auteur de textes de chansons.
 

Tableau de bord

  • Premier article le 26/08/2010
  • Modérateur depuis le 28/10/2010
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Taverne Taverne 28 janvier 2022 16:02

    L’obligation n’est pas obligatoire.

    Le fait que le vaccin soit gratuit (argument-clé de M.Hirsch) ne change rien à cela. La gratuité ne crée pas une obligation de réciprocité. Le coût de la politique de vaccination est financé aussi par les non vaccinés.

    Ainsi, la base de toute l’argumentation de ce brillant énarque s’effondre d’un coup et il n’est nul besoin d’aller se perdre en conjectures juridiques ou morales qui ne changeront rien au fait que la loi est la loi.



  • Taverne Taverne 21 janvier 2022 16:33

    @charlyposte

    On ne dit plus « emmerder », on dit « macroniser ».



  • Taverne Taverne 21 janvier 2022 16:24

    Hommage à la Vie dans un dernier soupir

    Avant que mon âme s’en aille,
    Pour un dimanche de fiançailles
    Avec les anges, je vous conjure :
    Aimez la vie d’un amour pur !

    Avant que tombe le rideau,
    Que Gaspard part, qu’il s’en aille,
    Je crie à tous les convives
    Du festin de la vie : « qu’on vive ! »

    Les jours et les semaines
    Will not be back again.
    Pourtant, j’entonne une rengaine
    Qui toujours vers toi me ramène.

    Toi la dame de mes pensées,
    Ma princesse de Montpensier :
    Toi que l’on nomme la Vie,
    Je quitte ton banquet ravi !

    Before i go,
    et où que j’aille,
    Before i die,
    entends ces mots !

    Before i go,
    et où que j’aille,
    Before i die,
    entends ces mots !



  • Taverne Taverne 19 janvier 2022 12:25

    La pensée et la réalité seront toujours deux univers radicalement distincts.

    L’une vit à côté de l’autre, comme en mode parallèle, mais jamais la pensée ne peut appréhender toute la réalité ou la réduire à ses opinions.

    Les calculs aident à créer des passerelles entre ces deux sphères mais encore faut-il les faire avec l’honnêteté intellectuelle qui s’impose et sans jamais exclure le doute et l’incertitude (et la marge d’erreur qui en résulte).

    Autrement dit, exhiber de beaux modèles de projections et des chiffres (sur lesquels il est, paraît-il, interdit de débattre) ne démontre pas une réalité.

    Par extrapolation, l’auteur (incompétent dans le domaine traité) conclut :

    « Cela justifie la politique du gouvernement du passe vaccinal qui a été adoptée »

    et « la vaccination est donc le seul moyen de pouvoir revivre »normalement« (sans confinement) ». 

    Ces deux assertions sont très fortement contestables.

    Il s’agit là de la position du gouvernement qui veut faire passer en force ces deux idées pour imposer un moyen de contrainte et de surveillance.

    Mais un juriste peut déclarer que ces moyens sont actuellement disproportionnés et inadaptés, par exemple sur les motifs suivants :

    la vague delta disparaissait et l’omicron n’étant qu’une grippe,

    les personnes fragiles se fichent du passe vaccinal et ne se vaccinent pas plus qu’avant.

    Le gouvernement voudrait encore nous faire croire que la contrainte la plus sévère est le meilleur chemin vers la liberté ! Qui est encore dupe ?



  • Taverne Taverne 19 janvier 2022 11:50

    Ne tirons pas trop sur le bon sens, c’est lui qui nous seconde dans la plupart des actes de notre vie.

    Mais le problème du bon sens est qu’il est invoqué à des fins autres que la recherche de la vérité : 

    par conformisme avec la pensée dominante (ou, pour un journaliste, par conformisme à la ligne éditoriale du patron du média qui l’emploie)

     par confort intellectuel (on s’exonère de questionner la vérité).

    Les pires personnes sont celles qui instrumentalisent la notion de bon sens pour conforter leur système de pensée et convaincre qu’ils ont raison contre les autres.

    René Descartes lui-même employait le bon sens par défaut (« morale par provision ») en attendant de connaître le vrai.

    Comme René Descartes, il faut rechercher le vrai et ne pas se contenter d’un bon sens bien commode. Pour cela, deux approches : réduire le doute, réduire l’incertitude.

    Le doute est nécessaire.

    Le rejeter d’emblée, c’est renoncer à penser. Mais il faut le réduire. Descartes donne la meilleur solution : l’idée claire et distincte (nettoyée de tous les préjugés, erreurs, perceptions et passions qui interfèrent).

    L’incertitude doit être acceptée.

    Beaucoup rejettent l’incertitude par peur, paresse ou juste par principe (les politiques surtout). L’incertitude ne se combat avec la même méthode que celle qui combat le doute. Elle se réduit par la récolte des données, leur analyse et les calculs (projections). Martin Blachier, par exemple, suit cette voie.

    En résumé, le bon sens n’est pas une mauvais chose mais il connaît ses limites quand le doute et l’incertitude s’interposent. Il est possible d’approcher la vérité par les méthodes de réduction du doute et de l’incertitude. Néanmoins, il faut accepter l’idée que doute et incertitude font partie du problème et ne disparaissent jamais totalement, ne serait qu’à cause du facteur temps (tout change).

    Le bon sens qui prétend réduire la complexité d’un phénomène, voire le faire disparaître, n’est pas la voie suivie par le philosophe ou le scientifique.

    Le bon sens allié à l’Autorité peut déboucher sur le pire. La science qui ne doute jamais de son savoir set aussi dangereuse.

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