Pauvre Ségoléne, condamné à se foutre à poil pour récupérer des voix centristes, dont elle n’aurait pas eu besoin si tout s’était déroulé comme elle l’espérait !
1) Le fameux débat a fait un flop. Les marchands de soupe de la Presse française, une Presse dont on oublie trop souvent qu’elle n’est qu’un commerce, comme la vente des slips et des chaussettes, voulaient faire un scoop, ils ont fait un bide. Un de plus.
2) Les instituts de sondages continuent à sous-estimer systématiquement le score de Sarkozy, tout comme avant le premier tour.
3) Le vote des français de l’étranger emportera la décision.
Il n’y aura pas, bien sûr, d’ouverture vers le monde arabe, qui n’a rien d’Européen et qui n’a rien à offrir à l’Europe, sinon sa misère, sa violence, ses excédent de populations, et qui est dores et déjà entré en convulsion.
L’ouverture vers l’Est est d’ailleurs une des conséquences de la faillite du Sud !
La politique étrangère de la France devra donc se redéployer vers l’Est, pour se mettre à l’unisson de la politique étrangère européenne, telle que la définiront nos partenaires danois, allemands, anglais, estoniens, hongrois, tchèques, belges, néerlandais, norvégiens, polonais, etc, qui s’en foutent pas mal du « bassin méditerranéen ».
La seule autre hypothèse étant que la France se retire d’une Europe où elle ne parviendrait décidemment pas à accorder ses violons avec ceux des autres sur les principaux sujets, tel que l’indépendance de la banque centrale, la constitution européenne, ou l’adhésion de la Turquie, pour prendre quelques exemples !
Cette hypothèse n’est pas à écarter, car l’expérience montre désormais que notre pays n’est pas en mesure d’imposer ses vues à Bruxelles, quel que soit le domaine considéré, et la question se posera donc fatalement un jour de savoir s’il faut rester dans une Europe où les principales décisions se prennent à Bruxelles et non plus à Paris.
La France, qui est l’homme malade de l’Europe, se déchirera en deux ce jour là.