Hervé Hum

Bonsoir Alinea,

je ne sais pas si vous lirez ce commentaire mais tant pis, je l’ecris pour moi même !

On peut, comme l’a un jour décrit Derrida, faire l’expérience de son humanité lorsqu’on se tient nu devant son chat.

C’est bizarre mais cette phrase me donne l’impression d’avoir été écrite pour dire le contraire de la conclusion que l’auteur de l’article en donne (ou que vous lui faites donner !). En me mettant nu devant mon chat, c’est mon animalité qui apparait puisque je n’ai plus les artifices des habits pour masquer et ignorer mon animalité. L’humain est donc un animal. Le darwinisme consiste à faire de l’humain une espèce animale au même titre que les autres.

En fait, tout l’extrait que vous recopiez ici me paraît ainsi, contradictoire.

Donc, de mon point de vue, l’humain est bien cet animal que l’on distingue des autres par l’ajout du verbe Etre, avec un majuscule pour caractériser sa qualité de sujet. Sujet/verbe dans le droit fil de qui vous savez où la mature physique est indéfinissable. Si pour l’humain sa nature physique, animale, est défini, sa nature d’Etre ne l’est pas ce qui explique et justifie le fait que « nous sommes toujours divisés par des questions intra-humaines de justice... »

En fait, le jour où la dualité entre l’Etre et l’humain fusionnera véritablement et fera de l’humain le cadre strict de l’expression de l’Etre, les divisions intra-humaines cesserons.
Car, la volonté de domination et de pouvoir nait de l’humain à vouloir faire de l’univers sont cadre d’expression de son Etre. En d’autres termes, lorsqu’il intériorise le monde extérieur sans séparer le soi du non soi.

Chacun est seul en soi et soi avec les autres et non seul au monde et le monde contre soi !

Alors contrairement à la chanson on ne se rend pas compte qu’on est seul au monde, mais qu’on est seul en soi. Et cette simple reconnaissance peut être très dur, voir impossible à accepter ou atteindre.

bonne nuit

Bonsoir Psain, sans doute que la paix serait de revenir aux frontières de 1967, mais doit on oublier les accords d’Oslo ?

Non, en fait, une fois éliminé Rabin et Arafat la politique des extrémistes à pris le dessus. Notez bien que les extrémistes israéliens et palestiniens se sont parfaitement entendu sur leur volonté d’en découdre. C’est la politique du pire et à ce jeu là, il n’y a pas de bon palestiniens contre les méchants israéliens mais des méchants de chaque bords prenant en otage leur propre peuple pour assouvir leur haine de l’ autre et leur propre égo.

Avant 1967, les palestiniens étaient en force pour négocier l’existence de 2 Etats et ont choisi de suivre la ligue arabe dans la guerre, qu’ils ont perdu. Aujourd’hui, c’est Israël qui est en force pour négocier véritablement, mais choisi le pourrissement et la guerre parce que le vainqueur pense toujours pouvoir en gagner davantage. Encore une fois, c’est toujours au vainqueur de savoir faire des concessions pour établir une paix durable car le vaincu ne peut lui que se soumettre ou périr.

Tiens, je profite de la mi temps pour vous répondre.

La constance d’Israël est son goût prononcé pour les rapports sado masochiste. Finalement c’est un peuple qui n’est heureux et ne trouve de sens à son existence que dans la souffrance pour sublimer ses moments de paix. Rabin et sa paix était donc insupportable. Et cela fait 3 200 ans qu’il aime ça. A moins que ce soit son bon Dieu. Alors, même si le vent tourne, même si Israël devait être rayé de la carte, son peuple n’en trouverait qu’une jouissance extrême.

Imaginez que ce peuple ayant souffert le martyr avec l’Allemagne nazi pratique les mêmes méthodes que sont les ghettos palestiniens, la traite d’organes, la population en arme et état de guerre permanent, le culte de la race supérieure...

Bref, Israël n’est heureux qu’en état de guerre pour pleurer ses enfants sur le mur des lamentations.

Triste peuple en vérité !

PS : Ce commentaire vous est tout particulièrement destiné...

Perso, je ne m’intéresse plus guère à ce conflit dont j’en ai fait le tour il y a déjà 8 ans et auquel cet article n’apporte malheureusement rien de neuf.

Reste une chose, c’est qu’Israël ou du moins ses dirigeants, font une monumentale erreur stratégique. En effet, c est lorsque l’on est en position de force qu’il faut savoir faire des concessions et non lorsque on est en position de faiblesse (ce que Rabin savait en bon stratège). Ceci car en position de faiblesse, les concessions n’en sont pas, ce sont des soumissions.

Israël a laissé passer sa chance de faire ces concessions qui lui auraient permises de faire une paix durable avec ses voisins, alors qu’aujourd’hui, ceux ci attendent que le vent tourne... Et le vent tourne toujours !

Bon article...

Donc, une expérience d’un an qui vaut la peine d’être vécu pour son coté exotique et apprendre l’anglais !!!

Mais cela me fait penser à ces annonces d’emplois attrape nigauds pour aller vendre des brioches en porte à porte...