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Hervé Hum

Hervé Hum

Chacun doit être son dernier maître et son premier disciple. Telle est ma devise. Ma conviction est que nous sommes devant la porte d entrée d une nouvelle dimension de conscience d être. Soit nous y entrons, soit nous périssons. Cette porte s'est ouverte fin 2012....

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  • Premier article le 17/07/2012
  • Modérateur depuis le 01/08/2012
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Derniers commentaires



  • Hervé Hum Hervé Hum 2 octobre 2012 23:58

    Je partage totalement la définition de l’écrivain Albert Memmi. C’est celle que je m’apprêtait à donner avant de lire le commentaire. Définition que je recopie encore une fois

     " Le racisme est la valorisation généralisée et définitive , de différences , réelles ou imaginaires, au profit de l’accusateur et au détriment de la victime, afin de justifier ses privilèges ou son agression".

    Le racisme voulait se justifier par le spécisme et c’est ce que la génétique réfute en absolu. L’humain justifie moralement sa domination sur les autres espèces vivantes par la religion, hors, celle ci ne reconnait que le spécisme pour justifier la domination de l’humain sur les autres espèces vivantes car elle établi une différence absolu entres elles et nous. Hors mis cela, ne reste que la contrainte par l’usage de la force car sans le support de la religion il n’y a aucune justification morale à l’humain pour dominer quelconque autre être vivant.

    Le racisme en lui même ne saurait donc justifier une discrimination d’une population sur une autre autrement que par le seul usage de la violence.

    Et c’est exactement ce que l’on peut constater ! Le racisme est invoqué systématiquement pour générer la violence sur une population donnée quand elle tente de la justifier. La différence fondamentale avec la xénophobie c’est que cette dernière se passe de toute justification pour rejeter l’étranger. La xénophobie est le rejet de l’étranger en général. Autrement dit, un xénophobe n’est pas forcément raciste et inversement.

    Suivant la définition d Albert Memmie, éliminer le racisme se fait, non par l’élimination des différences, mais par la perte d’en tirer profit au détriment de l’autre. C’est à dire lorsque la différence devient atout et non handicap, allié et non ennemie, de telle sorte qu’il ne subsiste plus aucun argument justifiant le rejet d’une population donnée.

    Et le paradoxe est que pour arriver à ce résultat, soit de préserver les frontières culturelles garantes de la diversité humaine et de la paix sociale entre les peuples, il faut supprimer les frontières nationales entre tous les pays.



  • Hervé Hum Hervé Hum 30 septembre 2012 23:52

    Cher auteur,

    Les pauvres ont besoin des riches pour (les forcer à) travailler et les riches besoin des pauvres pour (les porter à) ne pas travailler.

    Entre les deux il y a des travailleurs qui portent leur travail sans y être forcé. La fameuse classe moyenne.

    Tant que celle ci croira en la nécessité du pauvre et du riche,le système perdurera. Lorsqu’elle prendra conscience qu’elle n’a nul besoin et du pauvre et du riche pour porter son travail parce qu’elle le fait déjà sans y être forcé, alors et alors seulement, le pauvre et le riche auront cessé d’exister.



  • Hervé Hum Hervé Hum 29 septembre 2012 21:41

    Bonsoir Machiavel

    Nous nous comprenons très bien.

    Juste qu’en la circonstance vous aurez compris que je ne veux pas faire l’analyse, je vous la laisse.

    Ceci dit, et en forme de clôture du dialogue, l’esclavage était défendable... Au passé, pas au présent. De même qu’il y a certaine choses défendables pour le futur que l’on appelle aussi utopie. L’excision comme l’esclavage sont de ces choses qui ne sont pas défendable au présent mais ne sont que des persistances du passé. Cela parce qu’aucune dialectique justifiant ces pratiques (sans l’aide de l’ignorance) ne résiste à leur condamnation autrement que par l’usage de la violence. Bref, mon message précédent ne faisait que souligner les limites du dialogue, soit les extrémistes. Ces derniers, peu leur importe la dialectique, seule importe leur dictature, or, l’extrémisme n’est jamais que l’exception dans la règle. Leur force réside donc non pas sur leur dialectique mais sur leur activisme extrême avec pour armes principales l’ignorance et la peur. Qu’on soit africain ou occidentaux, nous sommes tous égaux devant ces méthodes et donc tous égaux pour y répondre.

    En d’autres termes, vous avez raison pour la règle (la majorité des gens) et tort pour ce qui est de l’exception (une extrême minorité). Mais l’exception étant un principe de vie, il faut l’accepter sans pour autant se laisser commander par elle, ici ou ailleurs  !

    Bon we



  • Hervé Hum Hervé Hum 28 septembre 2012 21:31

    Bonsoir Machiavel,tout d’abord je loue votre tempérance et je ne doute pas que vous êtes contre l’excision et peut être luttez bien plus qu’en parole.

    J’ai caricaturé la société matriarcale, sciemment, uniquement relativement au sujet qui nous intéresse. Cette dernière ne justifie en aucune manière l’excision, le nombre de sociétés matriarcales existant à travers le monde le prouvant sans ambiguïté. 

    Ensuite, si les documentaires ont été écrits par des occidentaux, les témoignages étaient ceux de femmes africaines.

    Toute pratique est elle défendable ? Non, l’esclavage était une pratique traditionnelle mais n’est pas une pratique défendable. L’usure est une pratique ancienne, mais n’est pas une pratique défendable. Ce sont des pratiques agressives par essences car fondé sur la volonté d’exploitation et d’asservissement. Le colonialisme est une pratique qui à fait naître toutes les cultures et civilisations mais n’est plus une pratique défendable. Etc...

    L’excision selon Anta Diop,proviendrait de l’Egypte ancienne pour les raisons que vous savez. Mais si l’on pouvait revenir en ce temps là, je miserai ma chemise que l’on y trouverai derrière tout ce simulacre de rituel rien d’autre que le délire sexuel d’un homme qui à l’instar d’un empereur de Chine trouvait plus excitant un sexe de femme ainsi mutilé.

    Je respecte la tradition et défend le sacré. Dans ce sens, la circoncision peut se défendre en ce qu’elle ne mutile pas véritablement le sexe de l’homme et de la femme. En ce sens, on peut parler de rituel. Mais toujours en ce sens, la plupart des pays d’Afrique où est pratiqué l’excision sont de confession soit musulmane soit chrétienne et les deux interdisent l’excision. Seule la circoncision est défendable.

    Vous vouliez des arguments ? En voilà quelques uns, mais si vous pouvez espérer convaincre un extrémiste, pour les autres il n’y à que la force.

    Excellente soirée



  • Hervé Hum Hervé Hum 28 septembre 2012 16:35

    On ne sera jamais d’accord Machiavel.

    Les exemples et documents que j’ai pu lire ou visionner donne une image inversée de la votre.

    Une société matriarcale en Afrique consiste surtout à faire travailler la femme, l’homme se consacrant à la chasse et à la guerre.

    Caricatural certes, et très simpliste j’en conviens, mais le sujet est tout simple, l’excision trouve t’elle une justification traditionnelle défendable ? La réponse est absolument non.

    Les exciseuses ne défendent pas la tradition mais leur gagne pain. Les anciennes ne défendent pas la tradition mais la continuité de leur propre souffrance. Quand aux hommes, ils veulent des vierges, des femmes travailleuses et qui ne vont pas voir ailleurs. Pour eux, une femme excisé est une garantie et sont prêt à payer cher cela, les autres ne valant pas grand chose. Après ils peuvent effectivement dire qu’ils ne l’imposent pas. Voilà toute la tradition.

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