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Cosmic Dancer

Cosmic Dancer

"Lire est considéré comme un acte d’amélioration de soi."

Tableau de bord

  • Premier article le 17/04/2007
  • Modérateur depuis le 23/07/2008
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Derniers commentaires



  • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 29 mai 2007 18:27

    @ Bernard Dugué

    Autant j’apprécie vos articles, autant précisément les discussions ici ne sont pas une confusion entre le droit et la morale, mais bien une série de questionnements on ne peut plus légitimes sur leur interaction. S’y mêlent en outre des propos plutôt confondants et parfois éclairants sur des sujets de société voire de politique.

    Un juriste à lui seul n’éclairerait pas tout ça, même le meilleur d’entre eux.



  • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 29 mai 2007 18:20

    @ Lambertine

    Si pour vous, c’est une question de temps, ses histoires d’amour se sont déroulées, avant Bertrand Cantat, entre 1981 (R. Kolinka) et 1998 (S. Benchetrit), voire 2001 (B. Cantat), ce qui correspond non pas à dix ans, mais à quasiment vingt ans de vie. En vingt ans, il est vrai, elle a eu quatre enfants d’hommes différents. Disons qu’elle a vécu en brûlant la chandelle par les deux bouts - j’en vois d’ici qui ricanent, mais j’aime bien cette expression. Vous n’avez pas le droit de l’en blâmer.



  • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 29 mai 2007 18:07

    @ Bourricot

    Ne confondez pas les questions sur la peine à effectuer avec un symptôme révélant de la haine, je vous prie. C’est pas vraiment républicain, comme argument, ça n’amène aucune discussion. Si d’aucuns jugent populeux ceux que cela dérange de voir libérer cet homme (ou un autre) après quatre ans - même si la loi lui en accorde le droit, et même si, dans l’idéal absolu, ce que vous dites est tout à fait juste -, demandez-vous ce qui, profondément, en est la cause.

    Ça, ce serait républicain. Considérer en face une telle question - et je me dois de répéter ici encore que je suis contre la peine de mort, sinon je vois l’argument arriver illico.

    Nul désir de vengeance, nul sentiment de haine. Une volonté de justice. Et que la peine décrétée soit effective.

    Si vous voulez qu’on parle des problèmes généraux de libération avant terme et de récidive en matière criminelle, je ne pense pas que ce soit le lieu.

    Ce dont je vous parle, c’est du besoin profond que nous, humains, éprouvons, même en empathie triste avec les deux protagonistes de ce drame, de voir appliquer la sentence.

    Etre républicain ne signifie pas baigner dans la méconnaissance des rouages profonds du fonctionnement de la plupart des gens. Ça ne signifie pas ne pas reconnaître l’horreur et la dureté de l’ensemble. Ça ne signifie pas manquer de fermeté.

    La loi et la justice nous préservent de la barbarie. Nous avons besoin d’elles. Et nous avons besoin que leur parole en première instance ne soit pas remise en cause, surtout, ai-je envie de préciser, sur un laps de temps si court dans une vie. Au risque, encore, de recevoir les pires insultes.



  • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 29 mai 2007 17:35

    @ El-Max

    Votre commentaire me touche, parce que finalement, lorsque vous dites que pour vous Noir Désir est mort et que si B. Cantat devait apporter à l’humanité une nouvelle pierre, il le ferait plutôt mieux en retournant à l’anonymat, nous disons un peu la même chose : nous parlons de la mort. Celle de M. Trintignant, en premier lieu, celle du chanteur de ND en second lieu, mort à lui-même et mort en lui suite à son acte - j’ai toujours pensé que si l’on tue quelqu’un, on meurt soi-même. C’est une partie de ce que je tente d’exprimer ici, lorsque j’évoque la dignité qu’il y aurait à ne pas demander cette réduction de peine. A accepter la lourdeur de ce châtiment, puisque ç’en est un, quitte à faire hurler trop de bonnes consciences ici même. L’accepter en tant que tel, comme une charge à porter, comme une responsabilité à assumer jusqu’au bout.

    Sur le fait que la justice a tranché et qu’elle offre la possibilité de sortir de prison avant la fin de la peine prononcée, je m’autorise juste à considérer que cette remise de peine serait franchement mal venue quand au même moment il est question de durcir la loi sur les violences.

    Je sais, cette prise de position, que d’aucuns prennent pour un désir de vengeance (faut-il avoir l’esprit borné !) ne paraît pas spécialement généreuse. Mais ôter une vie et en briser plein d’autres est un acte trop grave pour que l’on puisse, à mon avis, considérer « avoir payé », comme dit l’auteur, après quatre ans d’abnégation. Et à quoi correspond cette « générosité » qui voudrait ignorer le temps ? Ce temps symbolique, justement, vécu en cellule, en repli, en marge de la vie de tous les jours qui fut enlevée à l’autre ?

    Quand bien même il paraît évident que la douleur de B. Cantat le pourchassera à vie.



  • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 29 mai 2007 16:54

    @ Lambertine

    Je ne considère pas personnellement Marie Trintignant comme une sainte, mais comme une femme morte suite aux coups portés sur elle par son compagnon.

    Pour ce qui concerne sa psychologie, je laisse aux commentateurs la qualifiant d’hystérique le soin d’en juger, puisqu’ils semblent détenir des vérités que pour ma part je ne connais pas. Pas plus que sur Bertrand Cantat. Leur histoire dramatique m’a toujours semblé suffisamment terrible et triste pour que je refuse le jeu du psy qui semble être le lot et admis comme l’argument suprême de la plupart des internautes sur ce fil. Et quand bien même elle eût été exaspérante...

    Pour ce qui est des familles recomposées, il ne me semble pas que l’on fasse grief aux veufs de reconstuire une famille, peut-être avec une femme ayant eu des enfants, auquel cas il peut y avoir, dans une même cellule, deux mères et deux pères et au final trois couples géniteurs. Ou que le simple fait d’avoir des enfants de ne serait-ce que deux femmes différentes dérange nos contemporains et valent à ceux-ci de se faire analyser comme des « instables » borderline (surtout s’ils aiment boire des pintes ou des canons).

    Mais il semble, à lire les louanges adressées à l’auteur, dont j’apprécie souvent l’esprit des articles, que pas une question ne peut être posée d’ordre juridique ou métaphysique, à travers l’exemple de B. Cantat, qui est le sujet du papier, sans déclencher les foudres des admirateurs de celui-ci, persuadés d’avoir non seulement le monopole du coeur et de la conscience, mais aussi celui du goût littéraire.

    Un peu pénible, tout ça.

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