La loi du plus fort n’est pas le fondement de la civilisation ! C’est même archaïque, préhistorique. Si vous plantez votre voiture, votre assurance remboursera grâce à la mutualisation des risques ; si vous tombez malade et que vos soins s’avèrent longs et coûteux, la sécu paiera (je passe sur les détails et les mutuelles), ça s’appelle la solidarité. Si on vous casse la gueule, allez-vous demander l’aide de la police et de la justice, ou allez-vous approuver en disant « ils ont raison, ce sont les plus forts » ?
Il y a longtemps que le principe de la solidarité et du partage des risques a remplacé la loi du plus fort : même dans les sociétés primitives, la notion de justice est déjà connue. Toute la marche vers des organismes internationaux est une lutte et une réflexion vers plus de justice : ONU, OMC, FMI, tribunaux internationaux, aide humanitaire. Alors pourquoi accepter cette loi du plus fort dans les langues ? C’est un domaine comme un autre des relations internationales qui doit faire l’objet comme les autres d’une réflexion.