« Les oppositions n’ont plus de boussole ». Par cette formule, l’ancien maître des horloges se voudrait aujourd’hui maître des boussoles. Il incite vertement ses amis de droite à pointer l’aiguille, non plus vers le Nord, mais vers sa Glorieuse personne. « Messieurs, Mesdames, le roi danse ! »
La principale boussole, c’est le Peuple : « vox populi vox dei ». Celle de Macron, c’est son credo obsédant « touche pas à mes riches ! »
Il est vrai que les oppositions ne défendent pas toujours bien les intérêts du peuple mais se montrer autoritaire et sourd au point de ne pas même écouter François Bayrou qui propose de taxer les hauts dividendes et de réviser cette réforme injuste et trompeuse, c’est un signe de radicalisation caractérielle.
Les oppositions n’ont plus de boussole mais les macronistes n’en ont qu’une : c’est leur maître ! Retirez Macron de l’équation et ils ne sont plus rien du tout. Quelques survivants se vendront au plus offrant...