Un des freins les plus importants à la construction d’une identité européenne, c’est la barrière de la langue. Notre diversité linguistique est une richesse, mais des citoyens doivent pouvoir se comrpendre et discuter entre eux, sinon ce ne sont pas des citoyens et ce n’est donc même pas une fédération. Aux USA, pays dont la structure se rapproche de l’UE telle que l’imaginent certains, les gens comuniquent en anglais, éventuellement en espagnol, langue qui revendique chez eux le statut de deuxième langue nationale.
Donc, une des plus importantes questions européennes, paradoxalement totalement occultée par les médias et les dirigeants, est : voulons-nous d’une Europe anglophone ?
Une deuxième question est : voulons-nous la vérité ?
La vérité, c’est que l’UE est déjà anglophone (la quasi totalité des organismes de coopération, des sites Internet européens, des documents, etc.), malgré les injustices et les inconvénients majeurs que cela représente.
Un article récent d’AV parlait de l’intelligence collective : elle a ici une bonne occasion de s’exercer...