La tarte à la crème électorale, pauvre rigolo socialiste
Les 35 heures ne coûtent rien aux entreprises (la part du
produit intérieur brut de l’entreprise dévolue aux salariés a baissé de 10%
depuis les 35 h, cependant que les dirigeants encaissaient 50% de plus.). Les
35 h ont un corollaire qui a apporté de la compétitivité : une importante
flexibilité qui permet des adaptations en temps réel au carnet de commande.
C’est une formidable modernisation. On n’a pas fait ce cinéma après l’évènement
des 40h, puis des 39, ni lors de la mise en place des congés payés. Il s’agit
d’un débat politicien dès que se profilent des élections.
Certes, l’Etat dépense pour les 35 h, mais l’Elysée et ses
ministères dépensent tellement plus en gaspillages. Le vrai problème est la
concurrence des salariés du monde entre eux. Le vieux slogan « Prolétaires
de tous les pays unissez vous » serait pour la première fois utile. Au
lieu de cela les syndicats de salariés se font mutuellement la guerre cependant
que les syndicats de patron sont unis et très efficaces contre les premiers,
sans se soucier vraiment de leur pays et de sa prospérité économique.