Avec votre pseudo, on pourrait s’attendre à un petit peu plus d’affirmation du droit individuel.
Il y a des riches ? Il y a des super riches ? Oui, est alors ? Personnellement, je m’en fous. Je m’en fous philosophiquement et économiquement. Le sujet de mon article, c’est qu’en est il de l’affirmation marxiste que certains politiques français continuent de bêler comme s’il s’agissait d’une vérité absolue selon laquelle les riches s’enrichissent et les pauvres s’appauvrissent. Car toute la doctrine idéologique des socialistes de filiation marxiste repose sur c postulat. SI l’Etat doit s’occuper d’économie, c’est à cause de cela, si l’Etat doit s’arroger la mission de redistribuer les richesses, c’est à cause de cela... Or, ce « cela » est faux. Dans les sociétés capitalistes, les pauvres sont de décennies en décennies (à part quelques accidents dus aux guerres, aux cataclysmes, aux spoliations ou à une crise d’étatisme) moins pauvres, tant en valeur absolue qu’en valeur relative.
Vous parlez de stagnation voire de baisse de revenus. Les baisses de revenus sont concentrés sur une partie de l’Europe qui connait, c’est vrai, actuellement une baisse significative de niveau de vie. Mais par rapport à quoi ? Par rapport à il y a deux ou trois ans. C’est un épiphénomène comme il y en a toujours et gageons, souhaitons, que d’ici une dizaine d’années, nous aurons à nouveau progressé. L’évolution du niveau de vie d’une catégorie de population ne se mesure pas d’une année sur l’autre mais en termes de générations. Etes vous plus ou moins pauvres que vos parents (à place équivalente sur l’échelle sociale) ? Maintenant je me permettrais de vous faire remarquer que la france qui est certainement le pays qui souffre le plus de la régression sociale actuellement (masquée par l’emprunt à tire larigot car l’Etat emprunte un tiers de son budget sur les marchés tous les ans, la France est le plus gros emprunteur) est aussi celui dont l’économie est la plus collectivisée. Que le pays qui détenait ce sinistre record auparavant est la Suède qui a paré aux effets de la crise en.... dé-collectivisant son économie...
Je n’ai donc pas de cécité sociale. La cécité est plutôt chez ceux qui répètent des slogans qui leur font plaisir ou en lesquels il leur fait plaisir de croire plutôt que de réfléchir.