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Michel Tarrier 20 novembre 2013 19:16
Michel Tarrier

Il tue le loup, il frappe l’âne, il caresse son chien et mange l’agneau, c’est l’homme !

Telle est, en une phrase, notre schizophrénie ordinaire à l’endroit des animaux, loin de tous les principes naturels et moraux.... Cette approche éminemment subjective qui atteint le plus haut degré du cynisme, avec ses variantes d’une culture à l’autre, interpelle quiconque possédant un minimum d’empathie et de sens de la relativité dans sa réflexion et son émotion. Tous les animaux sensibles se valent et c’est bien pourquoi voir en un veau des recettes de cuisine alors qu’ailleurs les bovidés peuvent être vénérés, accommoder de la viande de chien à une sauce chinoise alors que d’autres en font le plus charmant des compagnons, ou encore préférer voir du cochon dans son assiette plutôt que du cheval, ne résiste pas à un examen quelque peu approfondi de la question. On entrevoit de suite l’aspect psychopathique de cette éducation devenue conduite et garder des œillères en dégustant tranquillement son steak-frites, pendant que le chien dort à nos pieds, ne correspond pas à une normalité. Il y a des habitudes auxquelles il faut tordre le cou. Un retour à la raison s’impose afin retrouver un peu plus de conscience et envisager enfin des lendemains sans viande.



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