@Joséphine
Vous dites :« personne ne sait officiellement ce qui s’est produit sur place »
Non cela prendra du temps. Mais les preuves, les vidéos et les témoins aideront à établir la vérité chaque fois que c’est possible.
Mais vous méprisez votre règle puisque vous prétendez, vous, connaître sans attendre l’enquête, la seule et unique vérité officielle !
@alinea
Les Ukrainiens découvrent au fur et à mesure parce qu’ils ont d’abord exploré les villages avec prudence : risque que des tireurs soient restés et présence de mines et de pièges. N’étant pas nombreux pour explorer, il est aussi normal que les corps ne se retrouvent que peu à peu. En outre, de nombreux témoins vivants étaient sur place. Des preuves et des témoins, tout cela permettra de faire le clair cela prendra du temps.
@Joséphine
« Dans une guerre il faut toujours se méfier des images ».
C’est pourquoi, je me méfie particulièrement des vidéos montrées par les médias russes, habitués à truquer les images.
Les enquêteurs sur le terrain collectent les preuves patiemment...
@chantecler
Le maire a dit cela le 31 mars avant que l’on découvre les faits. Ensuite, il a fait de nouvelles déclarations. Par exemple le 4 avril ; je cite
Anatoly Fedoruk a ainsi dénoncé un « safari de la mort » mené par les troupes russes, « des hommes, des femmes, des enfants » aient été tués dans sa ville, « sans distinction ». Il a également estimé que le nombre de victimes était pour l’heure sous-estimé, avançant le nombre de 350 morts si l’on inclut dans le bilan les endroits de la ville n’ayant pas encore « été vérifiés ». Le maire de la ville a par ailleurs affirmé que des personnes « torturées » avaient été découvertes dans des caves.
Une femme enceinte tuée avec ses deux enfants
« Les Russes ont tiré à bout pourtant », a-t-il poursuivi au micro de BFMTV, tandis que certaines des personnes tuées se dirigeaient à vélo chez le médecin ou allaient faire leurs courses. Anatoly Fedoruk a cité l’exemple d’une femme enceinte, tuée avec ses deux enfants, alors que son compagnon tenait une pancarte sur laquelle il était écrit qu’ils allaient chercher de l’aide médicale. D’autres victimes se trouvaient les mains nouées dans le dos à l’aide d’un ruban blanc lorsqu’elles ont été découvertes. Ce tissu permettait aux Ukrainiens de s’identifier en tant que civils auprès des troupes occupantes.
En plus des victimes humaines, le maire de Boutcha a aussi évoqué les « pillages » commis par l’armée dans « toutes les maisons » de la ville.
@chantecler
Les enfants retrouvés morts étaient donc faux ? Les femmes retrouvées nues « empaquetées » à plusieurs après avoir été violées : faux ? Les traces d’ongles arrachés et de tortures diverses : faux ? Sans parler de tout ce que la télé n’a pas souhaité montré car c’est trop épouvantable.
Comment expliquer des cadavres de civils tués d’une balle à bout portant dans la tête avec les mains attachées dans le dos ? Comment s’y sont-ils pris pour se « suicider » de la sorte ?
@chantecler
C’est bien ce qui s’est passé autour de Kiev : un massacre sans nom. C’est l’abomination poutinienne dans toute son étendue inhumaine.
Vous venez vous-même de donner la bonne définition de ce massacre.
@Joséphine
Dans une guerre, il y a des morts dans les deux camps. Ce n’est donc pas un massacre. Vous persistez à répéter votre mensonge comme si vous pouviez convaincre qui que ce soit : pathétique.
En outre ce coup de rétroviseur sur le passé vous permet de faire une commode diversion sur la réalité de ce jour : la découverte de nombreux civils dont femmes et enfants massacrés, torturés, les viols.
@Joséphine
Voici votre mensonge : « Les ukrainiens du régiment Azof ont bel et bien tué 15.000 russophones dans le Donbass ».
C’est faux. Il s’agit de belligérants et non d’un massacre. Il y a eu á peu près le même nombre de tués dans les deux camps.
L’homme à tête d’algorithmes
L’homme a fondu sa conscience dans le gouffre chimérique du numérique. Les algorithmes ont forgé les neurones de l’homme nouveau qui ne pense plus par lui-même mais en réseaux. Il ne s’ouvre plus à la connaissance, à la science, à la philosophie mais il se referme sur des certitudes choisies pour lui par les algorithmes.
L’homme augmenté : l’algorithme est dans sa tête.
Il n’est plus qu’un terminal relié à d’autres terminaux et c’est bientôt le terminus.
Douter est vital, propager est viral.
La propagande veut dire « propager ». Or, quand on propage, on n’est pas dans une démarche patiente de vérification des faits et de transmission prudente de l’information, après confrontation éventuelle auprès d’autres personnes compétentes.
On propage pour créer un phénomène viral.
On dit désormais qu’une information est devenue virale. Propager répond le plus souvent à une envie de se mettre en avant, d’avoir le scoop, d’avoir du pouvoir sur les autres (les convaincre voire les tromper..). Propager n’est pas informer, c’est désirer produire un effet par une diffusion dont le bruit nous profite.
Le doute est nécessaire (Descartes), l’incertitude est inévitable (Montaigne).
Même après avoir passé l’information au doute de l’esprit critique, il demeure une part d’incertitude. Cette incertitude, nous devons l’accepter et ne pas lui substituer notre vérité sans nuance.
« Une croyance est insensible à l’information. »
Souvent l’information délivrée dans les médias ou sur les réseaux sociaux renforcent les croyances des personnes qui les reçoivent. La croyance est donc sensible à l’information.
L’information n’est le plus souvent qu’un message adressé à l’émotion ou aux préjugés.
La recherche objective, sincère, de l’information brute, vérifiée, permet de se faire une idée plus ou moins claire.
Le clivage « nous » / « les autres » nuit à la qualité de l’information car il pousse à penser par opposition et à considérer comme faux tout ce qui provient de ceux qui ne pensent pas comme nous et à renforcer « entre nous » la prétendue bonne vérité.
La démarche « nous » / « vous » suppose au contraire un mouvement vers les autres par le dialogue, la compréhension. Cette démarche d’ouverture permet une information validée, plus nuancée.
"Le répertoire de la Guitare Classique serait bien orphelin sans les chefs-d’œuvre légués par l’Amérique latine. » (Valérie DUCHATEAU)
Liste très détaillée des guitaristes de l’Amérique latine (pdf).
@Kaa
Ils serpentent entre les gouttes.
@CYRUS
« l’une des choses qui rend poutine sympathique ». On voit bien que ce ne sont pas vos enfants qui périssent sous les bombes...
@tobor
« Jusqu’ici, les russes n’ont pas menti »
Ce ne sont pas les Russes qui parlent mais Poutine tout seul. Et Poutine ment très souvent. Son peuple n’a pas le droit de dire autre chose que ce qu’il affirme. Personne n’a le pouvoir de vérifier quand il dit vrai et quand il ment. C’est le régime de la censure et de la répression.
L’opération Z comme Zelensky semble annulée mais l’opération O comme Odessa semble commencée. Pour brouiller sa stratégie, Poutine fait croire qu’il veut négocier. C’est pour gagner du temps.
« Les groupes se constituent dans un premier temps autour de convictions communes issues d’un même vécu... »
Ou bien on remplace « convictions communes » par intérêts communs et on comprend alors que les gens se font gruger parce que dans le groupe, une minorité dominante fait passer ses intérêts avant les intérêts généraux. Les convictions cèdent devant l’intérêt.
La « vérité » est constitutive de la cohésion du groupe. Une fois intégré au groupe, l’individu doit lui obéir au nom de cette vérité consacrée. La vérité collective (issue de l’intelligence collective, idée à laquelle je ne crois pas) est aliénante. Contrairement à la liberté qui ne cherche qu’à s’exprimer, la vérité se fixe des règles. La vérité obéit à un corpus de lois.
Pour préserver l’intégrité de sa pensée, l’individu doit se détacher de l’autorité, s’en méfier ou trouver des moyens de la contourner (faire mine d’obéir et penser librement).
Sans faire de comparaison abusive, cette Louiza me rappelle la Louise de Gérard Berliner. Ce n’est pas la même histoire mais dans les deux cas il y une vie de martyre et le poids du déshonneur...
@Orélien Péréol
« Je ne répands pas les idées qui divisent, dans une vision identitaire des personnes. »
Mais, je ne vous critiquais pas, je faisais une analyse philosophique à propos de l’homme en général.
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