@chantecler
Le maire a dit cela le 31 mars avant que l’on découvre les faits. Ensuite, il a fait de nouvelles déclarations. Par exemple le 4 avril ; je cite
Anatoly Fedoruk a ainsi dénoncé un « safari de la mort » mené par les troupes russes, « des hommes, des femmes, des enfants » aient été tués dans sa ville, « sans distinction ». Il a également estimé que le nombre de victimes était pour l’heure sous-estimé, avançant le nombre de 350 morts si l’on inclut dans le bilan les endroits de la ville n’ayant pas encore « été vérifiés ». Le maire de la ville a par ailleurs affirmé que des personnes « torturées » avaient été découvertes dans des caves.
Une femme enceinte tuée avec ses deux enfants
« Les Russes ont tiré à bout pourtant », a-t-il poursuivi au micro de BFMTV, tandis que certaines des personnes tuées se dirigeaient à vélo chez le médecin ou allaient faire leurs courses. Anatoly Fedoruk a cité l’exemple d’une femme enceinte, tuée avec ses deux enfants, alors que son compagnon tenait une pancarte sur laquelle il était écrit qu’ils allaient chercher de l’aide médicale. D’autres victimes se trouvaient les mains nouées dans le dos à l’aide d’un ruban blanc lorsqu’elles ont été découvertes. Ce tissu permettait aux Ukrainiens de s’identifier en tant que civils auprès des troupes occupantes.
En plus des victimes humaines, le maire de Boutcha a aussi évoqué les « pillages » commis par l’armée dans « toutes les maisons » de la ville.