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Les commentaires de Dominique Larchey-Wendling



  • Dominique Larchey-Wendling 3 mai 2008 10:01

    Oui la guerre d’Irak est lié au Peak Oil. Y a-t-il une chance pour que "vos amis les trolls" reconnaissent un jour cette simple évidence ?



  • Dominique Larchey-Wendling 3 mai 2008 09:25

    Vous êtes un idéologue parce que vous répétez en boucle : il n’y a pas de problème énergétique parce quoi qu’il arrive, le marché et le génie de l’homme nous sauveront du problème de l’énergie, ou encore, il suffit que l’énergie coûte assez chère pour que l’homme "invente" de nouvelle sources d’énergies.

    Contestez-vous qu’il s’agisse là de votre position ?

     



  • Dominique Larchey-Wendling 2 mai 2008 22:58

    Que cela mette à mal d’autres théories comme le pic du pétrole (dont je me garde bien de parler, d’ailleurs), c’est certain.

    La théorie du Peak Oil découle simplement du fait que l’homme consomme plus vite le pétrole qu’il ne se renouvelle, quelle que soit la manière dont il se renouvelle. Il n’y a pas besoin de supposer que les réserves de pétrole ne se régénèrent pas pour que la théorie soit valide. Juste qu’elles se régénèrent beaucoup trop lentement, ce qui arrive forcément avec une croissance exponentielle de la consommation, liée à la croissance exponentielle de l’économie, elle même liée aux besoins de rembourser des intérêts sur les dettes contractées sur les générations futures.

    Comme le dit Mike Ruppert : Until you change the way money works, you change nothing.

     

     



  • Dominique Larchey-Wendling 2 mai 2008 22:40

    @ l’auteur,

    Bon article. Je vous conseille la lecture de "Nous mangeons du pétrole".

    Concernant la part du pétrole dans le bilan énergétique mondiale, il me semble que c’est plutôt 30% (à égalité avec le gaz naturel). Le chiffre de 40 millions de barils par an ne devrait-il pas plutôt être de 40 milliards de barils par an (càd 110 millions de barils par jour). Si on en croit le PDG de total (maximum 95 millions de barils par jour) ou l’ex-chef d’exploitation de la Saudi Aramco, ce chiffre n’est pas atteignable. Actuellement, on est à 85 millions de barils par jour.

    Quand à sieur F. Lyon, inutile de trop vous investir en lui répondant, c’est un idéologue qui ne s’intéresse pas aux faits. Seul compte la préservation de son idéologie.

    Pour ma part, j’aurais tendance à suivre le pronostic de Matthew Simmons (banquier d’affaire spécialisé dans les projets d’exploitation pétrolière et auteur de l’excellent "Twilight in the desert") : quand Ghawar déclinera, Peak Oil sera atteint.

     

     



  • Dominique Larchey-Wendling 29 avril 2008 23:13

    @ l’auteur,

    Vous mélanger des problèmes réels comme celui des ressources alimentaires déclinantes/saturantes avec des fantasmes et des explications foireuses.

    L’essor des agrocarburants n’est pas lié à l’écologie mais à la dépendances de l’Occident au pétrole Moyen-Oriental grandissante avec le déclin attendu de la production mondiale de brut.

    Les OGM ne sont pas une solution au problème de la faim. La nourriture est une source d’énergie pour le corps humain. L’ADN n’en est pas une. Les OGM auront toujours besoin de ressources pour pousser comme des engrais, de pesticides pour les protéger, de l’eau pour les irriger, des surfaces agricoles pour les faire pousser, du soleil etc ... Les OGM ne permettront pas de nourrir plus avec moins de ressources. Leurs rendements peuvent paraître meilleurs parce qu’on calcule des rendements financiers et non des rendements énergétiques.

    La surpopulation est un problème réel. Il n’a pas de solution technologique. La technologie, si elle nous sauve ce coup-ci, ce dont je doute fortement, n’aura au mieux pour effet que de faire croître encore plus la population à moyen terme, transformant un problème très grave aujourd’hui en cataclysme demain.

     



  • Dominique Larchey-Wendling 29 avril 2008 17:27

    Pour l’instant, les guerres c’est l’Occident qui les déclenche. Pas l’Irak. Pas le Liban, pas la Syrie pas l’Iran. Je ne vois pas pourquoi ni devrions partir en guerre à cause des centrales atomiques de l’Iran. L’énergie atomique est un droit pour tous les pays signataires du TNP dont l’Iran est signataire. L’enrichissement de l’uranium aussi est un droit. Seule la fabrication de bombes est interdite (et l’enrichissement à des taux militaires, je n’ai plus la limite exacte mais elle est doit être autour de 10-15% U235/U238).

    Les guerres sont déclenchées pour le contrôle du marché des hydrocarbures et assurer l’hégémonie américaine. Le reste : démocratie, droits de l’homme, de la femme, terrorisme, islamisme, ... c’est du blabla pour les gogos.

    Et les vrais ennemis des USA sont donc ses concurrents potentiels sur l’accès aux ressources, c’est à dire la Chine, la Russie et surtout : nous l’Europe.

     



  • Dominique Larchey-Wendling 29 avril 2008 16:17

    Bien-sûr que non. L’occidentalisme, c’est la guerre pour le contrôle des ressources. La démocratie n’est pas incompatible avec la guerre. Mais il y a d’autres démocraties en dehors de l’Occident et certains membres ou alliés de l’Occident ne sont pas des démocraties, voir même sont des dictatures.

     



  • Dominique Larchey-Wendling 29 avril 2008 15:05

    @ l’auteur,

    Il faudra tous convaincre que maintenant l’ennemi c’est bien le terrorisme islamique plus que tout autre chose.

    N’importe quoi. Le plus grand danger, c’est les guerres pour le pétrole et pour le gaz au Moyen Orient. Le terrorisme est la justification à ces guerres. Point.

    Le vrai danger c’est l’Occidentalisme, et en particuliers notre subordination à cette idéologue guerrière.

     



  • Dominique Larchey-Wendling 21 avril 2008 11:55

    Chalmers Johnson qui a bien étudié l’empire des bases militaires américaines par de Keynésianisme militaire assez similaire à la politique industrielle allemande des années 30.

     



  • Dominique Larchey-Wendling 18 avril 2008 12:41

    Pour votre information, oui je suis Dominique LW qui intervient de temps en temps sur Reopen. Mais je ne suis pas membre de cette association : je n’ai pas de carte. Reopen est une initiative que je soutiens et pour laquelle j’ai de la sympathie, comme en témoigne les articles que j’ai pu publier sur AV d’ailleurs. Je ne me cache pas comme vous pouvez le constater. Vous croyez vraiment que la diabolisation va marcher ?

     



  • Dominique Larchey-Wendling 16 avril 2008 16:21

    Il faut arrêter le délire sur ce champ de pétrole. Il est grand certes mais ce n’est pas le plus grand du Monde. Le plus grand c’est Ghawar en Arabie Saoudite. Le deuxième c’est Canterell au Mexique. Tout dépend de la manière et surtout du débit de pétrole qu’on pourra en extraire. D’autre part, il ne représente en quantité qu’une année de consommation mondiale de pétrole. Alors il faut se calmer.

     



  • Dominique Larchey-Wendling 16 avril 2008 15:16

    Cela fait quarante ans que l’on nous explique qu’il n’y a plus que pour quarante ans de pétrole. Et cela fait quarante ans que l’offre et la demande restent équilibrés. Pourquoi un financier investirait-il son argent pour prouver que nous pouvons aborder ce siècle sans risque de pénurie alors qu’en faisant le moins de prospection possible il gagne au loto tous les jours ?

    C’est normal, vu qu’on ne stocke pas le pétrole : il est très bien stocké là où il se trouve depuis des millions d’années. Sauf dans de "petits" buffers pour prévenir de choc temporaire (réserves stratégiques). Les courbes de production et de consommation sont forcément similaires (leur intégrale est la même aux réserves stratétiques près qui ne représentent que quelques mois de consommation mondiale).

    Ce qui se passait jusqu’à récement, c’est que c’était le demande qui déterminait l’offre : plus on en avait besoin, plus on pompait rapidement, comme dans le réservoir d’une voiture par exemple. Avec le Peak Oil, ce schéma n’est plus possible même s’il reste encore énormément de pétrole sous terre. Et c’est la production qui déterminera la consommation avec des effets très puissants sur les prix, sans parler de risques de pénuries si on protège certains secteurs (militaires, transport alimentation et énergie, agriculture), ce qui est très probable. Les couts du transports des marchandises non vitales pourraient exploser, sans parler du transport aérien des tourristes qui va probablement être éradiqué sauf pour les ultra-riches.

     



  • Dominique Larchey-Wendling 16 avril 2008 15:02

    @ Renaud,

    Je ne sais pas s’il est justifié de confondre F. Lyon et Lerma même si leur rhétorique est souvent comparable smiley

    Il est clair que le "marché" du pétrole est le plus opaque qui soit vu que le pétrole est la source principale du pouvoir au 20ième siècle et sans doute pour le début du 21ième aussi. Sans le pétrole, il n’y aurait pas d’empire américain. Ce marché n’est absolument pas libre comme le montre les manipulations diverses sur son cours qui ont eu lieu durant l’Histoire, les guerres pour son accès etc ...

    Maintenant, ce n’est pas parce que c’est opaque qu’on ne peut pas se forger un avis éclairé. La notion de Peak Oil définie par King Hubert est incontestable à partir du moment ou on admet que le pétrole se trouve en quantité finie et non renouvellable (à l’échelle de temps des civilisations humaines) : on le consomme infiniment plus vive qu’il ne se régénère. Le Peak Oil a été observé aux Etats-Unis au début des années 70 ; depuis, la production américaine n’a cessé de chuter et la puissance de l’Amérique décline avec.

    La théorie du pétrole "abiotique" est censée soutenir l’hypothèse d’un pétrole régénéré en grande quantité dans les entrailles de la Terre ce qui lui ôterait le caractère de ressource finie/limitée. Cette théorie n’est pas très crédible (peu de géologues la soutiennent). Nul doute que l’on puisse trouver du pétrole en grande profondeur ou de nouveaux gisements inexplorés. Mais ça n’est pas ça la théorie abiotique. Il me semble qu’elle est fondée sur l’observation du phénomène suivant. Certains (quelques uns) champs de pétrole se sont remis à produire après qu’on ait arrêté leur exploitation un certain temps, comme si le pétrole avait été régénéré. Mais il peut y avoir de multiples explications à ce phénomène ; explications qui n’ont rien à voir avec "ce nouveau pétrole viendrait d’un réservoir géant des entrailles de la Terre."

    Le pétrole fonde notre économie et notre modèle de développement, voir notre suprématie Occidentale. Beaucoup ont naturellement envie que ces "bienfaits" ne s’arrêtent pas et que l’on ne découvre pas la grande supercherie : nous ne sommes pas plus intelligents que les autres peuples de la Terre. Notre prospérité est fondée sur notre accès privilégié à cette ressource et à notre volonté de défendre cet accès privilégié, par la duperie ou par le sang s’il le faut.

    Alors on préfère naturellement croire aux miracles : un nouveau champ géant par ici, une nouvelle technique d’exploitation par là, un moteur plus efficace, etc etc ...

    Le Peak Oil est une notion très simple fondée sur une hypothèse assez basique. Il y a une quantité limitée de pétrole à notre disposition. Personne ne remet vraiment en cause cette hypothèse sauf les illuminés du pétrole abiotique. Quand à la quantité disponible, on commence à en avoir une idée assez précise pour fixer un seuil que la production journalière mondiale de pétrole ne pourra pas dépasser : 95-100 millions de barrils par jour (Total). La valeur exacte étant inconnue bien-sûr. La date du Peak fait donc débat mais pas son existence, bien que certains utilisent d’autres terminologies comme "plateau" ou ’undulating plateau" mais c’est la même notion qui se trouve derrière : Peak Oil n’a jamais voulu dire fin du pétrole. C’est juste la fin du pétrole bon marché.

    Pour terminer sur Colin Campbell, il dit que le Peak n’a rien de vraiment terrifiant. Ca ressemblera plus à un ballon des Vosges qu’au Pic du Midi. Ce que est terrifiant, c’est la décroissance de la production de pétrole que suivra inexorablement ce Peak ... ce qui fait peur, ça la fin contrainte de la croissance et donc la fin du modèle de développement qui est fondé sur elle et qui assure notre prospérité relative, notre bien-être et notre domination. Voilà la source de tous les mensonges sur ce sujet. En 1945, le département d’Etat Américain décrivait le pétrole comme "a stupendous source of strategic power, and one of the greatest material prizes in world history." (une source prodigieuse de pouvoir stratégique et l’un des plus grands trophés matériels de l’histoire de l’humanité.)

     



  • Dominique Larchey-Wendling 16 avril 2008 12:29

    Oubien une succursale d’Al Qaida au Brésil ... smiley





  • Dominique Larchey-Wendling 15 avril 2008 23:25

    @ lerma

    même si le but de guerre était de renverser des dictateurs criminels perdus dans une fuite en avant militaire

    Soyez au moins honnête avec vous-même, dites prétexte officiel au lieu de but.

     



  • Dominique Larchey-Wendling 15 avril 2008 23:22

    @ F. Lyon

    Comme d’habitude, vous nous servez les "profondes" réflexions des économistes de la Terre plate. Hélas, l’argent n’est pas de l’énergie et ce n’est pas parce qu’un gisement devient financièrement rentable qu’il le devient d’un point du vue du bilan énergétique (rapport entre énergie nécessaire à la production et énergie obtenue par cette même production EROEI). Les deux choses peuvent être relativement découplées comme on le voit par exemple avec les agro-carburants qui ont un rendement énergétique faible votre nul alors qu’ils sont très rentables car largement subventionnés par les Etats et un marché de l’énergie très tendu.

    Le problème des niveaux gisements est qu’ils sont très peu accessibles et que ça coutera beaucoup d’énergie pour en extraire le pétrole, et avec des flux assez faibles. Ce qui détermine le prix du pétrole c’est le rapport entre les flux de production et ceux de consommation. Absolument pas les réserves. Le Peak Oil dépend très peu des découvertes ponctuelles, même si elles sont spectaculaires comme cette dernière. Lisez ce qu’en pense l’ancien responsable de la production de la Saudi Aramco ou alors James Schlesinger (ancien chef CIA et Pentagone) ou encore Robert Hirsch.

    Mais par pitié, lisez, informez-vous au lieu de nous servir toujours la même propagande débile : le marché sauvera le monde. Le marché n’arrive même pas à se sauver tout seul comme ceux de votre espèce n’arrêtent pas de le clamer à tue tête.

     

     

     

     

     



  • Dominique Larchey-Wendling 15 avril 2008 15:43

    @ faxtronic

    Voilà un article de Vanity Fair qui présente les tactiques de Monsanto.



  • Dominique Larchey-Wendling 15 avril 2008 15:40

    Voilà un article de Vanity Fair qui présente les tactiques de Monsanto.



  • Dominique Larchey-Wendling 14 avril 2008 23:17

    @ l’auteur

    Très bon article,

    Attaquer la question de la position de Chomsky sur le 11 septembre est assez difficile car il a dit tellement de chose intelligentes par ailleurs. Mais pour y avoir réfléchit un peu moi même, j’ai le sentiment que ce n’est pas vraiment Chomsky qui est en cause. Oui Chomsky a pris position contre le mouvement pour la vérité avec les arguments que vous avancez, dont certains sont assez bas de plafond hélas ... mais que n’a-t-il pas été harcelé pour prendre position sur ce sujet ... et pouvait-il seulement prendre la position inverse vu l’impact qu’il aurait eu ? Peut-être que je me trompe mais je sens surtout chez lui la volonté d’évacuer cette question qui le gêne beaucoup.

    Non le problème que la position de Chomsky soulève, c’est l’aspect moutonnier de la pensée Occidentale, qu’elle soit d’un bord ou d’un autre ... il lui faut de phares ... et ce que les phares n’éclairent pas n’existe pas. Un effet des médias de masse peut-être ou du prêt à penser ambiant ... les gens veulent des arguments ou des preuves mais ne lisent pas ces preuves. Je pense en particulier à cet article du Monde Diplomatique où l’auteur américain, Alexander Cockburn, cite le témoignage suivant sur l’attentat du Pentagone :

    Je n’ai pas assisté au crash de l’avion, mais le chauffeur du véhicule d’où je suis sorti à ce moment précis l’a vu avec tant de précision qu’il a même distingué les visages terrifiés des passagers aux fenêtres.

    Si les éditeurs du MD avaient fait l’effort intellectuel de critique minimale de cet article, ils auraient au moins retiré ou mis en garde contre la validité de ce témoignage. Essayer donc de voir des visages à travers un hublot d’avion à 100m de distance, avion qui se déplace à + de 600 km/h ...

    Derrière "Chomsky le gatekeeper", il y a toute la paresse intellectuelle d’une gauche qui a oublié ce pour quoi elle est censée combattre ... la libération des masses par l’émancipation intellectuelle et donc la quête de la vérité.