Dois-je vraiment me justifier de la sorte ?
Un à moi qui est quelqu’un de très bien, équilibré, cultivé, joyeux et généreux, accueillant et ouvert, profond, curieux et intelligent, certes fantasque mais il faut que jeunesse se passe. Et une bonne quinzaine passés par la maison du bonheur et qui ne le regrettent pas (il vous faut des témoignages ?). Et tout en ça en solo et en travaillant à plus que plein temps, qui plus est. Donc l’argument des pauvres géniteurs harassés entre le travail et les formulaires administratifs, l’organisation des programmes télé et les problèmes de couple ou de boulot à régler sur le dos de leur descendance, voyez ce que j’en pense.
Des tartes, oui, mais aux pommes.
Une expérience, donc, qui vaut bien la vôtre apparemment. Les parents qui hurlent et qui frappent manifestent une incapacité à se poser en tant qu’adultes, autorité et référence.
Pareillement
(et j’arrête là les considérations personnelles, on n’est pas au bar de la Marine, les pieds dans le sable, mais sur un journal sérieux )
Frêche était-il monarchiste sans le vouloir ? Si Dieu élit le représentant de la France, la question du droit/permis de vote ne se pose plus.
Non, « respecter » est ici dénué de sens. Un parent n’a pas à « respecter », mais à encourager, canaliser, éduquer, socialiser, transmettre, autonomiser, et surtout aimer. Punir peut être nécessaire. Frapper, jamais.
Plaisir d’offrir, joie de recevoir, c’est fête
Toujours aussi bon, Argo. Et le fil de discussion entre marins est une cerise sur le paquebot, quand on est juste croisiériste, en passant. Merci pour ces éclairages !
Vous devez confondre Shame avec le premier porno venu, Georges Yang. Le réalisateur ne porte aucun jugement moral sur ses personnages - éventuellement sur le boss qui, lui, est dans le cynisme et la posture moraliste relevant de l’hypocrisie sociale qu’il assume parfaitement (d’où son attitude à la fois immorale avec la soeur de Brandon - qui n’a rien d’une « casse-couille », mais tout d’une borderline suicidaire), tout en condamnant la collection porno de son employé.
Steeve McQueen à aucun moment de « tombe dans le piège américain de la condamnation du sexe », preuve en est la scène de la blonde à l’hôtel. Clinique, mais socialisée à minima. Quant à l’orgie, ainsi que l’écrit Valérianne, elle révèle non pas une culpabilité supposée du personnage, mais sa souffrance infinie. Et si le réalisateur « condamnait », je doute qu’il filmerait d’une manière à la fois aussi crue et aussi peu sensuelle, mais si violemment génitale (dans les premiers plans sur Brandon entre la chambre et la salle de bain, c’est évident).
Shame est un excellent film. Le bellissime Michael Fassbender n’incarne pas, à mon sens, un pauvre hère empêtré dans une addiction narcissique mal vécue, mais un homme coupé de ses capacités émotives dont on devine, au détour d’une phrase prononcée par sa soeur, que cela relève non pas d’une perversion ou d’un choix libertin plus ou moins assumés, mais d’un traumatisme dont on ne saura rien (« Nous ne sommes pas de mauvaises personnes, le mal est d’où l’on vient » ou quelque chose d’approchant).
Shame ne parle ni de cul ni de consommation de cul, mais d’âmes désespérées.
En revanche, légiférer sur la fessée...
Pourquoi ne pas envoyer les parents frappeurs en camp de rééducation ?
Entre ceux qui produisent des petits monstres hurlants chez l’épicier, des fashionatas de 4 ans, des tyrans en culotte courte, et ceux qui élèvent des petits êtres prostrés et renfrognés, les uns comme les autres susceptibles à l’âge adulte de frapper leur descendance ou handicapés de la vie sociale voire affective, en viendra-t-on à exiger un permis de procréer ?
Au vu des commentaires, il semble que la traditionnelle beigne infligée sur les joues rebondies de l’enfant ait été supplantée par la conservatrice fessée et ses bénéfices supposés pour éviter que l’enfant ne devienne l’enfant-roi. Un peu court en raisonnement, et empiriquement sans fondement. Nombre de mes petits camarades ayant bénéficié de frappes et/ou « coups de pied au c.ul » n’en ont tiré aucun enseignement ; pas plus que d’autres, élevés par des idéalistes à principes progressistes et n’ayant jamais connu un cuisant affront, n’en sont devenus des consommateurs boulimiques (de quoi ? serait-il possible de connaître les études qui autorisent cet argument ?).
A l’égard d’un enfant comme envers un adulte, la violence est le recours des faibles, la manifestation d’une incapacité, en l’occurrence celle d’exercer une autorité indispensable qui ne nécessite pas d’élever la voix, mais exige tout autant de présence, d’attention, de capacité à transmettre, que d’amour et d’empathie. Car il s’agit de faire grandir au mieux des êtres humains, en principe, non ? Et lesdits êtres humains miniature ont besoin de repères, de limites et de contraintes autant que de liberté pour donner le meilleur d’eux-mêmes. Seulement, être parent sans user de la main leste, c’est chronophage, voire crevant.
D’où, je suppose, cette défense et retour souhaité de la torgnole dans nos sociétés où les parents flanquent leur progéniture devant la télé dès le lever, au retour de l’école et avant le coucher pour avoir le plaisir de s’affaisser devant leur propre programme de loisir.
Baskette tente maladroitement de me prêter un discours que je n’ai pas. D’une part, dans le commentaire auquel il réfère, le premier paragraphe mentionne le fait des déviances (au plan légal) électoralistes, sans préjuger desquelles, donc ni en ignorer.
D’autre part, le sujet porte sur le financement supposé public d’une mosquée (information à étayer, par ailleurs).
Enfin, je me suis déjà et souvent érigée contre le financement public de la synagogue de Puteaux, seul exemple du genre par ailleurs.
Et si le financement de cette crèche vous empêche de dormir, plutôt que d’envoyer un lien rageur, écrivez un papier étayé que je n’ai pas le temps d’écrire, et je viendrai commenter
Les conseils ne sont pas des « espaces happening » charcutiers. En effet, les rues ne sont pas des mosquées.
La loi est la même pour tous. Dura lex...
En effet. Dans un message que je n’ai pu faire passer à cause de mystères techniques, je disais que les élus et les éligibles, par visées électoralistes, s’assièent quoi qu’il en soit régulièrement sur les lois et sur les principes.
Concernant le financement des lieux de culte, ils s’assoient très souvent sur la loi de 1905 compte tenu du poids supposé de l’électorat supposé « musulman », ce qui constitue et une faute et une erreur.
C’est pourtant simple : soit les mosquées sont financées par les fidèles (ce qui est le plus souvent le cas), soit elles doivent l’être par des récoltes de fonds transparents qui proviennent... d’Arabie saoudite, le plus grand pourvoyeur de mosquées en France, mais pas au nom de l’Etat, au nom de « donateurs privés » avec, par voie de conséquence, des contreparties idéologiques que la république s’emploie à contrer notamment en formant des imams... qui pour la plupart sont issus des Frères musulmans (cf. Alain Chouet, dir. des Services français, éminent arabophone et grand connaisseur issu de Langues O).
Les rues ne sont pas publiques ? Première nouvelle.
Et Ali8 qui en profite pour répandre ses petites informations non sourcées, discrète propagande qui passe comme une lettre d’amour à la poste légère.
J’entends, Cova, cette blessure. Or je pense que vous projetez votre propre humanisme (j’ai lu votre bel article, certes fleurant un peu le mâle cuir à mon sens, mâtiné d’une admiration enfantine, mais aux mâles je n’ôterai jamais le bien) sur certains intervenants, et l’auteur en premier lieu, dont la préoccupation, le naufrage, ont sans aucun doute pour racines cette douleur silencieuse que vous évoquez, mais pour fruits une déviance insupportable. Vous ne doutez pas, je l’espère, que Forsanne Alizza et autres grelots auraient reçu le même accueil républicain : sanction.
Je conçois également, et cruellement, votre inquiétude au égard à la liberté de contredire, et ce en toute émotion rebelle, or la règle et la loi de la vie en commun ne se nourrissent pas d’individuelles rebellitudes destinées à pourrir les instances démocratiques. Y’a l’art pour ça, entre autres.
Tu n’as pas compris ma question
Tu es tellement crétin que tu devrais te prosterner devant moi parce que je consens à te répondre.
Moi, je te pose de nouveau la question : le jour où des fans de BibiLaden viendront revendiquer en plein conseil municipal de ta petite ville le droit d’ériger avec leurs fonds privés un monument à sa gloire, tu vas les défendre au nom d’une république que tu foules aux pieds ? A d’autres.
Il ne s’agit aucunement de ce qui se définit comme « une manifestation » et qui par essence 1. est déclarée à la préfecture et par icelle autorisée ou pas ; 2. est annoncée et regroupe éventuellement divers corps professionnels et/ou politiques/sociologiques ; 3. se déroule à l’extérieur de toute réunion publique sans quoi elle constitue, encore une fois, un trouble à l’ordre public, mais d’une interruption d’un conseil municipal.
Le trouble à l’ordre public occasionné par les prières de rues a perturbé Mme Segurane. Pas celui des masques porcins.
Ben voyons. Et le jour où des barbus avec des masques de BibiLaden feront irruption dans un conseil municipal ou manifesteront sans autorisation préfectorale devant chez toi pour exiger un monument au mort ou une commémoration de sa geste, tu iras prendre leur défense au nom de la liberté à manifester, je présume, car je doute que tu le fasses en celui de la liberté d’expression, à géométrie variable te concernant. Et d’où tu me tutoies, on se connaît ? Pas que je sache. Par contre, tu as l’air de t’intéresser à ce que je pense. Alors merci de te montrer courtois, ainsi qu’on l’est en République.
Bonsoir Cova,
Non, ce n’est pas ça. C’est juste qu’un QUI PLUS EST fonctionnaire donc censé connaître la loi que NUL N’EST CENSE IGNORER se met en situation de renier une fonction publique qu’il est censé servir.
Et sur votre post précédent concernant les identitaires « souchiens » qui n’auraient, contrairement « aux autres », aucun droit je ne suis pas d’accord non plus. Les identitaires de Forsanne, par exemple, se sont également retrouvés devant les juges, ainsi d’ailleurs que le polygame nantais et sa femme et compagnes.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération