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Les commentaires de Christian Labrune



  • Christian Labrune Christian Labrune 27 avril 2019 15:45

    Je n’avais pas vu le titre : « Faites le mur, faites la guerre. Trump, Netanyahou, même combat.

    L’arsenal militaire accumulé par l’Amérique et Israël, puissances nucléaires, est gigantesque. Il n’existe cependant que pour n’avoir jamais à être utilisé : Si vis pacem para bellum.

    La question de la protection des frontières est exactement la même. Le risque encouru par les pays de l’Europe de l’Ouest qui se sont laissé bêtement envahir à l’imitation de l’Allemagne de Mutti Merkel, c’est désormais la pire des guerres, c’est-à-dire la guerre civile.

    Si l’administration Trump était belliciste, le conflit avec la Corée du Nord aurait pu très vite devenir extrêmement dangereux. Le problème est loin d’être résolu, mais on est passé des menaces délirantes du petit gros à une espèce de guerre psychologique susceptible de se prolonger et de donner le temps de voir venir.

    L’Iran est une puissance d’inspiration islamo-nazie qui se propose, par la guerre sainte, de faire triompher l’islam »d’un bout à l’autre de la terre« , et pour commencer, de »détruire Israël". Ce ne sont pas des propos en l’air : les pays sunnites asservis du Moyen-Orient en savent déjà quelque chose. A la guerre qui se justifierait pleinement étant donné la nature de la menace, Trump préfère la riposte économique. Si les Iraniens sont assez intelligents, il finiront par abattre eux-mêmes le régime, même s’il est soutenu en Europe, et pour notre plus grande honte, par Macron & Mogherini.

    Je dois avouer que lorsque 460 missiles, au milieu de novembre dernier, sont tombés du côté de Sdérot et d’Ashkelon (si ce n’est pas la guerre, qu’est-ce que c’est, une pareille affaire ?) j’ai pensé le lendemain que les chars devaient déjà être dans Gaza, et quand j’ai appris qu’il n’y avait eu que les habituelles ripostes très ciblées de Tsahal, et presque jamais mortelles, je me suis dit que Netanyahou devait être devenu fou. Je l’ai trouvé encore plus fou de ne pas réagir, quand un missile de plus longue portée est tombé (par erreur !!!) en plein coeur du pays, sur une maison de Mishmeret le 25 mars dernier.

    En fait, il faudrait plutôt parler de sang-froid que de folie. Netanyahou sait très bien que l’ennemi n’est pas à Gaza ou dans le Golan, il est à Téhéran, et il ne sert à rien de trancher seulement un ou deux tentacules de la pieuvre. Les habitants ulcérés de Sdérot qui n’ont jamais que quelques secondes pour courir aux abris, pendant ces événements, hurlaient à la trahison, et on les comprend. Bizarrement, aux dernières élections, ils on massivement voté pour le Likoud, et il y aura eu à peu près trois fois plus de vote pour le parti de Netanyahou que pour celui de Gantz qui, pourtant, avait prôné l’entrée immédiate des chars dans Gaza.

    Peut-on dire après cela, si on dispose d’un minimum de raison, que Trump et Netanyahou, à qui se sont présentés maints prétextes de guerre des plus légitimes, sont des belliciste ?



  • Christian Labrune Christian Labrune 27 avril 2019 14:42

    ADDENDUM
    L’article auquel je renvoie ci-dessus provient d’un site de la radio et de la télévision d’état françaises, lesquelles reflètente toujours aussi servilement qu’il est possible les positions notoirement anti-israéliennes, pour ne pas dire antisémites, du Quai d’Orsay.
    J’aurais pu aisément trouver un article plus objectif, où l’on n’aurait pas rencontré les stéréotypes imbéciles du genre « lobbying des partisans de la colonisation » ou « gouvernement considéré comme le plus à droite de l’histoire d’Israël » mais ce qui m’importait, c’était les faits, et dès lors qu’ils sont rapportés par les pro-palestiniens eux-mêmes, c’est l’essentiel.



  • Christian Labrune Christian Labrune 27 avril 2019 14:07

    @foufouille

    je ne comprends pas grand chose à ce que vous avez écrit, et pourtant je crois pouvoir disposer encore de toutes mes facultés. Vous auriez donc reçu un coup « violent » sur la tête, peut-être ? C’est à peu près tout ce que je parviens à deviner.



  • Christian Labrune Christian Labrune 27 avril 2019 14:03

    c’est beaucoup plus pour remonter le moral de nos concitoyens qui sont nombreux à nous lire sur Agoravox et les exhorter à plus de retenue et de pacifisme.

    ==========================================

    @GHEDIA Aziz

    S’il faut en juger par cette page (je ne parle pas de votre article) et par plusieurs autres que l’ai lues ces derniers temps, vous allez avoir bien du boulot !

    Mais ne désespérons pas. Bon courage !



  • Christian Labrune Christian Labrune 27 avril 2019 13:56

    NON ! Nous seront indépendants de tout ce que Marianne a produit comme culture nauséabonde et comme histoires à dormir debout !

    ================================
    @Mohammed MADJOUR

    Marianne, mon cher Monsieur, c’est exactement la même chose que cette belle statue de Bartholdi qui accompagne chacune de mes interventions sur AgoraVox. Rien n’est plus beau que la liberté, et la liberté en Amérique est l’un des plus merveilleux héritages de la tradition française des Lumières.
    Par quoi voudriez-vous donc qu’on remplaçât la liberté, en démocratie ? J’ai beau me creuser la cervelle, je ne vois rien de mieux, pour tous les peuples en quête de leur réussite et de leur grandeur, que ce phare destiné à éclairer le monde. C’est un désir de liberté qui anime aujourd’hui les manifestants des villes d’Algérie. J’espère pour eux qu’ils seront moins déçus que ceux des premiers « printemps arabes », lesquels devinrent assez vite de terribles hivers.
    Marianne-la-salope (je traduis en clair votre dernier paragraphe) nous l’aimons beaucoup, elle nous est chère. Dans Le neveu de Rameau, Diderot écrit : « Mes pensées, ce sont mes catins ». Il suit tantôt l’une, tantôt l’autre. et il y trouve du plaisir, ce qui est quand même bien l’essentiel dans ce monde. Le vice et la vertu, qui peut prétendre savoir ce que c’est, à part les culs-bénits des religions d’autrefois ? La Rochefoucauld, déjà, sous le règne de Louis XIX, n’écrivait-il pas : « La plupart des vertus ne sont que des vices déguisés ».
    Les Algériens qui sont morts (deux cent mille, dit-on) par la grâce des vertus d’un Abassi Madani et de quelques autres du même calibre seraient à même d’en dire quelque chose s’ils existaient encore quelque part.



  • Christian Labrune Christian Labrune 27 avril 2019 13:21

    l ’ « universalisme » progressiste et la carte du Parti résiliée depuis peu, étant le dénominateur commun de ces « esprits éclairés » au point qu ’ils aiment l ’ennemi qui ne réve que de les décapiter

    ===============================
    @Galilée

    Si, en France, on veut se faire une idée de ce que représente cette idéologie partout répandue, y compris chez les démocrates américains du pauvre Bernie Sanders, il suffit qu’on se souvienne de ce « mur des cons » de notre Syndicat de la Magistrature, où étaient exhibées les tronches de tous ceux qui, en France, restaient attachés à leur nation et n’entendaient pas céder aux « palestiniens » locaux les territoires perdus de la République.
    Si on veut comprendre un peu plus finement l’état des choses en Israël, on pourra lire avec profit l’excellent essai de Pierre Lurçat : La trahison des clercs d’Israël qu’on trouvera à cette page :
    https://www.amazon.fr/trahison-clercs-dIsra%C3%ABl-Pierre-Lur%C3%A7at/dp/B01M02DA7F



  • Christian Labrune Christian Labrune 27 avril 2019 11:29

    Un autre exemple, le « hirak algérien ». On peut dire que c’est un miracle, un prodige. Comment est-ce possible lorsque tout un peuple se réveille un jour, un 22 février historique 2019, contre l’oligarchie, contre le pouvoir financier, contre la dérive économique ? Peut-on expliquer cela par la psychologie ? Par la philosophie ? Par la science ? Le Hirak algérien est inexplicable par la science.

    =============================

    Si le « hirak » est un « miracle », quelque chose me dit que Dieu ne doit pas être bien loin derrière !

    En tout cas, ça n’est pas très bienveillant de dire ça pour tant de citoyens qui s’échinent à passer leur temps dehors du côté de la poste centrale d’Alger. Il ne seraient donc que des pantins dont Dieu tirerait les ficelles ? Ils ne doivent pas encore très bien le savoir et ils pensaient probablement jusque là n’exprimer ainsi que leur liberté de sujets pensants autonomes. Ah, les grands naïfs !.

    Dieu, cet ingrat, vient de faire mourir Abassi Madani, son serviteur, fondateur du FIS et l’un des plus obstinés soutiens du GIA et de l’AIS, deux puissantes organisations caritatives auxquelles le peuple algérien doit son plus grand bonheur dans les années 90.

    Ces beaux jours reviendront-ils ?

    A lire ici les articles qui nous viennent d’Algérie (pas tous, heureusement), je suis quand même un peu inquiet.



  • Christian Labrune Christian Labrune 27 avril 2019 10:37

    J’ai juste oublié pour article de rappeler que Netanyahu a construit son mur qui « ghettoise » les palestiniens

    ===================================
    @Abdelkarim Chankou
    Il y a désormais plus de 70 ans que les Palestiniens se « ghettoisent » tout seuls. En mai 48, après la déclaration d’indépendance d’Israël, qu’est-ce qui les empêchait de proclamer la naissance d’un « état palestinien » ?
    Vous allez me dire : à l’époque, quand on parlait de « Palestiniens », on parlait encore des Juifs de Palestine puisque le « peuple palestinien » est une invention de la propagande soviétique et n’apparaît qu’après la guerre de 67.
    Mais peu importe : il auraient pu dire : voilà, nous sommes les Arabes de cette région où les Juifs viennent de rappeler leur antique souveraineté, nous déclarons donc aussi notre état, conformément aux préconisations de la jeune ONU en novembre 47. Ben Gourion qui s’appuyait dans son discours sur ces résolutions de 47 et sur le droit international n’y aurait pu voir aucune objection.
    Pourquoi les « Palestiniens » ont-ils préféré, dès le lendemain, se lancer dans une guerre contre le nouvel état juif ?
    Parce que l’embryon d’organisation militaire que constituaient la Haganah et quelques petites organisations militaires de défense paraissaient n’avoir évidemment aucune chance de l’emporter face à la puissance militaire de cinq états arabes. Quand on est le plus fort, on peut aisément s’affranchir du droit international et faire prévaloir la raison du plus fort. Les Juifs, on allait les exterminer ou les foutre à la mer en quatrième vitesse, conformément aux souhaits d’un mufti de Jérusalem encore très actif et qui avait pressé les Allemands, moins de dix ans plus tôt, de faire installer des chambres à gaz en Palestine.
    On attendait l’écrasement du peuple juif, ce fut la nakba. Quelle surprise !

    Il n’empêche que les Palestiniens de la génération d’Abou Mazen restent depuis 70 ans totalement enfermés, « ghettoisés » comme vous dites, dans leur obstination imbécile et criminelle. Pas question pour eux d’un état juif ou d’un quelconque partage du territoire qu’ils ont toujours refusé. La Palestine doit s’étendre de la mer au Jourdain, de Haïfa à Eilat.
    Les états sunnites de la région qui traînent depuis Bandung en 55, comme un boulet, ce délire pathologique et génocidaire des « Palestiniens », commencent à comprendre que cela n’a que trop duré. Ils font actuellement pression sur l’Autorité palestinienne pour qu’elle accepte de discuter le plan américain.
    Si ce plan ne convenait pas trop aux Israéliens mais c’est peu probable Netanyahou n’aurait pas trop à s’inquiéter : ce sont les autres qui prendront la responsabilité imbécile d’un refus. Restera la politique du wait and see qui lui est chère et qui est au fond la plus intelligente : le temps travaille pour la paix. On a observé aux dernières élections que les partis arabes en Israël, qui envoient des députés braillards à la Knesset plus soucieux des « Palestiniens » que de leurs mandants, sont de plus en plus isolés, et on estime à 23 mille (en forte progression) le nombre des Arabes israéliens qui ont voté pour des partis juifs. En Judée-Samarie, les Arabes commencent à voir aussi très bien où est leur intérêt économique. A une époque où se chantait encore en Israël la petite chanson « deux états pour deux peuples » on avait demandé à des habitants de bourgades israéliennes majoritairement arabes si, dans l’hypothèse d’un partage du territoire
    ils ne préfèreraient pas être rattachés à un futur état palestinien. La réponse était toujours non. Pourquoi ?



  • Christian Labrune Christian Labrune 27 avril 2019 10:00

    @Abdelkarim Chankou.

    Il est question, à la fin de votre article, des orientations voulues par Ayelet Shaked, mais ce que vous écrivez est totalement incompréhensible si on ne sait pas ce qu’ont été et ce que sont encore les orientations politiques assez systématiquement anti-israéliennes et gauchisantes de la Cour Suprême.

    Ci-dessous, un article qui fait le point sur ce qui risque fort d’arriver à une institution anti-démocratique assez régulièrement opposée dans ses décisions à la volonté du peuple exprimée dans les urnes. Je recopie un passage particulièrement instructif, mettant en gras les points sur lesquels il convient d’attirer l’attention.

    https://www.francetvinfo.fr/monde/palestine/le-gouvernement-netanyahu-fait-passer-la-cour-supreme-israelienne-a-droite_3060647.html

    "La Cour suprême a souvent agi en contre-pouvoir aux gouvernements. Son rôle prééminent a été récemment rappelé lorsqu’elle a ordonné la démolition de la colonie sauvage d’Amona en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël, en dépit de l’intense lobbying des partisans de la colonisation. Une décision qui a ulcéré une partie de la droite israélienne qui voit dans la Cour un instrument pour « effacer le caractère juif et sioniste de l’Etat d’Israël et le transformer en Etat de tous ses citoyens »….

    Mme Shaked (voir son portrait), ministre de la Justice du gouvernement considéré comme le plus à droite de l’histoire d’Israël, avait toujours exprimé son intention d’en finir avec l’orientation d’une Cour déconnectée, selon elle, de la volonté du peuple."



  • Christian Labrune Christian Labrune 27 avril 2019 09:34

    @Abdelkarim Chankou

    L’efficacité du mur est incontestable. Même si la lâcheté qui paraît être la marque de fabrique et le seul trait identitaire caractéristique du peuple palestinien continue à susciter régulièrement des attentats contre des femmes ou des enfants, le nombre des meurtres dus à des intrusions terroristes a très significativement diminué. Quand un pays est confronté à des hordes d’assassins décérébrés, comme l’est encore Israël au Sud du côté de Gaza, il n’y a pas d’autre solution qu’un mur infranchissable en surface, et muni de capteurs dans les profondeurs, qui interdisent la construction des tunnels offensifs.

    Le mur n’est pas une invention récente : la seule construction visible à l’oeil nu de l’espace, dit-on, c’est la muraille de Chine. Il s’en construira nécessairement beaucoup d’autres dans le monde dans les années à venir, moins massifs et plus « intelligents », si l’islam continue à multiplier des agissements comparables à ceux de ces dernières années, qui préfiguraient ce qui vient d’arriver au Sri-Lanka.

    Sur l’Internet aussi il va bien falloir développer des murs électronique pour que des propagandes comparables à celle du Califat désormais ratatiné en Syrie et en Irak ne risquent plus de germer dans des cervelles d’abrutis.

    S’il n’y avait pas la barrière de sécurité au sud d’Israël, assez facile à défendre, ce petit pays régulièrement menacé de destruction par les néo-nazis iraniens, qui en un an vient de recevoir encore un millier de missiles et un nombre incalculable de ballons incendiaires ou explosifs n’aurait pas d’autre solution que d’envoyer les chars Gaza pour y éliminer la vermine du Hamas et du Jihad islamique. Ca ferait nécessairement beaucoup de morts, jusque dans une population civile déjà martyrisée quotidiennement par ces organisations crapuleuses. Ca vous paraîtrait préférable ? 



  • Christian Labrune Christian Labrune 26 avril 2019 22:11

    Dont les expropriations manu militari des Arabes au bénéfice des colons, l’annexion de leurs terres… Et Dieu soit quoi encore…

    =========================================

    N’ayez donc pas peur des mots : parlez-nous un peu du génocide perpétré par Israël depuis 70 ans. Il faut quand même savoir que les Palestiniens restés en Israël pendant la guerre de 48 étaient 250 mille. Ils ne sont plus aujourd’hui, ayant été massivement exterminés, que 1.75 million. Population multipliée par un facteur 7. Mais multiplier par 7 ou diviser par 7, au point où on en est, ça doit bien revenir au même, non ?



  • Christian Labrune Christian Labrune 26 avril 2019 22:05

    La cour suprême d’Israël glisse progressivement et à pas sûr vers une institution totalement acquise aux idées des ultra-orthodoxes alors que les pères fondateurs de l’État hébreu l’avaient voulu un rempart contre les dérives des majorités et un ultime recours pour les minorités particulièrement arabes.

    ============================

    Une fois, ça ne suffisait donc pas ! Là, c’est encore plus explicitement développé, et bien évidemment encore plus faux : la cour suprême est pro-arabe, pro-palestinienne. C’est justement ce qui lui est reproché, et Galilée qui sait bien mieux que moi ce qui se passe en Israël l’avait déjà expliqué.

    Et il se sera trouvé des imbéciles pour approuver massivement un article massivement erroné, par pur antisémitisme. Voilà qui en dit long sur la connerie des lecteurs de ce site.



  • Christian Labrune Christian Labrune 26 avril 2019 21:58

    d’annexer toutes les colonies israéliennes de Cisjordanie

    =================================

    A peu près comme la France aura « annexé » l’Alsace et la Lorraine après la guerre de 14-18.

    La Judée et la Samarie, qui recouvrent à peu près les anciens royaumes de Juda et d’Israël ont évidemment été de tout temps des terres « palestiniennes » puisque le royaume de Juda, comme son nom l’indique, était un royaume arabe. Même chose pour le royaume d’israël. Et le Coran évoque plus de six cent fois Jérusalem, dont il n’est pas fait mention dans la Bible hébraïque. A moins que ce soit exactement l’inverse(*), mais à la suite d’un article qui met la Cour suprême d’Israël à la botte des partis religieux, on peut bien tout se permettre, non ?

    (*) pas besoin de vérifier : c’est bien l’inverse !



  • Christian Labrune Christian Labrune 26 avril 2019 21:40

    La cour suprême d’Israël glisse progressivement et à pas sûr vers une institution totalement acquise aux idées des ultra-orthodoxes

    =======================================

    à l’auteur,

    Difficile d’aller plus loin dans la désinformation éhontée  !!!

    La cour suprême, en Israël est assez constamment critiquée, mais justement par le Likoud et les partis religieux qui le soutiennent, qui ont pas mal progressé aux dernières élections.

    Que lui reprochent-ils ? D’être à la botte d’une gauche complètement dépassée par le mouvement de l’histoire, qui fait encore semblant de croire au mythe d’Oslo d’une paix possible avec les Palestiniens : deux peuples, deux états, etc. Cette vieille petite chanson est cependant de moins en moins à la mode en Israël : on voit bien que ce n’est pas du tout réaliste.

    Autrement dit, pour Netanyahou et pour le Likoud, la Cour Suprême s’arroge des pouvoir exorbitants et fait le jeu de l’extrême gauche (Meretz) et des partis arabes, au mépris des intérêts de la nation israélienne qu’elle trahit assez constamment. L’un des objectifs de la prochaine coalition sera précisément de limiter les pouvoirs de la Cour suprême.

    L’idéologie de celle-ci ressemblerait, s’il fallait donner un équivalent, à celle du Syndicat de la Magistrature en France, qui se prend pour l’incarnation même du droit et tâche de promouvoir une sorte de droit-de-l’hommisme caricatural bien caractéristique de l’extrême gauche.

    Quand on ne connaît pas bien la vie politique en Israël, le mieux serait encore de n’en rien dire, et surtout de ne pas publier de telles sottises.

    Cela me rappelle une autre bourde, d’un autre auteur, qui n’était pas piquée des hannetons : Liberman, en Israël, c’était l’extrême droite ultra-orthoxe, lisait-on.

    Or, le parti de Liberman, Israël beytenou (Israël, notre maison), constitué surtout à l’origine d’immigrés venus de Russie, est un parti nationaliste et très chatouilleux sur la question de la laïcité. C’est Liberman qui a tant voulu imposer le service militaire aux orthodoxes. Il en fait encore aujourd’hui une condition à son entrée dans le nouveau gouvernement. Il semble heureusement que certains partis orthodoxes soient un peu moins hostiles à cette idée ; du moins, que des négociations et des compromis soient peut-être possibles.

    Faut-il vraiment que je lise maintenant la suite et les commentaires ? Quand ça commence d’une manière aussi désastreuse, on peut vraiment craindre le pire.



  • Christian Labrune Christian Labrune 26 avril 2019 21:08

    @Mohammed MADJOUR

    Je viens d’apprendre avec douleur et consternation la mort d’Abessi Madani et je vous prie de bien vouloir recevoir ici l’expression de mes sincères condoléances.

    J’imagine la tristesse infinie des Algériens, du côté de la poste centrale d’Alger, qui n’ont pas oublié les dernières belles années de l’autre siècle et doivent tant à ce fondateur du FIS qui aura su soutenir aussi, avec cette obstination dans l’action commune à tous les grands hommes lorsqu’ils se sentent investis d’une mission sacrée, ces grandes organisations caritatives que furent le GIA et l’AIS.

    Je compte sur l’auteur de l’article pour qu’il dise à tous les démocrates Algériens aujourd’hui consternés la douleur que nous cause aussi, à nous Français une perte vraiment irréparable.
     



  • Christian Labrune Christian Labrune 26 avril 2019 20:36

    la culture, c’est comme la confiture, moins on en a plus on l’étale 

    ===================================
    @Bernard Mitjavile

    Vous touchez là un point particulièrement sensible : j’ai toujours eu peur de mourir idiot, et l’étendue de mon ignorance est encore telle, malgré un âge déjà bien avancé, qu’il ne me reste plus assez de temps pour tenter d’y remédier d’une manière vraiment significative.
    Il me reste tout de même un mince espoir...
    Vous connaissez nécessairement mieux que moi la règle de François d’Assise. Si quelque novice entre parmi nous, dit-il à peu près, s’il est ignorant et même s’il ne sait pas lire, on se gardera bien de l’instruire.
    Il faut entendre par là que son innocence, et la mienne aussi, bien évidemment, sont plus proches de la sainteté que la satisfaction boursouflée de bien des doctes.
    Mais passons : c’est la seule charité qui m’induit à donner une suite à votre mortifiante mais nécessaire intervention. J’ignorais il n’y a pas dix minutes que le Saint-Père fulminât encore contre le pélagianisme dont vous paraissez être ici, avec votre négation de la prédestination, un bien fâcheux représentant. Lisez plutôt cet article de La Croix :
    https://www.la-croix.com/Religion/Religion-et-spiritualite/Comprendre-pelagianisme-2018-11-17-1200983747



  • Christian Labrune Christian Labrune 26 avril 2019 19:46

    Il s’agit principalement de la résurrection de votre âme et le corps,

    ...................................................................... ..
    @Pascal L

    Très intéressante, votre intervention, mais j’aimerais quand même avoir quelques précisions. Il est de fait qu’à la résurrection, nous retrouverons notre propre corps. Dans un passage célèbre des Tragiques, Agrippa d’Aubigné écrit (je cite de mémoire et peut-être pas dans le bon ordre) plusieurs vers tout à fait admirables :

    Comme un nageur venant du profond de son plonge,
    Tous sortent de la mort comme l’on sort d’un songe.
    Ici un arbre sent, des bras de sa racine,
    Grouiller un chef vivant, sortir une poitrine
    Là, l’eau trouble bouillonne et puis, s’éparpillant,
    Sent en soi des cheveux et un chef s’éveillant.

    ou encore, parlant de ceux qui ont souffert le martyre  :

    Les cendres des brûlés volent à leur poteau
    Riant au ciel riant d’une agréable audace

    Tout cela est vraiment très bien, mais il y a quand même pour moi un problème : j’ai largement passé la soixantaine ; autrement dit, quelque effort que je puisse tenter, il est inévitable que je meure vieux, c’est-à-dire à un âge où on ne peut plus guère prétendre séduire des jouvencelles. J’ai beau être en pleine forme, je n’ai quand même plus la tronche de mes quinze ans. Or, c’est à cet âge-là que j’aimerais ressusciter. Une adolescence éternelle, ça m’irait très bien. Une vieillesse éternelle, beaucoup moins.
    Comment faire ? Je ne voudrais pas abuser de votre bienveillance, mais si vous pouviez me conseiller sur ce point, ma gratitude vous serait acquise pour l’éternité et même un peu plus.
    Faut-il que je formule une demande ? Sur papier libre ou bien un formulaire est-il prévu, un peu comme pour les impôts ? En combien d’exemplaires, et surtout, à qui adresser ce document ?



  • Christian Labrune Christian Labrune 26 avril 2019 17:56

    J’ai écrit un article à l’occasion d’un pèlerinage inter-religieux à Jérusalem

    ...................................................................... ...
    @Bernard Mitjavile

    Votre article est plein de bonnes intentions, mais pour moi qui ne suis pas juif, qui ne suis plus chrétien, mais qui m’intéresse à l’histoire des religions, et de leurs conflits, ça reste tout à fait inacceptable et même choquant.

    Dans un monde antique où il y avait tant de dieux, les Juifs n’en avaient qu’un, certes pas très commode et même un peu rancunier, mais tout à fait capable de rendre aussi au besoin les plus grands services. Il est le Dieu d’un seul peuple, et quand on lit la Bible, on voit bien aussi qu’il ne saurait en exister d’autre.

    L’erreur monumentale de Jésus, c’est de vouloir faire croire que ce Dieu-là pourrait devenir celui de tous les hommes. Les chrétiens, à la suite de ce prophète de malheur qui prétendait dépasser l’ancienne Loi, ont donc littéralement volé aux Juifs leur religion qu’ils ne comprenaient pas du tout, et ils l’ont complètement dénaturée, abâtardie, grossièrement simplifiée.

    Il n’y a évidemment aucune espèce de comparaison possible entre la subtilité de la tradition talmudique prenant naissance à l’époque d’Esdras et de l’exil à Babylone et ce qu’on peut trouver dans les Evangiles et les premiers conciles.
    Je préfère ne rien dire de l’islam, venant plus tard, et qui simplifie encore plus l’héritage hébraïque pour en faire une espèce de pâtée pour les cochons, à avaler sans comprendre et sans discuter.

    Les religions à prétention universaliste, christianisme et plus encore islam, sont en train de disparaître. Elles y auront mis le temps, mais c’était fatal. Le judaïsme, en revanche, pourra continuer à exister parce qu’il est constitutif de la très forte et très singulière identité d’un seul peuple, et que ce n’est pas quelque chose de très facile à connaître et à comprendre. L’athéisme qui existe en Israël n’est évidemment pas non plus le même qu’en Europe : il est loin d’être aussi simpliste.

    Nous pouvons bien dire que l’Europe est chrétienne, l’Amérique aussi, mais du point de vue de l’identité, dont on parle tant aujourd’hui, cela reste secondaire. Ce n’est assurément pas le christianisme qui pourrait nous distinguer de la nation italienne. C’est autre chose, mais les singularités, peu à peu s’effacent, on tombe dans une indifférenciation générale. De fait, en Europe, les nations disparaissent, et c’est une calamité. Ne sachant plus qui nous sommes, nous risquons fort de devenir n’importe quoi.



  • Christian Labrune Christian Labrune 26 avril 2019 16:52

    Jésus ne condamne pas le profit, voir la parabole des talents et de nombreuses autres occasions où Jésus parle de l’argent sans « cracher ni sur l’argent, ni sur le commerce ni sur l’immobilier ».

    =================================
    @Bernard Mitjavile

    Il vaudrait mieux dire que la doxa chrétienne, sur toutes ces questions, est d’une accablante incohérence dont votre intervention vient d’être le reflet parce qu’elle paraît nous dire que, dans le discours du Christ, tout est dans tout, et réciproquement.
    En fait, c’est une position anarchisante au pire sens du terme : on flatte les pauvres autant qu’on le peut parce que le public de Jésus, dans ses grands meetings, n’est évidemment pas constitué des plus riches. C’est pour cette raison que j’ai parlé, peut-être bien à la suite de l’autre article, concernant les miracles, d’un populisme.
    Mais en même temps, comme dirait l’autre, on reste dans le vague. Certes, les riches entreront plus difficilement que les autres dans le royaume des cieux, mais on berce d’illusions les pauvres. Dans les premiers chapitres de Matthieu, les « petits oiseaux des champs » ne se soucient pas de ce qu’ils mangeront le lendemain, il faut être comme eux. Facile à dire !!! Prenez la parabole des vignerons de la onzième heure, je doute qu’elle ravisse un militant de la CGT soucieux de justice sociale ! On pourrait multiplier les exemples, on verrait seulement que les pauvres, à qui on s’adresse et qu’on caresse, sont bien meilleurs que les riches. Or, est-on pauvre par accident ou par nature ? Il semble, à suivre la leçon des évangiles, qu’on le soit plutôt par nature. Un Socrate, s’il avait pu lire les Evangiles, aurait évidemment tout de suite examiné ce point.

    Tout cela se retrouve de toute évidence dans la religion du Prophète Karl Marx . Evidemment, l’eschatologie est un peu différente : le paradis du communisme sera sur terre, mais qu’est-ce que cela fait puisqu’il sera dans un avenir où nous serons probablement déjà morts ? La projection dans un temps lointain du devenir historique est tout à fait équivalente au chemin de transcendance qui sépare les deux Cités d’Augustin.
    Surtout, et c’est à cela que je voulais en venir, les pauvres, les prolétaires, d’un seul coup, se voient chargés, comme par nature, d’un rôle messianique. Ils triompheront nécessairement, à la fin des temps, de ce monde diabolique des exploiteurs bourgeois. Qu’adviendra-t-il de ceux-là, qui méritent l’enfer ? La répons est très simple : ils connaîtront l’enfer sur terre, comme quatre à cinq millions de koulaks réactionnaires en Ukraine au début des années 30 (holodomor) ou plus d’un million de salauds de Cambodgiens ennemis de la révolution après le milieu des années 70.



  • Christian Labrune Christian Labrune 26 avril 2019 16:11

    Oui, enfin, tout cela pour dire que « l’histoire de Jésus qui renvoie à une simple affaire de police » est devenue la source principale d’inspiration de la culture occidentale et d’autres cultures. Il y a peut-être un bug dans votre logiciel de compréhension du monde.

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    @Bernard Mitjavile

    Vous voudrez bien m’excuser de ne pas répondre longuement à votre argumentation : au-delà d’un certain degré de complexité dans la suite des arguments, quand les « chaînes de raison » dont parle Descartes sont trop longues et trop subtilement liées l’une à l’autre par les nécessités d’une logique démonstrative difficile à embrasser d’un seul regard, très vite, je perds pied.

    Ne m’accablez pas trop, ce n’est que la conséquence d’une infirmité de l’humaine nature, buggée jusqu’à l’os. Dieu sait que les bugs, ayant passé des centaines de milliers d’heures à programmer, je ne les connais que trop, et ils sont inévitables (errare humanum est !). Il n’empêche, si j’avais devant moi le Premier Programmeur qui a si mal conçu mon ma petite cervelle humaine, il ne tarderait pas à recevoir le plus grand coup de pied au cul qui ait jamais été donné.