Moi qui ai travaillé de nombreuses années auprès de publics difficiles, ces enfants maltraités, délaissés et ces jeunes angoissés, je ne peux que contester la totalité du contenu de votre article. Il s’agit bien de solitude dont souffrent ces jeunes, de solitude affective, d’absence de confident, de guide, de référent solide et fiable.
Ayant grandi moi-même dans un quartier très pauvre et ayant vu mes copains mal finir (prison, suicide, déchéance...), mais aussi des membres de ma famille, ce problème est inscrit dans ma chair et je suis reconnaissant à François Bayrou d’évoquer ce sujet considéré comme tabou et pourtant essentiel. Ce sujet est considérablement plus urgent à traiter que celui des sondages qui montent ou qui descendent dont la presse nous rebat les oreilles ou encore les états d’âme que Sarkozy étale régulièrement dans ses interviews et dont on se fiche éperdument.
Pour finir, je trouve votre article très éloigné d’une prise en compte humaine, indifférent aux douleurs que vivent au quotidien tant d’enfants, tant de jeunes, isolés ou délaissés et donc seuls.