Les commentaires de Christian Labrune

à l’auteur

Vous affectez de prendre au sérieux la litanie des bonnes intentions péniblement récitée par le candidat dans un débat télévisé. C’est très injuste.
Le fait même qu’il ait récité, comme un gamin de dix ans dirait, sans la comprendre, une fable de La Fontaine apprise par coeur, prouve quand même, pour tout individu de bonne foi, qu’il n’était pas vraiment conscient de ce qu’il disait. On lui prête un certain humour ; je ne m’en suis pas encore rendu compte, mais je veux bien l’admettre. Or, s’il avait vraiment compris ce qu’il racontait, il aurait été saisi par un fou-rire inextinguible, et l’autre aussi, et nous aussi. Or, ce que nous avons ressenti, c’est simplement cette espèce de gêne qu’on éprouve au théâtre quand un acteur ne parvient pas à entrer dans son rôle et qu’on se dit qu’il aurait mieux valu rester chez soi avec un bon livre.
M. Hollande, notre bien-aimé Président, ne l’oublions pas, est un homme normal, il faut bien évidemment s’attendre à ce que son comportement, à l’Elysée, ne diffère en rien de celui de ses prédécesseurs. On le verra bien, très vite, lorsqu’il lui faudra entériner la composition d’un futur gouvernement où les portefeuilles seront distribués non pas selon les compétences, ce qui ne serait pas très normal, convenez-en, mais selon les affinités ou les services rendus, afin de récompenser les uns, de créer ici ou là des ouvertures propitiatoires vers des formations dont le soutien, plus tard, pourrait être précieux.
M. Hollande a présidé longtemps aux destinées du Parti Socialiste, il connaît la musique et je crois qu’on peut lui faire confiance : il n’y aura pas de fausse note.
Il y a bien eu dans un lointain passé un socialiste ami d’une vertu austère et un peu brutale, qui était allé jusqu’à exhiber devant l’assemblée une liste de noms qu’il aurait pu publier. de gens trop normaux à son goût, qui avaient excessivement profité des avantages de leur position politique. Cela n’avait pas du tout plu. Je crois me souvenir qu’il s’appelait Bérégovoy. Ca ne lui a guère réussi, apparemment, puisqu’il ne dit plus rien. Voilà ce que c’est que de commettre des faute de goût et de vouloir monter au pupitre avant de connaître vraiment la partition. Nul doute que notre nouveau président la maïtrise, lui, déjà, à la perfection. 

@La plume à gratter

Méfiez-vous quand même de Morice : ses interventions foudroyantes sont capables de tuer sur le champ n’importe quel contradicteur. Je crains qu’il ne réponde encore à votre mise au point, auquel cas sa logique imparable vous serait probablement fatale. Ahmadinejad, avec sa bombe atomique en préparation, est probablement moins redoutable. Bref, Morice sur AgoraVox, c’est la terreur en perspective et s’il jouissait du pouvoir, les massacres de septembre 92 ou les purges staliniennes paraîtraient vite, en comparaison, de simples enfantillages.

@Henri Francillon
"Vous parlez de ces lunettes roses dont les verres sont ornées de coeurs rouges, ornés l’un d’un marteau et d’une faucille, et l’autre d’un poing tendu portant un croissant islamique ? Elles sont en effet du plus mauvais goût."

Sur les derniers modèles, la faucille et le marteau ont disparu, cela paraissait un peu ringard à beaucoup d’utilisateurs très bien convertis à l’économie de marché et au libéralisme - on n’en est quand même plus au temps du gouvernement Mauroy ! Mais le croissant islamique est bien là. Que faire, en effet, pour le wahhabisme dans les banlieues ? Comment aider les Frères musulmans ou les salafistes à convertir tant de populations très tentées par l’immonde idéologie démocratique occidentale à la saine morale du VIIe siècle ? Ce sera un des grands enjeux du nouveau quinquennat. On peut fort heureusement compter sur le soutien de l’étranger, sur une influence positive de M. Ahmadinejad, par exemple. Rien ne serait plus exaltant, pendant que nous détruirons nos centrales nucléaires, que de voir enfin l’Iran se doter de l’arme atomique. Je crois avoir lu ce matin que le Hamas avait invité M. Hollande à faire un tour dans la bande de Gaza. S’il pouvait enfin reconnaître le Hamas, quel progrès aussi, pour la civilisation, mais je crois qu’on peut lui faire confiance : son parti, inspiré par des théoriciens comme Pascal Boniface et très sensible aux petites chansons d’un Tarik Ramadan, est désormais sur la bonne voie. 

à l’auteur

Excellent analyse. La conclusion n’est guère optimiste mais vous n’y êtes pour rien et on ne peut quand même pas vous reprocher de voir le réel tel qu’il est sans éprouver le besoin de porter ces lunettes roses vraiment hideuses qui sont devenues pourtant très à la mode ces derniers temps.

@Romain Desbois

Un Président qui se veut irréprochable et qui se donne un Mitterrand comme modèle, jusqu’à imiter (fort ridiculement) la voix de son maître, c’est quand même très farce, je trouve.

S’il y en a qui ne comprennent pas pourquoi je dis ça (la naÎveté semble être la chose du monde la mieux partagée sur AgoraVox) je peux développer ad libitum.

@Philippe DAVID

A moins d’être complètement idiot, on ne saurait contester votre « prophétie ». Au reste, vous ne courez aucun risque : les choses se sont toujours passées ainsi, on a toujours cru que celui qui venait d’être élu (de gauche ou de droite, c’est sans importance) était le Père Noël. Mais le Père Noêl existe-t-il ? Dans tout citoyen qui vote quand on lui dit de voter, et qui pense avoir fait le « bon » choix, il y a un tout petit enfant qui sommeille.
Ils vont continuer à rêver quelques jours. Ne les réveillons pas trop vite, ce serait cruel.

@Axel de Saint Mauxe

Je trouve que vous y allez tout de même un peu vite ! Je vous accorde volontiers que sous les Julo-Claudiens, la condition des esclaves dans l’Empire n’est plus tout à fait ce qu’elle était au temps de la République : on affranchit de plus en plus, et il est de fait que beaucoup d’affranchis jouissent d’un niveau de vie tout à fait enviable, mais c’est qu’ ils ne sont plus esclaves.
La loi romaine réserve aux esclaves un sort assez particulier : la justice ne torture pas systématiquement les citoyens, mais prévoit, dans les procès qu’on torture les esclaves dont le témoignage paraît nécessaire. Et le maître dispose comme il l’entend de ceux qu’il a achetés, peut même les tuer dans certains cas. A l’époque de Pompée, ça ne devait pas être si rose que cela, sinon on se demande bien pourquoi tant d’esclaves auraient rejoint Spartacus. L’aventure se terminera quand même par plus de cinq mille crucifixions du côté de la via Appia !
La servitude volontaire existe toujours, c’est très clair, et tous ceux qui sont allés voter dimanche onf fait l’effort d’en prolonger la funeste tradition, mais ça, c’est quand même un tout autre problème que celui de l’esclavage antique.

@bernard29
"Les abstentionnistes sont des gens que l’élection n’intéresse pas. (paresse, je m’enfoutisme, autre chose à faire, apathie citoyenne, ça ne les concerne pas) Pour les élections présidentielles sous la Véme, ça tourne dans les 15 à 20 % d’électeurs.« 

Vous prenez vos désirs pour des réalités et vous généralisez un peu vite, me semble-t-il ! Je ne prétends certes pas représenter ici tous les abstentionnistes, mais je puis vous assurer que je suis bien aux antipodes du portrait de l’abstentionniste que vous prétendez brosser. SI je n’ai voté qu’une seule fois depuis 81, c’est pour de tout autres raisons.
La politique de Sarkozy ne me convenait pas : démolir les acquis sociaux (âge de la retraite, etc.), s’aligner systématiquement sur l’Allemagne, engager la France dans une aventure libyenne qui montrait qu’on n’avait rien compris au »printemps arabe« et à son évolution fatale, c’était assez impardonnable.
Mais je suis assez vieux pour savoir comment fonctionnent les socialistes. Je les ai vus à l’oeuvre. C’est à cause d’eux que la politique française est désormais gangrenée par le néo-fascisme d’un FN que Mitterrand a délibérément favorisé en laissant, à partir de 84, le tribun d’extrême droite envahir les écrans de la télévision nationale. J’ai vu des premières loges la destruction qu’ils ont entreprise de l’Education nationale, à partir du milieu des années 80. J’ai vu se multiplier dans ces années-là, qui étaient celles du virage libéral après la fin du gouvernement Maurois, les »nouveaux pauvres", et les Restaurants du Coeur ouvrir en 85, après quatre ans de socialisme - la charité en remplacement de la justice ! Je n’ai aucun mal à concevoir ce qui va se passer au plan économique, et aussi qu’après avoir favorisé le fascisme du FN, les socialistes vont désormais favoriser aussi l’islamo-fascisme en laissant la bride sur le cou aux Frères musulmans qui, dans les banlieues, font tout ce qu’ils peuvent pour ré-islamiser les populations et leur faire retrouver l’obscurantisme du VIIe siècle.
Comment voulez-vous qu’on puisse choisir, dans ces conditions ? La politique de Sarkozy a manqué de cohérence. Le programme de Hollande est d’emblée totalement incohérent et je m’attends au pire. Le pire était prévisible dans les deux cas. Peut-on consentir au pire d’un coeur léger, et tirer à pile ou face entre le risque du coup de pied au cul et celui du coup de poing dans la gueule ?
Ou bien faut-il, à la manière de Pascal, s’abêtir, pratiquer le suicide de l’intellect, écouter des messes électorales, se mettre à genoux avec les dévots, comme l’ont fait les sectateurs de Mélenchon, jusqu’au mysticisme ?
Je suis et resterai athée et sceptique, sur le plan politique comme sur le plan métaphysique, cher Monsieur. 

@ ЕкатеринаSelenaOndirignee

@Fergus

Alors excusez-moi, c’est que j’en lis de telles, sur AgoraVox, que je suis devenu assez chatouilleux.
 Je dois préciser au passage qu’être juif et antisioniste, cela me paraît être d’une inconséquence que je préfère ne pas qualifier. Je considère que l’antisionisme aujourd’hui, les choses étant ce qu’elles sont au plan international, c’est ajouter une intention délibérément criminelle à cette vieille hostilité déjà bien écoeurante qu’on appelle l’antisémitisme. C’est donc encore beaucoup plus grave.

@morice

Je ne connais pas personnellement Jean d’Ormesson, je ne l’ai même pas lu. C’est la droite. Il fréquentait beaucoup Mitterrand que, par ailleurs, il méprisait. Etranges contradictions, mais qui ne manquent pas, comme vous savez, les milieux du journalisme et du pouvoir.
Si vous écoutez l’émission, vous verrez qu’il parle aussi des goûts littéraires de Mitterrand, qu’il ne partage pas. Mitterrand, dit-il, aimait surtout des auteurs d’extrême droite. Et d’Ormesson cite en particulier Chardonne et Brasillach.
Evidemment, je devrais peut-être ne pas écouter une radio où on peut entendre de temps à autre s’exprimer un auteur classé « à droite ». Ou, s’il apparaît que l’un d’entre eux risque de dire quelque chose, je devrais tourner le bouton pour éviter que ma pensée « de gauche » s’en puisse trouver corrompue. C’est ce que vous feriez, vous, mais ma vertu est moins exigeante que la vôtre, j’aurais besoin sans doute d’une petite rééducation. En attendant, je plaide coupable et j’en appelle à l’indulgence des lecteurs éventuels.

GENERALISONS LA BURQA !

@morice
Sous ce cette remarque, vous avez replié deux de mes interventions d’hier, « qui ne respectent pas la charte ». J’invite les lecteurs à les déplier et ils verront s’ils ne respectent pas la charte ! S’y trouverait-il rien d’injurieux à votre endroit ? Rien qui ressemble à ce mail où vous me traitiez de « gros con », dont j’ai obtenu immédiatement la suppression, mais dans le seul but de vous placer face à vos contradictions. Si vous nous le renvoyez, ce mail, je le laisserai, bien évidemment, pour l’édification de nos lecteurs : le procédé de l’injure, sur les forums, le bon sens restant la chose du monde la mieux partagée, équivaut pour celui qui l’utilise à se tirer une balle dans le pied.
Dans les deux messages repliés, j’ai recours à un certaine ironie touchant à notre nouveau président de la République. Rien de bien méchant dans des jeux de mots un peu faciles, je n’y dis certes pas que Hollande « est un égoutier », pour reprendre une de ces charmantes expressions dont vous usez à propos du sortant.
Bref, vous me faites penser à ce ministre des Beaux-Arts sous la restauration, aujourd’hui bien oublié, Sosthène de La Rochefoucauld, qui avait fait rallonger les jupes des danseuses de l’opéra et fait cacher sous un petit caleçon de zinc (Théophile Gautier nous le rappelle dans sa préface de « Mademoiselle de Maupin ») le zizi des statues grecques. Vous ne rallongez pas encore les jupes, mais vous repliez les messages. Par pudeur, sans doute. Cela augure mal de ce que pourra être la politique des socialistes : quelque chose comme une généralisation de la burqa intellectuelle comme de l’autre. Cachez cette idée que je ne saurais voir ! On n’est qu’au début du de ce charmant processus d’aveuglement volontaire et il me semble que vous ne pourrez pas, si vous continuez ainsi, éviter de finir par vous replier vous-même.

@morice

La haine vous égare ou vous étouffe ! J’entendais par hasard à 19 heures sur France culture, aujourd’hui même, Jean d’Ormesson (que je n’ai jamais lu) parlant de Sarkozy et de Mitterrand. Il semble qu’il ait été le dernier à voir Mitterrand vivant, ils se voyaient beaucoup, bien qu’ils fussent plutôt en désaccord (et je n’approuve guère ces sortes de fausses complicités) mais il faisait remarquer qu’on n’avait rien pardonné à Sarkozy alors qu’on avait léché les bottes à Mitterrand jusqu’à la fin. Il faisait même l’hypothèse suivante : que n’aurait-on pas dit si un ministre de Sarkozy, dans les derniers temps, s’était fait sauter le caisson dans les bureaux de l’Elysée ! Quand c’était Mitterrand, cela ne faisait presque pas de vagues. Par conséquent, il me semble qu’il vaudrait mieux ne pas en rajouter. Sarkozy m’a souvent paru insupportable, mais il faut « raison garder », comme aurait dit l’autre.
En tout cas, si vous voulez vérifier l’exactitude de mon propos, c’est à cette page :
http://www.franceculture.fr/emission-le-rendez-vous-le-rdv-jean-d-ormesson-eric-fottorino-la-session-de-y-akoto-et-le-questionna

ERRATA

Par deux fois, j’ai commis un lapsus et mes commentaires en sont devenus complètement incompréhensibles : j’ai parlé de François Gruyère alors que je voulais évoquer notre héros du jour, notre bien-aimé président François Hollande.
Je prie les lecteurs de m’excuser. A mon âge, qui est déjà relativement avancé, il arrive qu’on ait des trous de mémoire dans la cervelle ; c’est probablement à cause de ces trous que, me remémorant la face auguste de notre bien-aimé Président de notre République, je l’ai appelé François Roquefort.
On voudra bien me pardonner. Si notre bien-aimé Président me lisait, je suis certain qu’il me pardonnerait aussi : il est clément et miséricordieux.

@morice,
Il est tellement facile de vous mettre en colère qu’on a du mal à résister à la tentation, quelquefois, mais enfin, vous réactions sont complètement disproportionnées. Quand je parle d’islamo-fascisme, par exemple, je ne vois pas ce qui vous heurte. Me direz-vous que le discours ordinaire d’Ahmadinejad et celui des mollahs iraniens n’a pas quelque chose de fascisant ? Quand cette république islamique reçoit à bras ouverts les négationnistes du genre Faurisson et Dieudonné, ça ne vous paraît pas un peu bizarre ? Ni que dans le Hezbollah, par exemple, on pratique le salut hitlérien ? Faut-il que je vous recopie la fin de l’article 7 de la charte du Hamas que vous trouverez aisément vous-même en interrogeant Google ? A bien des égards, on peut légitimement hésiter entre islamo-fascisme et islamo-nazisme. L’idéologie du tonton de Yasser Arafat, le mufti de Jérusalem, de sinistre mémoire, n’est pas bien loin.
Et il est de fait que les socialistes n’ont pas encore pris conscience, après le printemps arabe et surtout l’hiver islamique qui est en train de poindre, qu’il y a un danger auquel il serait tout à fait urgent de faire face. Le candidat Hollande, dans son débat avec Sarkozy, paraissait commencer à en être un peu convaincu : il ne reviendrait pas sur la burqa, etc. Mais parlait-il franchement ou par stratégie politique ? Tout cela m’inquiète, et je ne suis pas le seul, et cessez de croire qu’on soit à l’extrême droite parce qu’on critique les socialistes, comme s’ils étaient la pure gauche. Il y a des fromages à 50% de matière grasse. Ce fromage-là est à 10% de gauche, pas plus, et après cinq ans de mandat, le pauvre peuple ne risquera guère d’avoir beaucoup engraissé.

@morice

Je suis resté des années sans rien lire de Riposte laïque et récemment, je me suis abonné à leur site que je crois avoir confondu avec Res publica dont je recevais autrefois les publications un peu ennuyeuses. Je dois dire que j’ai failli avaler ma pipe en voyant que s’y exprimaient en toute liberté, et très explicitement, de très nombreux soutiens au FN.

Feu à volonté sur Riposte Laïque !

@vachefolle

Vous vous méprenez : la démocratie et la liberté passent avant tout, dans une République, et si des gens pensent que leur religion doit prévaloir sur toutes les autres, ne faut-il pas leur concéder le droit de penser ainsi, au nom de cette tolérance qui est l’héritage des Lumières ? SI des citoyens veulent démocratiquement l’instauration de la charia, comme en Libye, voire celle du Califat réclamée par beaucoup d’Imams, il faudrait selon vous renoncer à faire droit à une si juste revendication ? Le président Ahmadinejab, par souci de démocratie, était plus favorable à la candidature de François Gruyère qu’à celle de l’autre ; il s’est prononcé clairement sur ce sujet, ne l’oublions jamais.

à l’auteur

N’oublions jamais que le FN n’existerait pas si, à partir de 1984, c’est-à-dire au moment du virage libéral qui fait suite au gouvernement Mauroy, Mitterrand n’avait pas tout fait pour favoriser la promotion du FN par voie de télévision. Il pouvait empêcher l’exhibition répétée et insistante du tribun populiste, il ne l’a pas fait. Il était apparu plus de cinq fois dans une seule année sur Antenne 2, à une heure de grande écoute. Au nom de la liberté d’expression démocratique, sans doute ?
Il n’y a plus grand chose à faire pour le Front National : l’enfant grandit très bien, comme on a pu le voir, et il peut se passer de nouvelles vitamines. Le PS peut cesser de lui servir de nurse.
En revanche, il reste beaucoup à faire du côté de l’islamo-fascisme. Le Parti Socialiste pourrait donner un très sérieux coup de main aux Frères musulmans qui, dans les banlieues, se démènent autant qu’ils peuvent. Ils remportent des succès, certes, mais avec un appui plus marqué des socialistes, les choses pourraient aller plus vite. Certains imams, en Europe, souhaiteraient l’instauration du Califat et, bien entendu, de la charia. Les pouvoirs publics, jusqu’à ce jour, ont délibérément fermé l’oreille à ces justes revendications. Combien de temps cette odieuse injustice pourra-t-elle encore perdurer ? Ils attendent beaucoup de François Gruyère, ces pauvres imams. Gageons qu’il fera tout ce qu’il lui sera possible de faire pour ne pas trop les décevoir.

@Fergus

Il est rigolo, Fergus : comme tous les antisémites, il a ses « bons » Juifs, qui sont forcément antisémites, comme sans doute ce Shlomo Sand qui vit en Israël et crache à longueur de page, dans des bouquins exécrables, contre son propre pays. En voilà quand même un qui a de la chance de ne pas être Palestinien, parce qu’un Palestinien, s’il faisait ça, ne survivrait certainement pas bien longtemps. Il y en a un qui vient d’être condamné à mort ( je ne sais pas où ça en est ni s’il est encore vivant) pour avoir simplement vendu des biens immobiliers à des Juifs. Mais ça, c’est la civilisation, la vraie, celle des pauvres et bons Palestiniens, laquelle n’a, de fait, pas grand chose à voir avec celle des sionistes.

@bigglop

Vous devriez avoir honte de citer un auteur d’extrême droite pour contester un article de Morice, - béni soit-il -, qui est comme on peut le voir, très opposé à l’extrême droite.
Léo Ferré a fait Sciences Po, il était de la même promotion que François Mitterrand, me semble-t-il. Il faudrait peut-être que je vérifie, mais je ne pense pas que ma mémoire me trompe. Enfin, pour un anarchiste (d’opérette) il me semble que c’est bien là une très fâcheuse proximité, et qui expliquerait que vous puissiez utiliser son texte comme une machine de guerre tout à fait caractéristique de celles que sait construire l’extrême droite, contre la position très vertueuse et très louable de Morice - Béni soit-il.