Les commentaires de Emile Mourey

@SilentArrow

J’ai écrit cet article pour que nos responsables politiques ne disent pas n’importe quoi, mais je sais, par avance, que cela ne sert à rien.

@Sylfaën.H.

Bizarre et très amusant ; en cherchant un mot sur l’internet, je tombe sur un article diffusé par serpent libertaire. https://serpent-libertaire.over-blog.com/2018/01/le-coran-il-faudrait-peut-etre-commencer-par-le-traduire-correctement.html

dans lequel j’avais déjà tout dit.

@ Corcovado

Concernant la fresque du musée d’Istamboul, il faut comprendre qu’à l’époque de son exécution, les lettrés en comprenaient encore le sens symbolique :

Wikipedia :L’archange Gabriel dont le nom signifie « Dieu est force » est le révélateur des plans divins, celui qui annonce à Marie la venue de Jésus, l’ange de l’Annonciation.

Quel est le monastère qui, en Arabie, s’est placé sous la protection de l’ange Gabriel ? C’est un monastère situé à Bosra ; on y voit encore, sur un de ses murs, un reste de dessin évoquant l’annonce à Marie.

Dans la fresque d’ Istamboul, l’ange Gabriel qui enseigne, inspire, conseille le Prophète, et peut-être même plus, c’est le monastère de Bosra. Nous sommes après le concile de Nicée qui a fait Jésus Dieu... et des scissions... d’où l’Islam ??? 

@ Corcovado

Je ne pense pas ; lisez le passage où Mahomet est assiégé à Médine par Abou Sofyan, lors de la bataille du fossé ; pourquoi, dans la nuit, une terrible tempête s’abat subitement sur ses camps ? Les tentes s’envolent, c’est la panique. Le lendemain, Abou Sofian lève le siège. Il faut, bien évidemment, comprendre qu’il s’agit là d’un coup de main de nuit sur un adversaire qui ne s’y attend pas... par qui ? par les troupes de Mahomet...ses femmes... l’intérêt d’en avoir plusieurs...fidèles et aguerries.  

@Corcovado 

Il fallait se mettre au niveau intellectuel des populations de l’époque. Aujourd’hui, avec la scolarisation, le niveau s’est élevé ; la preuve : les quelques lecteurs qui comprennent ce que j’écris.

@SilentArrow

Vous écrivez : Mahomet était un chauffeur de chameau. C’est exact ! Voyez mon article du 19.7.2023, extrait...
... Le « conseil » Mahomet n’avait que neuf ans lorsqu’il accompagna, avec son oncle Abou Thalib, une grande caravane qui se rendait en Syrie. Accompagner une caravane, cela signifie, où la prendre en charge, ou en assurer la sécurité pendant tout son déplacement. Abou Thalib, c’est un groupe de sept hommes expérimentés. Mahomet, c’est un groupe de sept hommes qui ne l’est pas encore. Ces hommes sont l’élite de La Mecque. Voyageant de caravansérail en caravansérail, normalement cultivés, ils sont au courant de ce qui se discute dans les monastères après le concile très contesté de Nicée où l’empereur Constantin imposa, en 325, un christ-homme qui est venu.

@Decouz

Là est le problème. Vous me reprochez de confondre les femmes et les troupes militaires. Je vous reproche de ne pas vouloir comprendre le Coran comme leurs auteurs l’ont écrit dans une transposition poétique, voire mystique. Dans ma lecture du Coran, Mahomet est un homme, chef religieux, avec ses qualités et ses erreurs peut-être, mais chef de guerre courageux marchant en tête de ses armées, le visage voilé. Dans la fresque du palais Topkaki, c’est celui qui est assis, le visage caché. Aïcha est une troupe militaire, sa garde rapprochée, les visites de Mahomet dans les casernements sont de tournées d’inspection ; les 12 femmes qu’il a épousées sont des troupes militaires qui lui sont fidèles. Si mes souvenirs sont bons, deux sont mortes au combat ; l’une l’a peut être trompé.

@Emile Mourey

... pour se rendre aux cérémonies extérieures de leur culte.

Emile Mourey

Je signale que les jeunes Français de confession juive faisaient leur « service » aux Chantiers de jeunesse comme tout bon Français de cette époque, même s’ils se déclaraient israëlites en religion ; et qu’ils bénéficiaient de permissions à la demande de leur autorité religieuse pour se rendre aux cérémonies de leur culte. 

Excellent article, j’approuve à 100%.

Je pense que la ville gauloise se trouvait bien sur le sommet du plateau ; César le dit, la logique militaire l’impose et je croyais qu’on en avait retrouvé la trace ; ce tracé est la reproduction du quadrilatère du grand charriot ; l’oppidum, à la pointe du plateau pouvant évoquer l’étoile polaire ;

@ Antenor

Bonjour ; en ce qui concerne votre premier commentaire, je pense que l’important est de comprendre, avant tout, que c’était une capitale régionale, certes, mais chosie pour être une station sur les voies de l’étain, d’où son nom que Chypre lui a donné. Je ne suis pas d’accord avec les archéologues qui pensent que les ruines mises au jour sont des reconstructions d’après la bataille ; pour moi , c’est bien sur les marches de ce théâtre que Vercingétorix a annoncé sa reddition ; et j’ajoute que si on y a mis au jour une trace de bains, c’est tout à fait dans la logique d’une station qui devait apporter aux voyageurs un minimum de confort. 

Votre deuxième commentaire est très intéressant, car vous y évoquez Kition, Ceto, les Volsques, les Gorgones, ce qui nous ramène à Gergovie.

@Étirév

Merci pour ce long commentaire, mais, pour moi, c’est beaucoup plus simple ; c’est Chypre qui, à l’époque du commerce de l’étain, s’appelait Alésia, et a donné son nom aux stations des voies de l’étain.

@Antenor

Je viens de proposer un article à Agoravox sur les travaux que César a fait pour assiéger Alésia. Merci de voter pour. Je pense qu’on devrait pouvoir les resituer exactement sur le terrain à partir de sa description, en utilisant une carte militaire et en partant de la ligne de circonvallation dont je pense qu’elle était le fossé qu’il à fait creuser pour protéger son camp K.

Cordialement

@Antenor

Je pense que c’est beaucoup plus simple. La stèle de Chypre ne cite comme colonies payant tribut aux Assyriens que Nuerax et Carthage. Nuerax est cité par ailleurs comme ville des Eduens ; c’est évidemment Chalon, ou plutôt, le vieux château-fort dont il ne reste que la tour dite de Taisey. D’autres auteurs évoquent, en Gaule, une autre cité, concurrente, qui ne peut être que Gergovie, autre fondation coloniale. De ces deux fondations, il ne reste que des vestiges mais des vestiges en dur comme l’étaient les cités fondatrices. Le scandale est qu’on ne veut ni les voir, ni les protéger.
Rien ne permet de dire qu’il y ait eu en Gaule, à cette époque lointaine, d’autres cités que la guerrière (Gergovie) et la pacifique (Bibracte/Chalon/Taisey) (je ne me rappelle plus les termes exacts).

Le plus simple et, à mon avis, le plus logique, serait de n’interprêter les textes les plus anciens qu’à partir de ces deux capitales, avant que leurs colonies « fassent » l’Histoire.

Cordialement

@ Antenor

Je ne crois pas à la génération spontanée des cités gauloises mais à des fondations de colonies-filles par des cités-mères. Ambicat est roi des Bituriges, au vieux château-fort de Chalon ; les Bituriges de Bordeaux et de Bourges sont des colonies. Le mont Beuvray s’appelait Gorgobina, fille de Gergovie, la Gorgone ; c’était une colonie arverne qui contrôlait la Loire. Corent, ce n’était que la prolongation de Gergovie, au Crest, qui gérait les exploitations de la plaine de la Limagne etc...

@Antenor
Je ne sais pas si la Gaule était déjà « structurée » comme vous le pensez ; si l’ on s’en tient aux témoignages des auteurs antiques, deux capitales auraient existé en Gaule : la belliqueuse que l’on pourrait identifier à Gergovie/Le Crest et la pacifique qui pourrait être Chalon et son vieux château dont il ne reste qu’une tour. Le drame est que ces deux sites ne sont pas protégés comme il devrait l’être, ce qui est un scandale !

@JPCiron

Merci ! J’ai 92 ans et cela fait 30 ans que je dis et que j’écris que les archéologues se trompent sur la localisation de nos anciennes capitales gauloises. J’approuve à 100° la Ministre de la Culture quand elle dit qu’il ne faut pas faire des trous pour faire des trous. C’est, en effet, ce que programme Vincent Guichard : je cite : Il reste encore à Bibracte (fausse Bibracte) du travail pour des générations d’archéologues, un temps long nécessaire pour arriver à comprendre totalement les mécanismes de développement de la ville antique, à discerner son organisation et à mesurer le rythme et l’impact de l’intensification des contacts avec Rome et la Méditerranée. Un temps long qui permet aussi aux étudiants en archéologie protohistorique de toute l’Europe de se former sur les chantiers de Bibracte et de bâtir l’archéologie de demain...
L’Etat et la Région subventionnent, le contribuable paye, les délinquants s’acharnent sur le château versaillais et sur la tour antique que j’ai voulu sauver de la ruine. Je suis écoeuré.

@ Massine Taci

Félicitations ! Votre article a intéressé un nombre conséquent de lecteurs. Moi-même, j’ai écrit, jadis, sur ce sujet, mais sans succès. Pas facile de convaincre nos contemporains que les auteurs des textes bibliques pouvaient être intelligents. 

@Giuseppe di Bella di Santa Sofia 

oui, il faut arrêter de dire n’importe quoi ; et je trouve dommage qu’Agoravox entretienne le flou. Léonard de Vinci était un grand seigneur et comme les grands seigneurs de cette époque, quand la pression était trop forte, il se rendait dans une maison ; dans ses écrits, il a tout dit sur son zizi, et dans ses tableaux de Leda, il l’a évoqué dans le long cou du cygne.