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Christian Labrune

Christian Labrune

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Tableau de bord

  • Premier article le 06/02/2012
  • Modérateur depuis le 31/07/2013
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Derniers commentaires



  • Christian Labrune Christian Labrune 12 avril 2012 23:17

    Non pas sophisme, mais IRONIE. Le sophiste essaie de persuader son interlocuteur, il essaie de le tromper. Mais ce que j’écris est tellement loufoque, je ne peux pas imaginer un instant que cela puisse être pris au sérieux. J’essaie de faire rire, je me moque du puritanisme. De toute façon, il n’y a guère d’autre solution : le puritanisme n’est pas une position intellectuelle ou philosophique à partir de quoi on puisse argumenter, c’est une manière d’être qui résulte de certains blocages psychiques contre lesquels on ne peut pas grand chose, ça ressemble un peu à la phobie. Il faudrait avoir recours, pour venir en aide aux puritains, à des thérapies comportementales. Leur montrer par exemple des images licencieuses en grande quantité, jusqu’à ce qu’ils les regardent avec le même détachement qu’un bouquet de fleurs ou un paysage, sans que ça engendre chez eux ces pulsions érotiques qui les perturbent et auxquelles il leur semble si difficile de résister. Un individu à peu près normal n’a pas ces sortes de phobies. Il m’est arrivé de travailler des heures dans des académies de dessin face à des modèles nues qui étaient loin d’être repoussantes, ça ne me faisait ni chaud ni froid à personne. Avoir peur de simples images, cela me paraît quand même assez grave !



  • Christian Labrune Christian Labrune 12 avril 2012 23:00

    @Jean-Luc Toutlemonde
    Vous évoquez toute sorte de registres littéraires et toute sorte de figures de style mais je ne vois rien qui pourrait servir à caractériser le texte que je me suis bien amusé à écrire. Un seul mot suffisait mais, sauf erreur, je ne le vois figurer nulle part dans votre énumération.

    Le seul mot qui convienne, c’est IRONIE.

    Dans le registre ironique, c’est très simple, on dit exactement le contraire de ce que l’on veut faire entendre. Au lieu de démonter les arguments que je lis, ce qui serait fastidieux, j’adopte d’une manière particulièrement outrée (jusqu’au ridicule) le point de vue que j’entends combattre. Cela relève aussi de ce qu’on appelle
          DEMONSTRATION PAR L’ABSURDE.



  • Christian Labrune Christian Labrune 12 avril 2012 22:44

    @Gordon 71
    "beaucoup plus facile de se résigner et de pleurnicher que d’agir et de vouloir« 

    Vous avez raison, et je me demande même s’il ne conviendrait pas d’interdire sur AgoraVox un certain nombre de sujets, dont celui de la pornographie. Comment penser à la pornographie, en effet, (il faut bien savoir de quoi on parle), sans qu’un certain nombre d’images licencieuses rencontrées dans la vie par le plus grand des hasards - et certes, ce n’est pas moi qui les rechercherais !- ne reviennent nous hanter et nous troubler. Je ne voudrais pas paraître plus vertueux qu’un autre et je dois faire ici une confession : j’ai pensé plusieurs fois en lisant cette suite de textes à l’aquarelle intitulée »Pornokratès« , de Félicien Rops, lequel avait illustré aussi plusieurs poèmes particulièrement immoraux des »Fleurs du Mal". Et voilà que je pense à Baudelaire, maintenant, par association d’idées ! Et même à des estampes d’Hokusaï que pour rien au monde je n’oserais décrire. Vous voyez bien par là, sans qu’il soit nécessaire que j’en rajoute à quel point certains sujets peuvent être dangereux et corrupteurs. J’ai maintenant passé la soixantaine, je ne suis plus tout à fait un enfant. Néanmoins, je souhaiterais qu’on évitât certains sujets qui peuvent heurter les personnes sensibles.



  • Christian Labrune Christian Labrune 12 avril 2012 21:59

    @Jean-Luc Toutlemonde

    "C’est comme si vous aviez des étalages à tous les coins de rue avec alcool et cigarette distribué gratuitement, vous comprenez ?"

    Vous avez vu juste : la tentation est partout, et pas seulement sur l’Internet ; elle est même dans la rue et c’est là qu’il conviendrait d’incriminer cette « concupiscence des yeux » dont parle Saint-Augustin au chapitre X de ses Confessions. Augustin ne voudrait pas voir les jeux du cirque, mais un jour il s’y lasse entraîner. Il se cache les yeux, mais il entend encore. Il finit par regarder. C’est cuit : l’addiction s’empare de lui immédiatement.

    Dans la rue, on peut être assis tranquillement à la terrasse d’un café, à méditer très vertueusement sur la transcendance de l’égo ou la résolution des équations aux dérivées partielles et, d’un seul coup, passe une très belle femme. On tourne la tête pour regarder dans la direction opposée, bien évidemment, mais comme une intuition érotique nous a frappé, elle se reporte sur toutes les autres femmes qu’on peut voir à proximité et même très loin. On se dépêche de rentrer chez soi les yeux fermés, en suivant les murs, à tâtons, mais la tentation peut perdurer et quelquefois durant des heures. C’est désastreux.
    Je ne sais plus quel philosophe, pour pouvoir penser tranquillement et n’être plus perturbé par les données du monde sensible, s’était crevé les yeux et les tympans. Origène, le pauvre, s’était châtré. Ce sont là des solutions évidemment tout à fait extrêmes, mais comme ce sont surtout les femmes qui sont responsables de ces tentations (et on le voit bien par le récit de la Génèse), c’est peut-être elles qui devraient prendre les mesures qui s’imposent. Je ne parle pas de la burqa, laquelle est infiniment plus suggestive voire excitante que la simple nudité, mais la chirurgie esthétique est maintenant très au point et sans grand danger. Quand une jeune fille est vraiment très belle, si on lui coupait le nez, par exemple, elle attirerait moins l’attention, susciterait moins le désir qu’une certaine pitié lorsqu’on la croiserait dans la rue. Les femmes ainsi enlaidies seraient infiniment plus tranquilles en tous lieux. Jacques de Voragine, dans sa Légende dorée, rapporte le cas de Sainte-Paule dont la statue plonge quelquefois dans la perplexité les touristes qui visitent certaines églises : elle a visiblement un corps de femme mais porte une barbe qui lui tombe jusqu’au nombril. C’est elle qui l’a demandée à Dieu, cette barbe, et il la lui a accordée. Trop belle, elle était sans cesse confrontée au désir masculin. Barbue, elle a pu enfin se consacrer à l’amour sacré sans plus jamais avoir à affronter la corruption des amours profanes.

    La question que pose cet article est vraiment essentielle et torturante. Le péril impose de trouver rapidement des solutions. Puissent mes modestes suggestions rencontrer un jour l’assentiment des pouvoirs publics.



  • Christian Labrune Christian Labrune 12 avril 2012 20:52

    @Pierre-Marie Baty
    Cela ne vous gêne jamais de répéter comme un perroquet les slogans d’une propagande fabriquée par les mollahs d’Iran ou d’ailleurs, et complaisamment colportée en France par la presse antisémite ?
    Vous allez bientôt nous parler, je le sens, de je ne sais quel apartheid en Israël, nous proposer le boycott et justifier tout cela en nous conseillant de lire les cinquante pages débiles d’un vieil indigné gâteux.
    Israël existe, c’est un fait, et compte huit millions d’individus. Vous préfèreriez qu’ils n’existent pas mais ils existent, contre vents et marées, depuis pas mal de temps. Il faudra bien vous y faire. Rien ne vous empêche par ailleurs de vous convertir à l’Islam pour l’amour de la Palestine, de rejoindre les rangs du Hamas, du Jihad ou du Hezbollah.

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