• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Christian Labrune

Christian Labrune

Cet auteur n'a pas encore renseigné sa description

Tableau de bord

  • Premier article le 06/02/2012
  • Modérateur depuis le 31/07/2013
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 10 10342 470
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 681 264 417
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Christian Labrune Christian Labrune 5 décembre 2018 19:49

    elle n’a jamais eu encore la volonté politique de définir précisément sa doctrine sur le plan européen, sauf, très récemment, le 13 novembre 2018 au Parlement Européen de Strasbourg (j’y reviendrai), sur la création d’une armée européenne.

    ===============================

    Ca leur va bien, à nos enfoirés, de parler d’une armée européenne quand ils ne sont même pas capables de voir la menace terrible que le régime terroriste de Téhéran fait peser sur tout le Moyen-Orient. L’Iran perfectionne actuellement ses missiles pour que les capitales européennes, à la fin, quand ils seront nucléarisés, puissent être à leur portée.

    Sun Szu, le grand stratège de l’époque des Royaumes combattants le remarquait déjà : quand on ne se connaît pas et quand on ne sait pas clairement où sont les vrais ennemis, on perd toutes les guerres.

    On est mal parti, comme en 38, et en marche vers les pires catastrophes.



  • Christian Labrune Christian Labrune 5 décembre 2018 19:40

    Merkel en Allemagne et Macron en France, par sottise pure, auront été, pour les historiens qui se pencheront sur notre époque, les vrais fossoyeurs de la démocratie occidentale.

    Après les pays d’Europe centrale, l’Autriche et l’Italie sont au pouvoir d’une extrême qui vient aussi de remporter les élections en Andalousie.

    Merkel, sans l’avoir voulu, évidemment, aura réussi à faire entrer plus de 90 députés pas très démocrates c’est le moins qu’on puisse dire ! au Bundestag. Terrible résultat d’une politique de gribouille d’un angélisme consternant.

    Et le pauvre Macron, qui n’a jamais rien compris à grand chose, pour qui, bêtement, « le nationalisme, c’est la guerre », vient de nous jeter sur les bras une espèce de guerre civile qui ne fait que commencer et dont n’importe quoi pourra sortir.



  • Christian Labrune Christian Labrune 5 décembre 2018 19:26

    à l’auteur,

    A force de s’asseoir sur les aspirations légitimes des peuples qui se perçoivent encore comme des nations, au sens que Renan donnait à ce mot dans une conférence célèbre, nos « démocrates » à la botte d’une internationale de la finance finissent fatalement par réveiller, ici et là, un nationalisme qu’ils croyaient mort et enterré. Angela Merkel, par une politique immigrationniste particulièrement imbécile, aura réussi à faire entrer au Bundestag plus de 90 députés dont un certain nombre flirtent allègrement avec des thèses néo-nazies. L’extrême droite vient de remporter des élections en Andalousie. L’Autriche et l’Italie, après d’autres pays d’Europe centrale, ont pris aussi cette direction inquiétante.

    Merkel, obligée de renoncer à la présidence de son parti et qui n’ambitionne plus d’être reconduite dans son actuel mandat n’a évidemment jamais voulu ranimer les vieux démons du fascisme, mais qu’elle l’ait voulu ou pas, le résultat est bien là.

    Les discours de Macron il n’y a pas si longtemps, qui posaient, au mépris de toute réflexion historique : « le nationalisme c’est la guerre », valaient dans une Europe du début des années 50, mais si les nations européennes, actuellement, sont en train, et sans guerre, de crever à petit feu, c’est bien parce qu’elles ont perdu toute souveraineté et que leurs dirigeants ne sont plus que les exécutants d’une politique décidée ailleurs, au nom d’intérêts économiques qui ne sont évidemment pas ceux du plus grand nombre. C’est donc bien aussi d’une guerre que nous sommes témoins, et dont les plus pauvres sont les premières victimes.

    Bref, c’est à un suicide de la démocratie qu’on est en train d’assister en Europe. Macron et ses suiveurs sont en marche, inévitablement, vers une capitulation en rase campagne, et je ne vois pas de relève possible dans ces organisations cadavériques dont on disait qu’elles constituaient des « partis de gouvernement ». 

    On est à la fin de quelque chose, assurément, et n’importe quoi pourra sortir d’un grand bordel dont on n’a encore vu que les signes avant-coureurs.



  • Christian Labrune Christian Labrune 5 décembre 2018 18:41

    Si pour vous la liberté de choisir entre la peste ou le choléra, la soumission ou la haine c’est une liberté, en effet vous avez raison.

    ============================
    @JL

    Dans les alternatives que vous proposez, le négatif est des deux côtés et cela ne correspond pas du tout à ce qui était envisagé plus haut, qui opposait la colère, souvent mauvaise conseillère et désastreuse dans ses effets, à la positivité de la raison philosophique.
    Il y a bien ce que La Rochefoucauld appelait des « belles passions », celles qui induisent l’ambitieux à laisser une trace dans l’histoire, mais la colère n’en fait assurément pas partie !
    La raison implique un travail dans la durée, et vise à une maîtrise de plus en plus assurée de soi et des choses. La colère, dans le temps, finit toujours par s’affaiblir, comme une baudruche qui se dégonfle. La colère ne peut jamais être un projet, comme le croyait probablement ce lamentable vieux con qui proposait aux imbéciles de « s’indigner ».
    Quand j’étais prof et que je n’étais pas content d’une classe, il m’arrivait de dire à mes élèves : rappelez-moi, lundi prochain, que je dois me mettre en colère parce qu’au dernier devoir, vous avez été en dessous de tout. Ils ne manquaient jamais de me le rappeler « M’sieur, c’est aujourd’hui que vous devez vous mettre en colère ! ». Et je passais illico de la plus grande bonhomie à une colère terrible que je m’efforçais de jouer aussi bien que je le pouvais. Ce cabotinage les ravissait.



  • Christian Labrune Christian Labrune 5 décembre 2018 13:21

    @Renaud Bouchard

    A la fin d’une partie d’échecs, si on n’a plus que deux pions, l’élégance impose de coucher son roi sur l’échiquier et de ne pas continuer, bêtement, à pousser le bois pour retarder le mat.

    Pour Macron et ses pauvres suiveurs, la partie est perdue depuis longtemps et ils ne paraissent pas capables d’en tirer les conséquences. Ils nous auront administré, avec une surprenante obstination, bien des preuves de leur incompétence et de leur irresponsabilité. Si on tenait absolument à conserver Macron, il conviendrait de lui imposer une curatelle ; c’est-à-dire, comme autrefois durant la minorité d’un roi, une régence. Mais celle-ci prend fin, pour Louis XV, dès le lendemain de ses treize ans, et notre président, s’il est jeune, a quand même depuis longtemps passé l’adolescence ! Mais c’est surtout que nous ne sommes plus dans un système monarchique ; des Macron, il s’en trouve à la pelle, et il ne semble pas que l’attachement du peuple à sa burlesque majesté soit si fort qu’on puisse craindre, s’il regagnait les coulisses, la nostalgie de la farce débilitante qu’il vient de nous jouer.

    Il n’y aura pas de réconciliation possible. Les choses, désormais, vont aller de mal en pis. On aura compté trois actes. Le quatrième est pour la fin de cette semaine ; ça ira peut-être un peu mieux, comme toujours au quatrième acte de la tragédie classique, mais au cinquième, les banlieues pourraient bien se réveiller à leur tour, et là, je crains le pire.

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv