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Christian Labrune

Christian Labrune

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  • Premier article le 06/02/2012
  • Modérateur depuis le 31/07/2013
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Derniers commentaires



  • Christian Labrune Christian Labrune 17 mai 2019 18:36

    Et c’est ce qu’ont compris belle lurette son épouse et les membres de sa famille,

    =======================================
    @Fergus

    Et ceux qui vous lisent sur AgoraVox, il se pourrait bien qu’il y ait déjà longtemps qu’eux aussi aient compris la même chose !



  • Christian Labrune Christian Labrune 17 mai 2019 18:33

    @Michel Drouet

    Et quand, dans le cas d’une maladie cardiaque on a dans le coeur des valves artificielles en téflon ou un pace maker, est-ce qu’on n’est pas maintenu artificiellement en vie ? Il faudrait peut-être songer à les débrancher, ces salauds qui creusent bien inutilement le déficit de la Sécu.
    Et dans le cas des affections rénales très graves, quand le malade est obligé de se rendre régulièrement dans un hôpital pour une dialyse, peut-on dire qu’il est encore vivant ?
    La médecine, au fond, n’est-elle pas une entreprise totalement absurde, visant à prolonger la vie de gens qui devraient déjà être morts et qui, de toute façon, même si on les soigne, ne dureront pas indéfiniment. Des centenaires, il n’y en a pas beaucoup. Je n’ai encor jamais entendu parler de bicenteraires. J’aimerais bien être le premier, mais je ne me fais quand même pas trop d’illusions.
    Viva la muerte !



  • Christian Labrune Christian Labrune 17 mai 2019 18:19

    Depuis quand peut on euthanasier un mort ?

    ============================
    @Pere Plexe

    Vincent Lambert n’est pas mort, que je sache, sinon on ne parlerait pas d’euthanasie.

    C’est quoi, une euthanasie ? Ca suppose un tueur et un sujet qui est plus ou moins conscient, plus ou moins consentant, mais dans le cas qui nous occupe, on ne lui demande pas son avis. Il reste qu’à la différence des morts, le patient n’est pas du tout décomposé : le coeur, les reins, le foie, tout ça fonctionne suffisamment pour que les asticots n’aient encore aucune prise.

    A telle heure précise, le tueur a rendez-vous avec son patient qui, comme vous et moi, est encore vivant, et pour une durée indéterminée. Savez-vous que nous pouvons très bien, demain, n’être plus de ce monde ? Mais peut-être que vous y serez encore dans quelques dizaines d’années. Comment savoir ? Nous sommes mortels, et ça peut arriver à n’importe quel moment : un pot de fleurs tombe du sixième étage, et c’est tout de suite fini.

    Disons qu’il a rendez-vous à quinze heures, notre tueur.

    A cette heure-là, le patient est encore vivant quand la porte s’ouvre. L’opération est vite faite. On peut donc aisément prévoir qu’à quinze heures 10 à peu près, quand le tueur sera sorti de la chambre, le patient sera mort, et pour fort longtemps, puisqu’on viendra de le tuer. Les asticots pourront alors tranquillement, dans les jours qui suivront, commencer leur besogne.



  • Christian Labrune Christian Labrune 17 mai 2019 17:38

    Je me souviens encore de plusieurs qui avaient redoublé la seconde, la première, et cela ne les avait même pas empêchés de rater leur bac.

    =====================================

    Le système d’instruction publique fonctionne à peu près comme une grande usine et, malgré qu’on en ait, de la manière la plus inhumaine. N’importe quel prof, pourtant, après quelques années de métier, ne peut pas ignorer la souffrance bien réelle des élèves qui ne parviennent pas à comprendre les choses les plus simples.

    Me revient ce souvenir atroce : expliquant un texte dans une classe particulièrement difficile à cause d’un niveau moyen désespérant, je demande si tout le monde a bien compris. Une élève me fait signe que non. Je vais à sa table, je reprends mon explication en m’efforçant d’être encore plus clair, en développant un peu sur plusieurs points. Cette fois, avez-vous bien compris ?

    -Non.

    Les autres rigolent. je reprends mon explication, et je la reprendrai au moins trois fois avec quelques variantes, sans autre réponse qu’un « non » de plus en plus pathétique. Au désespoir de ne pas comprendre s’ajoutait évidemment l’humiliation d’être la risée des autres.

    Faut-il laisser vivre des jeunes dont l’existence sera nécessairement une longue suite de souffrances et d’humiliations sociales ?

    Tous ceux qui se trouvent plus ou moins exclus d’une société capitaliste où, ne sachant pas très bien nager, ils se retrouvent assez vite avec la tête sous l’eau, ne vaudrait-il pas mieux abréger leurs souffrance au lieu de les regarder, lentement, boire la tasse ?

    Viva la muerte !



  • Christian Labrune Christian Labrune 17 mai 2019 17:13

    Quand j’étais encore professeur, avant de prendre ma retraite, j’ai connu beaucoup d’élèves qui ne brillaient pas par une intelligence exceptionnelle. A la fin de la seconde, on les orientait prudemment vers un BEP ; ou bien, sans trop d’illusions, on prescrivait un redoublement. Je me souviens encore de plusieurs qui avaient redoublé la seconde, la première, et cela ne les avait même pas empêchés de rater leur bac. N’aurait-il pas mieux valu les euthanasier avant même l’entrée en sixième, sur simple examen de leur QI ?

    Beaucoup de partisans actuels de l’euthanasie souffrent probablement de la même insuffisance chronique et incurable. Je pense même être fondé, du fait de ma culture philosophique, à considérer qu’un individu qui fait spontanément bon marché de la tendance à persévérer dans l’être propre à toute intelligence réellement consciente d’elle-même, doit nécessairement être aussi sévèrement atteint que les malheureux dont je parlais plus haut.

    Pourquoi, dès lors, les laisser vivre ? Ne vaudrait-il pas mieux, et dans ce qu’ils pensent être leur intérêt même, les euthanasier au lieu de les laisser nous offrir, jusque sur ce forum, un spectacle tout à fait indigne de l’idée qu’on peut et qu’on doit se faire de la supériorité de l’homme sur toutes les autres créatures ?

    Autrement dit : mort aux cons !

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