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Christian Labrune

Christian Labrune

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  • Premier article le 06/02/2012
  • Modérateur depuis le 31/07/2013
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Derniers commentaires



  • Christian Labrune Christian Labrune 17 mai 2019 13:33

    L’enfant Jésus est conçu du Saint Esprit, et non pas d’un acte charnel.

    =====================================
    @Jonas
    Cher Jonas, je vous attendais au tournant ! C’est que je ne déteste pas les petites provocations...
    Je vous répondrai ceci :
    Faire des enfants, ça n’est pas bien drôle : ils ne se comportent jamais comme on l’aurait souhaité. Leur éducation est souvent une suite de déconvenues. C’est ce qui fait que je me suis dispensé d’en faire.
    Ce qui est fort plaisant, en revanche, aussi bien pour la génitrice que pour le géniteur, c’est le moment de la conception, et c’est tellement agréable, même, qu’à l’âge encore un peu immature où l’on fait des enfants, les couples ne peuvent pas s’empêcher de s’empoigner, de s’agiter frénétiquement, sans même songer aux conséquences.
    De ces petits accès qui peuvent laisser de très bons souvenirs, la pauvre Marie aura été injustement privée. A moins que l’Ange Gabriel... Mais c’est qu’on ne sait pas grand chose du sexe des anges, encore moins de leur sexualité.
    Bref, si cela s’est fait, comme on dit, « par l’opération du Saint-Esprit », c’était pour elle comme si rien ne s’était passé. Lui restait quoi ? Neuf mois de gros ventre, l’errance sur les routes pendant la fuite en Egypte, et à la fin de voir un fils un peu fanatique et confus (au point de s’attaquer sauvagement aux marchands du Temple !) devoir subir le plus infamant des supplices romains.
    Pauvre Marie ! Elle m’apparaît souvent, le mercredi, dans la grotte des Buttes-Chaumont, et je vois bien qu’elle regrette amèrement, comme dirait Baudelaire dans Remords posthume, « de n’avoir pas connu ce que pleurent les morts »



  • Christian Labrune Christian Labrune 17 mai 2019 13:08

    @Armelle

    777 ressemble à 666 qui est, dans l’Apocalypse de Jean, le chiffre de la bête.
    Cela m’a donné l’idée de soustraire 666 à 2019. Cela donne 1353.
    Que se passe-t-il en 1353 ? Pas grand chose : la grande peste est peut-être en marche, mais il lui faudra encore cinq ans pour atteindre l’Europe.
    Les Ottomans essaient bien de prendre pied dans l’Europe chrétienne, du côté de l’Hellespont, mais ces choses-là ne nous émeuvent plus guère, on a l’habitude, et au large de Lépante, en 1571, ils prendront une sévère dérouillée. Les musulmans ont bien l’habitude eux aussi, désormais, de ces sortes de revers, et les mollahs iraniens, aujourd’hui, sont à deux doigts de connaître leur douleur.

    Mais je m’amuse, et vous ne croyez pas plus que moi à ces fadaises.
    Dieu merci l’islam, qui est la négation de toute morale, va bientôt disparaître. la morale chrétienne, qui est faite pour être subvertie et violée, survivra peut-être encore un peu. Après ça, on verra bien, mais Dieu, le pauvre, est déjà mort, et ça n’est pas plus mal : on n’en avait pas vraiment besoin.



  • Christian Labrune Christian Labrune 17 mai 2019 12:24

    ERRATUM
    Faute de syntaxe, que je vois trop tard, dans mon deuxième paragraphe. J’aurais dû écrire :

    "Sans doute, au moyen-âge, le Christ de l’Apocalypse représenté quelquefois muni d’un glaive étincelant, celui dont se réclamaient les croisés ou les « vrais » chrétiens en lutte, l’épée à la main, contre les hérétiques, n’est-il pas celui de nos représentations actuelles. Ces chrétiens étaient, beaucoup moins que ceux d’aujourd’hui enlisés dans la guimauve, mais cette guimauve, qui induit à tendre l’autre joue quand on vient de recevoir une baffe, provient quand même directement des Evangiles. C’est un retour aux sources.

    "



  • Christian Labrune Christian Labrune 17 mai 2019 12:20

    @colibri

    Vos explications ne sont guère pertinentes. On ne sait pas grand chose de Jésus, et ce qu’on en sait nous vient de la doxa de l’Eglise.

    Sans doute, au moyen-âge, le Christ de l’Apocalypse représenté quelquefois muni d’un glaive étincelant, celui dont se réclamaient les croisés ou les « vrais » chrétiens en lutte, l’épée à la main, contre les hérétiques, étaient-ils beaucoup mois que ceux d’aujourd’hui enlisés dans la guimauve, mais cette guimauve, qui induit à tendre l’autre joue quand on vient de recevoir une baffe, provient quand même directement des Evangiles. C’est un retour aux sources.

    Il m’est arrivé, par pure perversité, d’écouter la messe, le dimanche matin sur France Culture. Le mot qui revient le plus souvent dans la prédication chrétienne, c’est le mot « Amour », et avec une telle insistance que ça finit par en devenir plus obscène qu’un film porno.

    Sans doute dira-t-on que cet amour est l’agapè des Grecs, amour pur et désintéressé, où n’entre en ligne de compte aucun désir libidineux, mais on a quand même pu voir ces dernières années que la frontière entre éros et agapè, dans la Sainte Eglise catholique apostolique et romane était quelquefois très incertaine !

    Je n’en ferai évidemment pas pour autant, à la manière d’un bouffe-curé que je ne suis pas, une machine de guerre puritaine contre le catholicisme : la vertu n’est pas de ce monde !



  • Christian Labrune Christian Labrune 17 mai 2019 12:01

    Et que penser de ceux qui croient que des trompettes ont détruit des remparts à Jéricho.... D’accord, ils sont de moins en moins.

    ====================================
    @L’apostilleur

    Quand la Bible hébraïque parle de Jérusalem, d’Hébron et de quantité de lieux géographiques dont les noms, depuis plus de deux millénaires, n’ont pas changé, ça prouve que les scribles qui sont les auteurs du texte sacré ne vivaient probablement pas dans la région de Beijing ou de Romorantin. Pour le reste, le récit biblique ne relève pas vraiment de l’histoire, et la plupart des interprétations de la tradition talmudique née à l’époque d’Esdras et de l’exil à Babylone sont déjà de style anagogique.
    Ce n’est pas le cas dans le christianisme où les épisodes des Evangiles, dont l’historicité n’est pas mieux établie, sont pris au pied de la lettre. Jésus chassant les marchands du Temple, Jésus aux noces de Cana, Jésus ressuscitant Lazare ou sortant de son tombeau le troisième jour, je vois ça quelquefois deux fois par semaine en me promenant dans les salles du Louvre et j’admire ! Mais ça, c’est d’un tout autre domaine.
    Il n’empêche qu’un chrétien cultivé ayant lu les travaux de Le Goff sur l’invention du Purgatoire au XIe siècle, ceux de Delumeau sur le Paradis, peuvent avoir de sérieux doute sur la vérité de la fable chrétienne.
    Bien des théologiens catholiques ont dès longtemps jugé ridicule le thème de la virginité de Marie qui sera renforcé au milieu du XIXe siècle par le dogme de l’Immaculée conception, lequel pose que Marie née de Sainte-Anne avait été exemptée par Dieu du péché originel. Mais combien ce catholiques le savent ? Ils pensent que ce dogme renvoie à la naissance virginale de Jésus.
    Et j’ai souvent rappelé sur ce site que bon nombre de catholiques, également, croient, comme les protestants, que la présence du Christ dans l’hostie, est un pur symbole. Alors que le pain et le vin de l’eucharistie sont réellement le corps et le sang du Christ, et que c’est une hérésie de n’y voir qu’un symbole.
    Au reste, si Galilée a été condamné par l’Inquisition, ce n’était pas vraiment à cause de ses thèses héliocentriques déjà admises par le cartinal Bellarmin et par le pape, c’était surtout parce que son matérialisme s’opposait radicalement au dogme de la transsubstantiation.

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