• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Christian Labrune

Christian Labrune

Cet auteur n'a pas encore renseigné sa description

Tableau de bord

  • Premier article le 06/02/2012
  • Modérateur depuis le 31/07/2013
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 10 10342 470
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 681 264 417
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Christian Labrune Christian Labrune 19 avril 2019 15:54

    @Raymond75

    Ci-dessous, quelques nouvelles récentes et très rassurantes concernant la république islamo-terroriste des mollahs. Heureusement que la France a signé les accords de Vienne sur le nucléaire, ça nous préserve du pire. Sans la conférence de Münich en 38, qui avait pareillement « sauvé la paix », Dieu seul sait ce qui aurait pu arriver. Peut-être même, sinon un conflit mondial (je n’ai pas l’habitude de faire dans l’exagération !), du moins de sérieuses escarmouches à la frontière avec le Reich. Mais tout s’est très bien passé, et c’est l’essentiel.

    https://fr.timesofisrael.com/le-president-iranien-appelle-a-refouler-le-sionisme/

    https://www.francetvinfo.fr/monde/iran/l-iran-veut-arreter-la-boxeuse-sadaf-khadem-et-le-champion-francais-mahyar-monshipour_3402765.html

    https://www.jforum.fr/liran-renforce-sa-route-terrestre-vers-damas.html



  • Christian Labrune Christian Labrune 19 avril 2019 15:32

    ERRATUM
    Fondations d’intérêt public, et non pas « publique ! » !
    Il y a deux ou trois autres fautes plus excusables parce que moins criminelles.
    excuses.



  • Christian Labrune Christian Labrune 19 avril 2019 13:11

    Excellent article, qui fait très bien le point sur la question et sur un certain nombre de débats imbéciles du genre Notre-Dame // Les misérables.

    L’évergétisme (je renvoie à l’article de Wikipedia, mais surtout aux travaux de l’historien Paul Veyne) ne date pas d’hier. Un grand nombre de très belles réalisations architecturales de l’antiquité sont dues à la générosité de donateurs qui, certes, essayaient par ce moyen de pérenniser leur nom, mais enrichissaient la cité de constructions dont tous profiteraient, qu’elles fussent utilitaires ou simplement esthétiques. Ce sont les visiteurs venus du monde entier qui profiteront des sommes consacrées à la réfection d’une cathédrale dont je ne sache pas qu’on en ait jamais fait payer l’entrée. Plusieurs milliardaires américains, aujourd’hui, se proposent de se délester de la moitié de ce qu’ils possèdent pour financer des institutions dont les citoyens profiteront. C’est très bien. Les imbéciles qui, en France, ne manquent jamais une occasion de cracher sur la famille Rothschild oublient les fondations d’intérêt publique, et plus d’un millier d’oeuvres d’art, et non des moindres, qui ont été données aux musées français.

    Je pense aussi qu’une restauration à l’identique serait une aberration. Après l’incendie à Chartres, on a remplacé les poutres par des fermes métalliques et recouvert ça par des plaques de cuivre qui, en s’oxydant, on produit cette couleur verte du plus bel effet. Un incendie comme celui d’hier y serait désormais peu probable et il faudrait être fou à lier pour ne pas adopter la même solution à Notre-Dame. Je suppose, si le cuivre coûte trop cher, que des matériaux synthétiques pourraient avantageusement remplacer les lames de plomb qui, en fondant, tombaient en pluie sur les pompiers.

    J’avoue que j’ai regretté qu’on ait retiré un peu avant l’incendie les statues qui s’agitaient autour de la flèche imaginée par le délire de Viollet-le-Duc. On risque de vouloir les remettre en place, et ce serait criminel du point de vue de l’esthétique. Cet ensemble architectural m’a toujours paru d’une insanité regrettable, pire encore que la flèche en fonte qui surmonte depuis près de deux siècles la cathédrale de Rouen et que Flaubert regardait comme l’oeuvre d’un « chaudronnier fantaisiste ». Si cette flèche, à Paris, n’avait pas été ajoutée, les voûtes à la croisée de la nef et du transept n’auraient probablement pas été perforées, et les dégâts seraient bien moindres.

    Je pense aussi qu’il ne faudra pas dix ans pour reconstruire l’édifice. Tout ayant été numérisé, on peut appliquer la même méthode qui sert à construire, bloc par bloc, les grands paquebots.

    Je n’ai jamais beaucoup aimé l’orgue de Notre-Dame. Les restaurations et les extensions de Cavaillé-Coll, au XIXe siècle, ont produit des machines à faire du bruit. Cavaillé-Coll est un peu le Viollet-le-Duc de la facture d’orgue, et je donnerais tous les tuyaux de Notre-Dame, de Saint-Eustache, de Saint-Sulpice et même de Sainte-Clotilde pour ne garder, s’il le fallait, que celui de Saint-Gervais si merveilleusement accordé à l’intelligence de la musique baroque.

    Pour ce qui est des vitraux, on peut craindre le pire. Il y en a d’admirables créés au XXe siècle, à Saint-Gervais encore, dans les chapelles absidiales. Les grands ensembles cohérents de Sainte-Odile ou de Sainte-Anne sont vraiment sublimes, mais Décorchement et Mauméjean sont morts et enterrés. En revanche, quand on visite Saint-Séverin par exemple, on peut voir là ce que les deux derniers siècles ont pu produire de plus exécrablement nul.



  • Christian Labrune Christian Labrune 19 avril 2019 10:55

    @Galilée

    Je ne suis pas du tout un spécialiste de l’antiquité, encore moins de celle du Moyen-Orient, mais j’ai passé ma vie à enseigner les lettres et à comparer les textes. Or, j’ai relu il y a quelques mois plusieurs livres de la Bible, dont celui de Josué et j’ai été frappé du fait que le schéma épique est exactement le même que celui des récits de batailles gravés aux murs des temples de l’ancienne Egypte, lesquels devaient nécessairement être parfaitement connus des scribes qui ont construit le récit biblique.
    Cela, du reste, donne lieu ici, fort régulièrement, à des interprétations tout à fait cocasses : quelle violence, quelle méchanceté de Dieu dans le récit biblique ! Mais cette violence épique, et purement rhétorique, est une constante, aussi, des récits de batailles égyptiens, même si ce peuple, surtout à l’époque du Nouvel Empire, s’efforçait surtout de mener une vie des plus paisibles, ne s’appliquant à la guerre, un peu comme notre Israël d’aujourd’hui, que pour défendre son territoire.
    Ce qui est très plaisant aussi, c’est que nos grands naïfs ordinaires nient l’historicité de la Bible de fait, on peut difficilement imaginer aujourd’hui que Josué aît pu obtenir que le soleil s’arretât dans sa course !-, mais prendront très au sérieux l’historicité des exactions contre les peuples voisins sans même être capables de voir qu’on a là une rhétorique tout à fait stéréotypée déjà présente sur la palette de Narmer, 32 siècles avant notre ère et sur beaucoup de sculptures qu’on peut voir au Louvre : piédestaux de statues pharaoniques, cuve du sarcophage de Ramsès III dans la crypte d’Osiris, etc.
    Bref, quand on ne connaît pas grand chose à ces époques reculées, au lieu de recopier des âneries, il vaudrait mieux fréquenter un peu les bibliothèques et les musées. Je commence à connaître assez sommairement les civilisations de l’antiquité dans cette région, mais je ne me risque à en écrire ici que parce qu’on ne peut pas laisser passer tant de sottises. Si je n’y étais pas constamment confronté, je préfèrerais évidemment n’en rien dire.

    Palette de Narmer :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Palette_de_Narmer



  • Christian Labrune Christian Labrune 19 avril 2019 10:11

    Dans 20 siécles , on expliquera trés doctement qu ’ Auschwitz étéit une légende , d ’ ailleurs certains vous l ’ explique déjà.

    .............................................................
    @Galilée

    J’en ai vraiment ras-le-bol d’entendre de parfaits crétins recopier servilement deux ou trois phrase extraites du bouquin de Finkelstein et Silberman qu’ils n’ont jamais lu, arrachées à leur contexte et souvent tronquées, et qu’ils ont dû trouver sur un site de propagande pro-palestinienne. Je recopie donc ici la conclusion de La Bible dévoilée, à la page 469 de l’édition Folio. Je l’avais déjà fait, mais je ne sais plus où. Cette fois, je garde une copie, et je balancerai ça à chaque fois qu’un imbécile prétendra citer Finkelstein pour justifier ses délires d’inspiration irano-nazie.

     « L’intégrité de la Bible et, en fait, son historicité, ne se fondent pas sur les preuves historiques d’événements ou de personnages donnés, comme le partage des eaux de la mer Rouge, les sonneries de trompettes qui abattirent les murs de Jéricho, ou David tuant Goliath d’un seul jet de fronde. Le pouvoir de la saga biblique repose sur le fait qu’elle est l’expression cohérente et irrésistible de thèmes éternel et fondamentaux : la libération d’un peuple, la résistance permanente à l’oppression, la quête de l’égalité sociale, etc. Elle exprime avec éloquence la sensation profonde de posséder une origine, des expériences et une destinée communes, nécessaires à la survie de toute communauté humaine.
     En termes purement historiques, nous savons maintenant que l’épopée de la Bible a émergé dans un premier temps en réponse aux pressions, aux difficultés, aux défis et aux espoirs vécus par le peuple du minuscule royaume de Juda, pendant les décennies qui ont précédé son démantèlement, ainsi que par la communauté encore plus réduite du Second Temple de Jérusalem, pendant la période postexilique. La grande contribution offerte par l’archéologie à une meilleure compréhension de la Bible est peut-être celle-ci : que des sociétés aussi réduites et isolées, relativement pauvres, comme l’étaient le royaume de Juda de la monarchie tardive et le Yehoud postexilique, ont été capables de produire les grandes lignes de cette épopée éternelle en un laps de temps aussi court. Une telle compréhension est fondamentale. En effet, ce n’est qu’à partir du moment où nous percevons quand et pourquoi les idées, les images et les événements décrits dans la Bible en vinrent à être tissés ensemble avec une telle dextérité que nous pouvons enfin apprécier le véritable génie et le pouvoir constamment renouvelé de cette création littéraire et spirituelle unique, dont l’influence fut tellement considérable dans l’histoire de l’humanité. »

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv