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Christian Labrune

Christian Labrune

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  • Premier article le 06/02/2012
  • Modérateur depuis le 31/07/2013
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Derniers commentaires



  • Christian Labrune Christian Labrune 18 avril 2019 23:28

    @dixit la vévéritude

    Je vous conseille la lecture de cet article :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89verg%C3%A9tisme



  • Christian Labrune Christian Labrune 18 avril 2019 23:26

    C’est pas un tantinet contradictoire tout ça ?

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    @Gilbert Spagnolo dit P@py

    Ben non, pas du tout. Je vous ai dit de prime abord ce que j’en pensais : il n’y a rien après la mort.
    Ce que je développe dans le paragraphe suivant, c’est le point de vue de nos ancêtres du moyen-âge. Peut-être aurais-je dû, je vous le concède, marquer mieux que les deux points de vue s’opposaient, mais c’est qu’un athée peut très facilement entrer dans la représentation du monde que se fait un chrétien. et je m’y suis laissé aller. L’inverse, évidemment, serait impossible.
    Si Dieu existe, rien n’a aucune espèce d’importance : toutes les bavures de ce monde, et même les crimes, tout cela sera corrigé dans l’autre monde. C’est ce qui fait que le moine Amaury, au siège de Béziers, était tout à fait fondé à dire : « tuez les tous, Dieu reconnaîtra les siens ». Trucider un hérétique, c’est bien. Refroidir par erreur un bon chrétien, ça n’a aucune espèce d’importance puisque c’est l’envoyer immédiatement en paradis. Mais les chrétiens, en général, ne vont pas jusque-là, ne sont pas aussi sûrs qu’ils le disent de la vie éternelle, et c’est bien la preuve qu’ils ne croient pas du tout ce qu’ils croient croire.



  • Christian Labrune Christian Labrune 18 avril 2019 20:36

    Allons nous vivre ou revivre et ce sous une autre forme quelque part « ailleurs » dans cette immensité ?,..

    =============================
    @Gilbert Spagnolo dit P@py

    Quand on est mort, c’est pour l’éternité. Je puis vous assurer qu’il n’y aura pas d’après.
    Cela dit, si vous pensez, comme les hommes du moyen-âge qui ont bâti les cathédrales, qu’il existe une Jérusalem céleste, vous n’avez vraiment pas à vous inquiéter : à ceux qui crèvent la dalle dans ce monde, on offrira des pâtisseries et du coca cola dès leur entrée en paradis. La vie n’est qu’un mauvais moment à passer, une méchante farce, Notre monde n’est qu’un simulacre où tout est faux, même l’impression d’avoir faim. Le vrai monde est ailleurs !



  • Christian Labrune Christian Labrune 18 avril 2019 20:09

    Pas de mécènes, pas de chefs-d’œuvre, pas de pyramides d’Egypte, pas de Taj Mahal ni de cathédrales, ni de palais des Doges, rien.

    ==============================
    @Gilles Mérivac

    Les sciences, qui ont permis secondairement le développement des techniques, n’existeraient pas non plus, et l’espérance de vie moyenne tournerait encore autour de trente ans, comme au milieu du XVIIIe siècle. Même en Europe, les famines continueraient à sévir.
    A quoi sert le grand collisionneur de hadrons construit du côté de la Suisse, et qui aura coûté des milliards aux contribuables européens ? On sait seulement désormais que le boson de Higgs existe, qu’il n’est pas une simple hypothèse de la physique théorique. Ca ne sert à rien, diront les imbéciles qui n’ont pas compris que la question essentielle pour l’homme, depuis qu’il pense, c’est la Connaissance. Laquelle lui permet aussi, mais c’est une bénéfice presque secondaire, de se rendre, selon la belle formule de Descartes, « comme maître et possesseur de la nature » et, par là, d’échapper à bien des calamités qui menacent sa misérable condition physique. 



  • Christian Labrune Christian Labrune 18 avril 2019 13:11

    La plupart des articles que j’ai lus sur AgoraVox montrent bien l’effondrement actuel du niveau de culture en France. Cette relation qu’on établit entre les sommes qu’il va falloir dépenser pour Notre-Dame et la question sociale est parfaitement incongrue.

    Qu’il soit plus urgent que jamais de résoudre les problèmes sociaux à une époque où l’intelligence artificielle va bientôt supprimer le travail humain, c’est un fait, mais ce qui a fait la grandeur des civilisations et qui a été la cause de leur développement et de l’avènement même des principes démocratiques, c’était leur articulation à des questions qui sont radicalement étrangères au domaine de l’utilité.

    A quoi devaient servir les grandes pyramides du plateau de Gizeh ? A rien, ou presque rien. Les ouvriers qui les ont construites (et qui n’étaient pas des esclaves !) savaient bien qu’ils n’en profiteraient pas pour leur propre voyage dans l’au-delà. Les cathédrales n’ont jamais eu la moindre utilité dans ce monde. A quoi servent aujourd’hui les trésors entassés au Louvre et dans tous les grands musées ? A quoi servent les grands jardins de Paris où l’on ne cultive rien qui puisse être bouffé ? A quoi servent tant de monuments somptueux du Père-Lachaise, qui n’abritent que des morts ?

    Pourquoi l’Etat ne vendrait-il pas les collections du Louvre pour financer les « restos du coeur » ? Dans cette immense bâtisse vidée de tant d’oeuvres absolument inutiles, il y aurait de la place pour loger tous les SDF de Paris et de sa région.

    A l’époque de la grande terreur, où le bourreau Sanson, sur l’ancienne place Louis XV s’efforçait chaque jour, grâce à la machine du bon docteur Guillottin, de dépasser le rendement de la veille, des imbéciles martelaient les statues aux tympans des églises ; on les a transformées, y compris Notre-Dame, en entrepôts, en ateliers pour des productions utiles. Les pauvres y ont-ils beaucoup gagné ? Il valait mieux assurément être un ouvrier ou un artisan sous les règnes de Louis XIV ou de Louis XV que sous la monarchie de juillet, monarchie bourgeoise vouée au règne de l’utile, s’il faut en croire les rapports d’un Villermé qui a fort bien décrit le malheur abominable du prolétariat un demi-siècle après une révolution qui devait assurer éternellement la liberté, l’égalité et la fraternité. 

    Ce qui spécifie l’homme, c’est qu’à la différence des cochons, il ne se contente pas d’une auge pleine de pâtée. Il lui faut autre chose : de l’art, du rêve, de la beauté. Le progrès social lui-même dépend plus de l’exigence esthétique que de l’éthique : un monde par trop inégalitaire où les gens crèvent sur les trottoirs, c’est horrible. Ce n’est pas qu’on se mette aisément à la place de ceux qui vivent ça : comment le pourrait-on ? Non, c’est horrible à voir, et cela défigure l’idée que nous nous faisons d’un monde où devraient régner l’harmonie et la beauté. Supprimons cette exigence esthétique, et le retour à la barbarie sera assuré. On y est presque.

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