Christian Labrune

C’est pénible de voir des naïfs, sur ce site, passer leur temps à glorifier des Assange ou des Snowden. Les agissement des individus de cette sorte relèvent de la haute trahison et leur place est évidemment derrière les barreaux.

Il y a déjà eu de longs débats sur cette question. Un tel sujet me dégoûte et je ne vais pas redire ici ce que j’ai longuement expliqué ailleurs. En particulier à cette page :

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-chemin-de-la-soumission-ne-mene-214255#forum5470165

@Jonas

Je ne vois rien à ajouter à votre analyse, sinon que s’ii y a bien une responsabilité criminelle de l’Europe, ce n’est pas d’avoir été colonialiste dans les siècles passés (ce qui n’a pas eu que des effets négatifs), mais de cautionner aujourd’hui, par une politique particulièrement imbécile et lâche, les fictions ridicules et larmoyantes entretenues encore par les faux-culs irresponsables d’un monde arabo-musulmans incapable de changer quoi que ce soit à ce qui fait l’horreur des sociétés islamisées dont le seul avenir paraît être le VIIe siècle.
Il n’y a jamais eu d’état palestiniens et il n’y aura jamais d’état palestinien. On ne connaît pas encore le plan de paix américain dans tous ses détails, mais il ne semble pas qu’il puisse prévoir une pareille aberration. Si Israël récupère et place sous sa juridiction, dans un premier temps, les grandes zones occupées par des Juifs en Judée-Samarie, le vieux con de Ramallah pourra bien gueuler comme un veau, cela ne servira à rien parce que ce sera seulement régulariser une situation déjà existante : la majorité des populations arabes de Judée-Samarie voient bien, en dépit des criailleries des potentats de l’Autorité, que tout cela est dans leur intérêt même, et qu’ils gagneraient encore davantage à devenir citoyens israéliens dans l’ensemble d’une Cisjordanie qui fut une lointaine colonie ottomane et n’a jamais existé, en tant que terre d’un peuple particulier, qu’à l’époque des royaumes de Juda et d’Israël.
En n’essayant pas d’activer ce processus historique inévitable, en s’élevant déjà contre un plan américain qui n’est même pas encore publié, les diplomates du quai d’Orsay qui ont déjà fait la connerie de ne pas installer immédiatement, à la suite des Américains, une ambassade à Jérusalem, encouragent le terrorisme palestinien et pérennisent le malheur des populations arabes de la région. La politique extérieure française encourage, de fait, le régime islamo-nazi de Téhéran à poursuivre au Moyen-Orient sa politique expansionniste, à y multiplier les exactions (Yémen) et à développer un terrorisme international dont l’Europe a déjà été la victime. Cela ne peut que continuer, et à plus grande échelle. C’est suicidaire. Macron ressemble de plus en plus au général Aoun.

En premier lieu je suis très surpris de ne pas lire les deux propagandistes du clan Boutéflika , Hamed et Chems eddin Chitour. 

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@Jonas

Cher Jonas, vous faites erreur : le Professeur Chitour nous a gratifié d’un article il n’y a que quatre jours, à propos de... la Libye.
Peut-être bien qu’il a déjà passé la quarantaine et que, comme moi, il est devenu presbyte. Il voit ce qui est loin mais plus rien de ce qui se trouve sous son nez.
https://www.agoravox.fr/actualites/international/article/la-libye-s-enfonce-dans-la-guerre-214238
A l’époque où je pouvais intervenir au bas de ses articles, mes commentaires, un rien polémiques, suscitaient toujours d’interminables débats. Il pouvait croire qu’il était lu.
Un jour, je lui ai demandé (plusieurs articles avaient parlé des poupées érotiques en silicone) s’il était licite de les battre, conformément au verset 38 de la sourate IV. Depuis, « en raison d’un »non-respect de la charte« — qui, pourtant, n’interdit pas de parler des poupées érotiques !-, je ne peux plus rien lui écrire. Le résultat, c’est que ses articles ne sont même plus commentés : une seule réaction après son dernier article ! SI vous lui écrivez quelque chose maintenant que vous connaissez l’existence de ses actuelles prises de position sur la... Libye, ne manquez pas de lui transmettre mes salutations. Vous serez probablement interdit ensuite sur ses pages mais il pourra dire, comme le père UBU : »je tuerai tout le monde et, après, je partirai« . Qu’il parte donc, et le plus tôt sera le mieux.

Par ailleurs, j’ai demandé hier soir à la modération de supprimer le propos injurieux du connard qui, en haut de cette page, et comme il le fait très régulièrement, me traite de »nazi-sioniste« . Sioniste, oui, je le suis et je m’en glorifie bien volontiers. Mais nazi, assurément non. C’est une insulte caracrérisée, et la charte du forum interdit les injures, leur répétition obstinée, qu’elle appelle »harcèlement", et qui est un motif d’éjection définitive. Elle exclut tout autant un antisémitisme qui est ici tout à fait évident.

J’en ai ras-le-bol, et je vais écrire, à la prochaine occasion, à la Rédaction d’AgoraVox. Si nous étions plusieurs à exiger que ce con soit définitivement viré du forum, ça ne prendrait pas quinze jours.

ce sera plutôt l’heure de chercher à mieux sécuriser les églises et plus généralement, les bâtiments anciens qui n’ont pas été conçus avec les normes de sécurité actuelles.

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Quand j’ai vu hier soir, à une heure où je ne regarde presque jamais la télévision, les flammes surgir des toits de Notre-Dame, ça a été un un coup terrible. On avait vu l’arc de triomphe saccagé ; maintenant, c’était le coeur de Paris qui brûlait, et je me suis dit : cette fois, ça y est, la France est foutue. Non seulement elle s’enfonçait depuis des années dans une politique ignoble et dégoûtante, mais maintenant ce sont les signes mêmes de sa gloire passée qui commencent à s’effacer l’un après l’autre. J’ai beau être athée autant qu’on peut l’être, je n’ai pu m’empêcher de réagir comme un homme du moyen-âge qui croit pouvoir lire dans ce qui advient les signes de la fin des temps.

Sur l’écran, la flèche de Viollet-le-Duc tenait le coup au milieu des flammes. Même si je ne l’aimais guère, je ne pouvais pas imaginer que, sortant du métro dix minute plus tard à l’hôtel de ville, je ne la verrais plus au-dessus de la petite fenêtre haute du transept nord, où dansaient déjà les flammes. C’était un spectacle atroce, à fendre le coeur. Autour du vaste périmètre interdit, les Parisiens arrivaient en masse, plusieurs dizaines de milliers probablement, dans un silence de mort. Les visages paraissaient livides, sidérés.

On ne pouvait se rendre compte du désastre qu’en gagnant la pointe Ouest de l’île Saint-Louis et le quai d’Orléans, puis, la rive gauche et le quai du port de la Tournelle, toujours si paisible et mélancolique dans les peintures de Jongkind. C’était tout à fait comparable à certains grands incendies représentés par des peintres du XIXe siècle, au musée Carnavalet : celui des Tuileries, celui de l’Hôtel de Ville. On pourrait penser que l’art du peintre a quelque peu exagéré la violence de ces scènes tragiques, mais quand on a vu brûler Notre-Dame, on est bien forcé de se dire que ce n’est pas le cas. 

La même foule se pressait ce matin partout sur les quais. Plus de flammes, plus de fumées. De l’extérieur, rien ne restant de la toiture, on pourrait croire qu’elle n’a jamais existé. Seules les petites fenêtre, au-dessus des rosaces du transept et de ses voûtes, qui ouvrent maintenant sur le ciel, pourraient signaler que quelque chose de pas très normal a eu lieu. Photographiées avec un fort grossissement, les rosaces ne laissent cependant apparaître aucune lacune de la verrière, et les autres vitraux ont dû résister. J’aimerais bien que ce soit le cas aussi pour les grandes peinture de La Hyre et de Lubin Baugin..

On reconstruira Notre-Dame, évidemment, et j’espère bien, étant donné mon âge, que cela ne prendra pas vingt ans, mais si la même chose arrivait à Chartres, ce serait irrémédiable. Les vitraux de Notre-Dame, les trois rosaces mises à part, sont surtout du XIXe siècle, et ne sont pas d’une qualité vraiment exceptionnelle, comme ceux de Chartres. Le nettoyage des façades à l’époque de Malraux a été une bonne chose, mais je suis assez vieux pour me souvenir d’une cathédrale complètement noircie qui ressemblait davantage à celle de Victor Hugo et correspondait mieux à l’idée (très fausse !) que nous nous faisons du moyen-âge. A Chartres on a décapé même les voûtes, au-dessus de la clôture du choeur sculptée par Jean de Beauce, et cela n’est pas très heureux : Notre-Dame de la Belle verrière, peut-être le plus beau vitrail qu’on connaisse, y irradiait beaucoup plus, se détachant sur des murs noircis et sombres, qu’entre ces pierres presque blanches.

Viollet-le-Duc est un architecte génial, mais l’esthétique — si j’ose dire ! — de Disneyland lui doit quand même beaucoup, et le blanchiment des façades n’a pas arrangé les choses. Depuis des années, Notre-Dame, vouée aux touristes, était devenue, de fait, une sorte de Disneyland. On n’y entrait plus par plaisir ; spontanément et sans trop réfléchir, comme à Saint-Gervais en face, de l’autre côté du fleuve : il fallait faire la queue pendant dix minutes pour pouvoir enfin faire le tour de la nef.

Pendant des années, en attendant sa « résurrection », Notre-Dame n’existera plus que dans notre souvenir et dans notre imagination. Comme idée pure. C’était peut-être ça, au fond, la visée première de l’art médiéval. Certes, nous ne rêvons plus de la Jérusalem céleste, mais nous continuons quand même de rêver, et c’est essentiel.

Je n’ai pas encore lu ce bouquin. On ne saurait trop conseiller aussi les ouvrages de Gérard Chaliand, qui est un des meilleurs spécialistes de l’histoire des Kurdes. Je pense en particulier à celui-ci : Le malheur kurde, paru au Seuil en 92. C’est un titre un peu déprimant mais que les événement les plus récents ne risquent pas, hélas, d’invalider.