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Christian Labrune

Christian Labrune

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  • Premier article le 06/02/2012
  • Modérateur depuis le 31/07/2013
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Derniers commentaires



  • Christian Labrune Christian Labrune 16 février 2019 16:53

    Une autre dimension capitale caractérise les dictatures. La liberté de la presse. Hors, il se trouve que 80% des médias aux Venezuela sont aux mains de l’opposition.

    ===================================
    @pascal58

    Je n’avais pas abordé la question de la liberté de la presse. Peut-être ai-je eu tort, et on voudra bien m’en excuser. Pour me faire pardonner, je recopie ce que l’article consacré par Wikipedia au Vénézuéla dit de la liberté de la presse dans cette grande démocratie. Comme vous pourrez aisément le constater, la presse est entièrement aux mains de l’opposition qui en use -et en abuse ! selon sa convenance :

    Wikipedia :

    En 2008, le Venezuela était classé 113e pays sur 173 par Reporters sans frontières en matière de liberté de la presse. L’ONG Espacio Público a recensé l’année 2006, 106 atteintes à la liberté d’expression sans en indiquer la ou les origines69. RSF pointe l’adoption de nouvelles lois en 2004 et 2005 contre différents types d’« offenses », notamment à la personne du président, et contre les appels à la violence, les jugeant « très restrictive[s] en matière de liberté d’expression » et affirmant qu’elles créent « un climat d’autocensure au sein des médias »70.

    En 2008, le ministre de la Communication déclare que toutes les communications doivent dépendre de l’État en tant que bien public71

    Le 27 mai 2007, une minute avant minuit, la Radio Caracas Televisión a cessé d’émettre sur le réseau hertzien, la commission nationale des télécommunications ayant décidé de ne pas renouveler la concession hertzienne de cette chaîne en partie à cause de son soutien et de sa couverture du coup d’État de Pedro Carmona en 2002. Cependant, RCTV a continué d’émettre sur le réseau câblé et par satellite avec une audience potentielle restreinte au cinquième de la population jusqu’au 31 janvier 2010, date à laquelle elle a été retirée de la grille des programmes de l’opérateur pour non-respect de la loi sur la production nationale.

    L’espace qu’occupait RCTV a été attribué à une nouvelle chaîne publique, TVes (Televisora Venezolana Social), dont, selon une étude de l’institut de recherches en communication (ininco) dirigé par le sociologue d’opposition favorable au coup d’État Oscar Lucien, 74 % des contenus relèveraient de la diffusion et de l’information socialiste72. Depuis ce non-renouvellement, des manifestations, notamment étudiantes, ont eu lieu pour soutenir ou protester au sujet de cette décision.

    Hugo Chavez a été accusé par Le Monde d’attaquer Globovisión, « dernière chaîne de télévision d’opposition » selon le journal, lorsque le président vénézuélien a accusé la chaîne d’inciter à son assassinat73. Cette chaine fait partie des médias privés qui ont explicitement soutenu le coup d’État de 200274.

    La couverture médiatique occidentale sur l’affaire RCTV a été critiquée et qualifiée de « désinformation » par l’Acrimed75 et le Monde diplomatique76 en France ainsi qu’aux États-Unis par le FAIR77 rappelant notamment qu’une télévision occidentale ayant soutenu un coup d’État et ses instigateurs aurait sans doute dû faire face à des sanctions plus importantes que celles infligées à RCTV. D’autre part Salim Lamrani considère que l’affirmation d’une volonté d’hégémonie médiatique de la part de Chávez est discutable puisque entre 2000 et 2006 le nombre de chaînes privées a augmenté de 16 tandis que le nombre de chaînes publiques n’a augmenté que de 478. Toutefois, entre 2010 et 2015, une grande partie des médias sont devenus la propriété de proches du chavisme79.

    En 2018, le syndicat national des travailleurs de la presse dénonce la « persécution permanente » des médias, dans un pays où l’État contrôle l’unique société d’importation de papier, et le blocage de sites web par l’entreprise publique CANTV, principal fournisseur d’accès internet du pays80. Selon l’association nationale des journalistes, les trois-quarts des journaux papiers ont disparu à cause du manque de papier en cinq ans et 40 stations radios ont fermé en 201781.

    À partir de juin 2018, le réseau Tor est bloqué, dont la popularité allait croissante du fait de la censure de sites d’information comme El Nacional et La Patilla82.



  • Christian Labrune Christian Labrune 16 février 2019 12:56

    à l’auteur,

    Je veux bien admettre que le régime de Macron aura habilement manipulé les gilets jaunes, les aura encouragés à dévoiler leur vraie nature. A l’heure qu’il est, celle-ci ne paraît plus si différente de celle des fachos de l’extrême gauche-droite, mais enfin, ils s’y sont volontiers laissé prendre : ils sont tombés à pieds joints dans le piège tendu et il en ont même rajouté, ce qui est une preuve incontestable de connerie.

    L’illusion lyrique, au début, était peut-être possible pourvu qu’on consentît à pratiquer la « restriction mentale » chère aux jésuites caricaturés par Blaise Pascal. Elle ne l’est plus du tout aujourd’hui.

    La critique du macronisme est plus que jamais légitime et même urgente, mais elle ne peut plus guère s’articuler à la question des gilets jaunes. Ils sont tombés pour moi dans le même panier répugnant que Macron et ses sbires : deux faces ignobles d’une même médaille, laquelle n’a vraiment rien à voir avec l’idée que je me fais de la France.



  • Christian Labrune Christian Labrune 16 février 2019 12:35

    je crois que vous risqueriez fort de passer un bien mauvais quart d’heure.

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    @Xenozoid
    On voit tout de suite que vous connaissez fort mal les Palestiniens : il ne s’agirait certainement pas d’un « bien mauvais quart d’heure », mais d’un meurtre, comme d’habitude.



  • Christian Labrune Christian Labrune 16 février 2019 12:30

    je viens de dire : que « la première victime, est la population américaine » !

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    @Pierre JC Allard

    Je ne nie pas du tout la condition atroce du peuple des USA, et je tiens à le répéter pour la troisième fois sur ce site : si quelqu’un peut me dire dans quel coin de Paris se rassemblent les malheureux Américains qui ont pu échapper, passant par le Mexique, à l’abominable dictature de Trump, je suis disposé à tout faire pour les rencontrer, les assurer de ma solidarité et les aider autant que je le pourrai.

    Il faut absolument faire quelque chose : quand la construction du mur à la frontière du Mexique sera achevée, les Américains n’auront même plus ce très mince espoir, et même si c’est au prix de périls immenses, de pouvoir atteindre un jour enfin les rivages du monde libre.



  • Christian Labrune Christian Labrune 16 février 2019 12:07

    Ras-le-bol de voir Israël Finkelstein et Neil Asher Silberman cités obsessionnellement par des antisémites, lesquels reproduisent des fragments insignifiants de La Bible dévoilée en faisant semblant de n’avoir rien compris à la portée philosophique des travaux de ces archéologues.

    Page 469 de l’édition Folio :

    « Cependant l’intégrité de la Bible et, en fait, son historicité, ne se fondent pas sur les preuves historiques d’événements ou de pesonnages donnés, comme le partage des eaux de la mer Rouge, les sonneries de trompettes qui abattirent les murs de Jéricho, ou David tuant Goliath d’un seul jet de fronde. Le pouvoir de la saga biblique repose sur le fait qu’elle est l’expression cohérente et irrésistible de thèmes éternels et fondamentaux : la libération d’un peuple, la résistance permanente à l’oppression, la quête de l’égalité sociale, etc. Elle exprime avec éloquence la sensation profonde de posséder une origine, des expériences et une destinée communes, nécessaires à la survie de toute communauté humaine.

    En termes purement historiques, nous savons maintenant que l’épopée de la Bible a émergé dans un premier temps en réponse aux pressions, aux difficultés, aux défis et aux espoirs vécus par le peuple du minuscule royaume de Juda, pendant les décennies qui ont précédé son démantèlement, ainsi que par la communauté encore plus réduite du Second Temple de Jérusalem, pendant la période postexilique. La grande contribution offerte par l’archéologie à une meilleure compréhension de la Bible est peut-être celle-ci : que des sociétés aussi réduite et isolées, relativement pauvres, comme l’étaient le royaume de Juda de la monarchie tardive et le Yahoud postexilique, ont été capables de produire les grandes lignes de cette épopée éternelle en un laps de temps aussi court. Une telle compréhension est fondamentale. En effet, ce n’est qu’à partir du moment où nous percevons quand et pourquoi les idées, les images et les événements décrits dans la Bible en vinrent à être tissés ensemble avec une telle dextérité que nous pouvons enfin apprécier le véritable génie et le pouvoir constamment renouvelé de cette création littéraire et spirituelle unique, dont l’influence fut tellement considérable dans l’histoire de l’humanité ».

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