Il est évident que, comme tous les monopoles publics, le monopole de l’Education Nationale doit être supprimé.
Vous me direz que l’Education Privée existe bien en France. Certes. Mais elle ne peut pas fonctionner dans des conditions de concurrence équitable et elle rencontre de multiples obstacles à son développement.
Paradoxalement ces obstacles font que l’Enseignement Privé est réservé aux plus riches, qui seuls ont les moyens d’y avoir accès, ce qui n’est pas juste socialement.
Le remboursement aux parents qui placent leurs enfants dans l’Enseignement Privé de la part de leurs impôts qui est affecté par l’Etat au financement exclusif de l’Enseignement Public serait une première mesure d’équité fiscale. Pourquoi ces parents devraient-ils payer des impôts qui servent à financer un service qu’ils n’utilisent pas ?
La création d’un « chèque scolaire », destiné cette fois à TOUS LES PARENTS qui ont des moyens insuffisants, quel que soit le système, public ou privé, dans lequel ils placent leurs enfants, serait par ailleurs une mesure de justice sociale très simple.
Ce n’est pas en France qu’on inventera l’eau tiède, le niveau général est beaucoup trop faible pour entretenir un espoir.
Tous les pays qui ont traité le problème des retraites, dont la cause est rappelons-le une cause démographique, ont conclu leurs réflexions par une décision d’allongement des périodes de cotisations.
Ce qui parait assez logique, excusons-nous platement de le rappeler, car cet allongement de la durée de cotisations couvre l’allongement de l’espérance de vie.
Mais ce n’est pas suffisant, car on ne couvre ainsi que l’un des deux aspects du problème démographique que nous voulons traiter.
Le premier aspect de ce problème démographique est bien l’allongement de l’espérance de vie, mais il y a un second aspect qui est la baisse de la natalité. Et on ne parle pas de ce second aspect qu’il faudrait pourtant traiter lui aussi.
C’est pourquoi à terme il est probable que les montants des retraites seront calculées en fonction de la durée de cotisations, mais aussi en fonction du nombre d’enfants élevés pendant la vie active.
Toutes les autres solutions, notamment la taxation des profits c’est à dire des entreprises, ou la taxation des capitaux c’est à dire de l’épargne sont de la daube pour les gogos.
Il est fini le temps où l’on pouvait attacher les entrepreneurs et les épargnants à un piquet afin de les avoir sous la main quand on avait besoin de les tondre, le monde est vaste et l’argent circule trop vite dans des circuits électroniques pour qu’on puisse spolier facilement leurs ayant-droits.
Les politiciens qui vous ont croire qu’ils feront payer les entrepreneurs, ou les épargnants, à votre place vous prennent donc pour des gogos.
Nos amis d’Afrique du Nord viennent nous emmerder une fois encore avec une histoire qui ne concerne pas la France, qui n’intéresse pas les français et qui se déroule à des milliers de kilomètres.
En quoi sont-ils concernés puisqu’ils sont Marocains ou Algériens ?
Mais puisqu’ils y tiennent, comment pouvons-nous analyser la situation au Moyen-Orient aujourd’hui ?
La cause palestinienne semble perdue sans recours.
Les Israëliens ont compris désormais que la paix dans la région ne dépend nullement de la création d’un Etat arabe en Cisjordanie et à Gaza.
Cette paix ne dépend que de la capacité de l’Armée Israëlienne à dissuader ses ennemis éventuels à lui faire la guerre, or cette capacité, qui est déjà suffisante, s’accroît tous les jours. avec le développement des technologies et des systèmes d’armes modernes. Dans vingt ou trente ans Tsahal sera une armée de robots qui garderont les frontières, depuis le sol jusque dans la stratosphère, et qui détruiront l’adversaire sans coup férir.
Les armées régulières arabes sont définitivement surclassées et les capitales des Etats Arabes qui entourent l’Etat d’Israël ne sont qu’à quelques encablures des museaux des chars de Tsahal.
Une guerre conventionnelle aboutirait donc sans doute à une humiliation d’ampleur historique pour les Etats arabe qu’y voudraient s’y risquer : la prise d’Amman, de Damas, ou du Caire.
Ils ne restent donc plus en lice que des organisations terroristes, c’est à dire le Hamas et le Hezbollah, or l’expérience a montré que même ces organisations terroristes pouvaient être dissuadées d’entreprendre des actions d’envergure contre la population israëlienne, comme les opérations au Liban-Sud et contre la bande de Gaza l’ont montré.
De plus ces deux organisations terroristes dépendent étroitement du soutien qu’elles recoivent de l’Iran et de la Syrie, c’est à dire de la part de deux régimes dirigés par des hérétiques et dont l’un n’est même pas un pays arabe.
Il est clair que ces deux régimes instrumentalisent le conflit pour leur seul profit et pour enquiquiner les sunnites. Et comme le régime iranien est de plus embarqué dans une partie d’échec contre le reste du monde où il risque sa survie, il convient pour Israël d’attendre le résultat de la partie en cours avant de négocier quoi que ce soit.
Il y a enfin un dernier facteur dont il faut tenir compte : le terrorisme palestinien et le terrorisme arabe en général sont des enfants de la crise pétrolière de 1973 qui a vu un triplement du prix du pétrole.
Ce terrorisme est, en quelque sorte, un enfant de la domination du cartel l’OPEP, et un enfant de la rente pétrolière.
Comme cette rente pétrolière est en voie d’épuisement, il est probable que le terrorisme arabe disparaitra en même temps que la rente qui lui sert de carburant. C’est une affaire de dix ou vingt ans.
Dans de telles conditions, la création d’un Etat arabe en Cisjordanie ou à Gaza n’est pas de la première urgence et il est probable que les Israëliens ne feront aucune concession, ni sur les frontières, ni sur les colonies, ni sur Jérusalem, et que cet Etat, dont on parle depuis des lustres, ne verra jamais le jour.
D’ailleurs, pour sen convaincre, il suffit de répondre à la question suivante :
La création de cet Etat d’opérette apporterait-il la paix DEFINITIVE au Moyen- Orient, une paix susceptible de justifier quelques concessions de la part des Israëliens ?
Et la réponse est : NON. Les arabes sont incapables de garantir cette paix à qui que ce soit, et ceci même si l’on faisait l’hypothèse qu’ils l’a souhaiteraient, ce qui est loin d’être la position unanime.
On peut donc prévoir que les « négociations » qui débutent aujourd’hui cahin-caha n’iront pas loin.
Et j’irais même plus loin en disant que l’affaire palestinienne est sans doute morte avec Yasser Arafat, c’était son bébé et son moyen d’existence qui ont disparu avec lui et il faudra trouver autre chose pour passionner l’opinon publique mondiale aujourd’hui