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Jean-Paul Foscarvel

Jean-Paul Foscarvel

Cadre "de base" en entreprise et auteur de textes divers, nouvelles et pièces de théâtre.

Tableau de bord

  • Premier article le 07/04/2008
  • Modérateur depuis le 05/07/2008
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Derniers commentaires



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 13 mars 2020 16:12

    Y a-t-il un tournant, ou n’est-ce pas le « en même temps » ?

    En même temps il rend hommage à l’hôpital public et le privatise, lui demande une gestion libérale, fait passer les profits avant les vies humaines.

    Par ailleurs, s’il y a virage, il n’est dû qu’à la constatation du fait qu’eux-mêmes ne sont pas préservés, contrairement à leurs habitudes.

    Il sont au-dessus des lois juridiques, organisent à leur profit les lois du marché, mais restent dépendants des lois biologiques.

    Les hyper-riches ont un gros carnet d’adresse, une vie sociale intense, une velléité de déplacements sans borne. Et ça les rend vulnérables.

    Eux qui se sentaient des surhommes au-dessus du réel se rendent compte qu’ils sont englués dans ce réel et peuvent être coronavirés.

    Leur santé dépend de celle des autres, et celle-ci de la part du gâteau qu’ils sont prêts à y laisser.

    Comme ils ont compris que c’était ça ou leur vie, ils vont peut-être réellement deserrer la vis du libéralisme destructeur de toute vie.

    Ce n’est ni de la compassion, ni une prise de conscience idéologique, ce n’est que de l’instinct de survie. El là, ils ont la trouille.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 29 février 2020 12:48

    @njama
    Qu’il y ait des avis divergents, c’est normal.
    Les théories sont basées sur des modèles avec des hypothèses, qui peuvent être remises en cause et suscitent des débats. Un phénomène non observé peut créer un biais, etc.
    Le choix est alors politique, non scientifique.
    À partir des données présentes, un risque important de dérive climatique existe, dù aux activités humines, qui peut être confirmé ou non.
    Le choix est alors d’agir comme si ce risque était avéré, et de mettre sérieusement des mesures qui le contrent, ou au contraire, de ne rien faire et laisser faire.
    Ou bien c’est avéré, et si on a agi, on aura au moins limité les effets, qui seront sinon catastrophique , ou bien c’était une erreur, mais dans ce cas, on aura malgré tout préservé l’environnement et les générations futures.
    Le climato-scepticisme politique consiste à ignorer superbement les générations futures pour un prétexte qu’on n’est pas sûr à 100 % de la catastrophe à venir. C’est le principe de jemenfoutisme, c’est irresponsable.
    L’hyper libéralisme, optimisant ses profits immédiats sans tenir compte des conséquences à moyen ou long terme est exactement dans cette attitude.
    Tout bouffer aujourd’hui et se foutre du lendemain.
    Pour prendre un exemple : supposons une espèce consommée que l’on suppose en voie de disparition, sans en être sûr à 100 %
    L’attitude de précaution est de diminuer la consommation, attendre qu’elle se renouvelle, et se reporter sur d’autres nourritures.
    L’attitude capitaliste hyperibérale sera d’en profiter pour spéculer, de faire monter les prix, ce qui valorisera la pèche, et augmentera sa capture, accélérant du coup sa disparition, jusqu’aux derniers exemplaires qui seront vendus une fortune à une élite d’hyper-riches qui bénéficieront du luxe inaccessible de consommer ce produit devenu introuvable.
    L’attitude climato-sceptique est clairement du côté de l’hyper libéralisme.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 29 février 2020 12:08

    @Marc Dugois
    Plus de réchauffement signifie augmentation des températures.
    Plus les températures augmentent, plus l´énergie du système climatique augmente.
    Plus cette énergie augmente, plus les phénomènes deviennent fréquents et violents.
    Pour le vent, c’est pas comme sur les autoroutes avec radar : il n’y a pas de limitation de vitesse, comme il n’y a pas de limitation des dégâts.
    Donc plus on pollue, injecte du CO2, etc., plus les risques de catastrophes augmentent.
    D’autre part, nos générations auront profité des effets bénéfiques, si l’on peut dire, du développement industriel, grâce à l’épuisement des ressources et la destruction de la nature, et nos successeurs paieront le prix fort, sans ressources, avec une environnement détruit, et une croissance démographique insoutenable.
    Un peu le scenario de « Soleil vert ».
    Nous savions, mais n’avions rien fait.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 1er novembre 2019 21:25

    J’ajouterais que ni sur l’aspect scientifique, ni sur l’aspect politique, le tirage au sort ne permet de prendre des décisions correctes.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 1er novembre 2019 21:23

    Il y a plusieurs questions derrière le souci démocratique et sa pseudo-solution du tirage au sort.

    Dans un premier temps, une connaissance scientifique ne peut pas par essence être de nature démocratique. Ce ne sont pas des opinions, ce sont des faits étayés par des hypothèses, des modèles, des vérifications, etc.

    L’existence ou non du réchauffement climatique n’est pas un débat d’opinions, mais des scientifiques qui se servent de modèles pour étayer leurs hypothèses et leurs conclusions.

    Il faut vérifier que ces scientifiques sont indépendants, honnêtes, transparents, et s’il y a débat que chaque option est écoutée de la même façon et a la même crédibilité. Lorsqu’il y a consensus, cela ne veut pas dire que cela soit vrai absolument, mais que tant que rien ne vient prouver le contraire, nous pouvons estimer que c’est valable.

    À partir de ces constatations, ce qui est politique, ce sont les conséquences que l’on fait découler d’un fait.

    Il est fort probable que le réchauffement climatique soit réel, et s’affirme de plus en plus dans les temps à venir, avec des conséquences catastrophique pour de plus en plus de monde.

    Ce qui reste politique, ce sont les mesures face à cela.

    Les grandes perturbations peuvent être clairement liées au système économique basé sur le profit infini et sa nécessité de croissance sans fin, quelque soient les conséquences. Une action politique peut être alors de mettre fin au système engendrant cette situation, le système capitaliste lui-même.

    Les gouvernants eux-mêmes capitalistes ne peuvent bien entendu prendre cette voie. Ils mettent donc en place des réformes qui leur permettent à la fois de faire semblant de réduire les émissions, de rester en place, de continuer à gérer des profits, sur le dos des citoyens.

    La supercherie du « zéro émission carbone » est à ce niveau, puisque dans la réalité, cela éloigne la production de carbone des grands villes internationales et capitalistes, mais ne change en rien la réalité de la production. Comme les « éco-quartiers » qui remplacent des friches habitées de faune et de flore diverse en cubes de béton soi-disant « zéro-émission ».

    Il est regrettable que certains parmi ceux qui contestent ces politiques nient le problème d’origine, par la perte de temps, d’énergie, le manque de crédibilité et finalement risquent d’échouer dans leur critique du système par aveuglement.

    Et pour cela, il remplacent leur connaissance scientifique par une opinion sur une manipulation supposée, alors que l’usage de la démocratie ne se situe pas là.

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