Jean-Paul Foscarvel

C’est un génocide réalisé par le régime le plus barbare de la planète et promu par un pays en voie de fascisation avancée dirigé par un psychopathe.

Si aujourd’hui des journalistes risquent la prison pour dire la vérité, demain de hauts dirigeants pourraient passer devant un tribunal international sur des crimes de guerre qu’ils ont commis ou aidé à commettre.

Macron est le plus mauvais président qu’on ai jamais eu.

Cependant, il réussit à subsister et considère l’élection comme quasi-gagnée.

Cela tient à l’effondrement des oppositions, entre une extrême droite qui sert de contre-feu, une droite traditionnelle devenue traditionaliste et une gauche partagée entre une gauche libérale-sociétale-antisociale et une gauche radicale conspuée par les médias et peu claire au sujet de l’Europe.

Bref, il bénéficie du chaos politique actuel qu’il a lui-même, ainsi que Hollande, a installer.

Peu à peu entre dans les têtes écervelées que le social est sans importance, que les pauvres n’ont qu’à crever pour pas faire chier les riches, que chacun doit lutter férocement contre tous pour imposer son moi, que le libéralsme est la meilleure société qui soit, etc.

Mais les vrais problèmes restent entiers, et la crise qui vient, qui est déjà là, nous demandera d’autres mesures que le 80 km/h sur les routes pour faire chier les provinciaux.

Lorsque l’ensemble de toutes les crises, financière, économique, sociale, environnementale, comportementale, politique, énergétique, climatique, écosystémique, sociétale, migratoire, géopolitique, convergeront, je doute que la médiocratie actuelle puisse faire quoique ce soit pour éviter un effondrement du pays, de la France, de l’Europe, et du monde tel que nous l’avons connu jusqu’ici.

Le capitalisme n’est pas capable de gérer ces crises, car il n’est pas capable de gérer le système qu’il a lui-même produit : ce n’est pas son but, celui-ci étant uniquement basé sur la recherche du profit à tout prix, même si ce prix c’est la fin de la civilisation. Macron est de ce côté-là.

Anecdote significative : sur le parvis de la Cathédrale de Bourges, existe une frise où est représenté le jugement dernier, avec à gauche de l’ange de la justice la représentation du diable. Il a la tête de la caricature à Macron.

La défaite de LFI peut alors être comprise comme une étape nécessaire à l’effondrement général de la nation, effondrement qui dans son mouvement détruit les plus lucides pour les remplacer par les plus malins (on sait que le Malin est l’autre nom du diable).

@Spartacus
Pour un trader, le long terme, c’est 10 mn !
Non, ça monte parce que les spéculateurs pensent que les spéculateurs pensent que ça doit monter, alors ça monte.
Le jeu n’est pas penser si cela devrait monter ou non, avec la connaissance des actifs, et des éléments financiers, c’est de savoir si les autres vont faire monter, ou descendre, et anticiper ces mouvements à la hausse ou à la baisse.
Les tendances sont alors auto-productrices, jusqu’à l’accident, et c’est le krach.

Belle analyse de la situation.

Je partage tout-à-fait l’idée du trou noir économique représenté par la classe financière internationale. Ils ingurgitent toute la richesse produite sans rien donner.

Mais ce trou noir est la cause fondamentale de l’effondrement final.

Comment cela aura-t-il lieu, et qu’en ressortira-t-il, cela dépendra aussi de la conscience des gens.

Le dépassement du système capitaliste devient une priorité absolue si nous voulons nous sauver et sauver nos proches.

@velosolex
Sur France culture, tout dépend des heures, mais le matin, aux heures de plus grande écoute, c’est vraiment radio macron.
Cela fait des années que la radio s’est dégradée, remplaçant des émissions d’analyse profonde par des magazines beaucoup plus superficiels.
Ils ont supprimé récemment « Les papous dans la tête », jeu littéraires très drôle et très fin, mais avec parfois des allures contestataires.
Les pires émissions pour moi furent « ping pong » et encore aujourd’hui « l’esprit public » (avec Christine Ockrent !)
Il reste des reliquats encore dignes du titre de la radio, mais hélas de plus en plus rares.