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Jean-Paul Foscarvel

Jean-Paul Foscarvel

Cadre "de base" en entreprise et auteur de textes divers, nouvelles et pièces de théâtre.

Tableau de bord

  • Premier article le 07/04/2008
  • Modérateur depuis le 05/07/2008
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Derniers commentaires



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 25 octobre 2012 21:38

    J’avoue que les hypothèses darwiniennes laissant le hasard seul et la sélection des bons, avec comme corolaire l’élimination des mauvais, m’ont toujours semblé suspectes.

    Non en terme d’idéologie, mais en terme d’évolution elle-même. Si seul le hasard et la sélection des éléments viables était le mécanisme de l’évolution, celui-ci serait issu d’un gâchis considérable, et la viabilité de la vie elle-même n’aurait pas pu donner une telle diversité, et une telle vitalité, et surtout une telle perfection dans le fonctionnement des organes.

    Absolument pas connaisseur de ce domaine, j’intuitionne une évolution fonctionnelle avec une « force » faisant tendre une espèce vers son évolution, en adaptation dialectique avec son milieu. Quant à la génétique, elle aussi me paraît simplificatrice, avec la carte du génome donnant des gènes de ceci, et des gènes de cela. Cela ressemble plutôt à du bricolage technique, qu’à une vraie analyse scientifique.

    C’est comme si la génétique n’avait pas franchi ce que Bachelard appelait le second obstacle épistémologique, franchi lui au niveau mécanique par la relativité et la physique quantique.

    L’avancée dont vous parlez est peut-être la pierre nécessaire à cette construction d’une biologie ayant franchi le seuil de certitude, et arrivant à maturité. Je crois que cela est hautement souhaitable au vu des aventures techniques qui sont en cours (OGM, ingénierie génétique, entre autres), à partir d’une technique se basant sur une science non mature, avec toutes les dérives que cela peut comporter.

    Quoiqu’il en soit, merci.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 21 octobre 2012 14:33

    Je crois sincèrement que ce qu’il manque à la gauche est une analyse fine de ce qui est en train d’arriver.

    LA grande question est celle du profit, du changement de paradigme du capitalisme à partir des années quatre-vingt, et de la réorientation industrielle du fait du changement de la base d’obtention (via la plus-value de conception - Microsoft, Apple, Monsanto, et la survaleur des marques logo - Nike qui permet la reproduction gratuite, ou quasi-gratuite, du support de la plus-value).

    Cela a bouleversé le monde industriel en « démonétisant » l’industrie traditionnelle, qui doit rejoindre les mêmes taux, et doit donc faire fabriquer ses produits de façon quasi-gratuite.

    C’est donc l’élévation sans fin de la productivité qui nous met dans une situation aujourd’hui intenable. Tout le reste en découle.

    Mais ni les keynésiens, ni les marxistes, attachés à un valeur - temps de travail (ici c’est une valeur - qualité d’information), encore moins les libéraux, n’ont les outils nécessaires pour comprendre les fondements de la crise.

    Donc Mélanchon pas plus qu’un autre (quoique Jacques Généreux soit le plus lucide). Tant que parmi ces gens, ils n’auront pas compris que la solution est de réduire la productivité du travail (donc de renforcer, et non libéraliser, le droit du travail et le droit à une vie digne), et se libérer des droits d’auteur lorsqu’ils sont en fait des droits d’éditeurs, notamment lorsque la rentabilité a dépassé un certain seuil, on ne s’en sortira pas.

    Bien sûr, la déprivatisation est aussi une étape, notamment de la dette publique. Mais il faut comprendre les mécanismes d’origine de la crise pour trouver les bonnes solutions.

    Lorsque les syndicats pensent qu’il faut modérer les revendications pour ne pas nuire aux entreprises engagées dans une compétitivité dont elles ne peuvent pas s’extraire, on est mal. Car c’est exactement ce qui nous enfonce dans la crise.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 21 octobre 2012 12:32

    Finalement, nous sommes un peu comme les britanniques.

    Après avoir eu Thatcher, ils ont eu Blair, qui n’a rien changé.

    Nous, après avoir eu Sarkozy, nous avons Hollande, qui ne change rien.

    Dans les deux cas, l’alternance est factice, conduisant toujours la même politique anti-sociale ; le même enfoncement dans une crise voulue et peut-être même commandée par les grands financiers qui y trouvent là matière à spéculer.

    Plus le pays s’enfonce, plus il devient vulnérable, et est la proie des prédateurs internationaux.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 21 octobre 2012 12:25

    Non, je crois, mais on me détrompera peut-être, que la photo est prise à Madrid.

    Là-bas, il est désormais quasi interdit de manifester. Et pourtant, le peuple est dans la rue, en masse.

    Là-bas (mais pas d’inquiétude, c’est très très loin de Paris), la situation est catastrophique, à tous les niveaux.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 21 octobre 2012 11:54

    L’Europe a en effet permis la paix intérieure sur son territoire, autrefois lieu de troubles intestinaux qui ont débouché sur le nazisme.

    En construisant ces institutions, elle a voulu éviter l’autodestruction. Au fond, elle est devenue adulte.

    Ceci dit, qu’il faut rappeler, la construction elle-même a d’une part remplacé la guerre intérieure par la guerre extérieure, sous parapluie étatsunien. Froide d’abord, chaude ensuite.

    Cette construction s’est faite aussi contre l’avis des peuples. notamment après des années quatre-vingt, triomphe du reagano-thatchérisme.

    Une Europe ultra-libérale, imposant la privatisation à tout prix, la libre crculation du marché, mais pas des hommes, et créant un espace où rien ne doit échapper aux marchés, et aux multinationales.

    La conséquence, en privant les États de tout moyen économique, est la crise actuelle.

    La solution préconisée est encore plus de libéralisme, donc encore plus de récession, de crise, de dette. Notamment vi le TSCG et le futur droit de véto des financiers sur les États.

    Ceci sans l’accord des peuples, victimes de ces évolutions fatales.

    L’évolution de l’Europe va vers le pire. Accorder la prix Nobel de la Paix, aujourd’hui, est un non-sens absolu. Car c ’est l’évolution, d’une paix intérieure retrouvée à un déni de démocratie qui va jusqu’à supprimer le droit de manifester, qui devrait être examinée. Et non une situation, où nous n’avons, pour l’instant, pas de conflit intérieur (nous avons déjà des conflits économiques, voire politiques).

    A moins que ce ne soit que la figure inversée du miroir :

    « Le prix Lebon de la Guerre a été attribué à la Commission Européenne pour son activité efficace contre les peuples, notammnet les plus faibles, pour une gouvernance soucieuse de corrompre, voire d’annihiler la démocratie, et pour son œuvre favorable au rétablissement de la conflictualité dans le monde ».

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