Jean-Paul Foscarvel

Une partie de la droite française n’est absolument pas démocratique.

Héritiére d’action française, de Barrés, plus avant encore de Gobineau, c’est en France que l’idéologie raciste a pris corps, pour s’exporter ensuite vers l’Allemagne, oú elle a vécu son complet désastre.

Pendant un temps, après son effondrement dans le bourbier nazi (division Charlemagne), et grâce à De Gaulle, elle s’était tue, mais n’avait pas disparu.

Elle a ensuite changé de cap, l’Algérie en étant un catalyseur esentiel.

Elle renaìt aujourd’hui, avec son indécrottable fond de racisme, seul étendard vivace á l’heure oú la France vit des heures sombres dont la cause tient d’une autre partie de la droite que cette aile ne peut dénoncer, à savoir les libéraux.

Il est plus facile d’imputer la crise au faible, à la victime, qu’au puissant dont l’action finit par être destructrice.

Le simple fait que les élites françaises n’aient même pas imaginé qu’elles auraient pu apprendre l’arabe, langue á l’époque parlée par une partie de la population, comme deuxième ou troisième langue, montre bien l’absence de vision. Le mépris d’autrui ne pouvant en constituer une durable.

Ce type de français est capable de penser universel, à condition que l’Univers s’adapte à sa pensée.

Fondamentalement, Hollande croit aux marchés.

À partir de là, la situation actuelle étant justement due aux marchés, il n’a pas les moyens théoriques d’orienter efficacement sa politique.

Si les grans patrons le menacent, il va se mettre à genoux, et soumettre le salariat, et les consommateurs, à leur volonté.

Comme sous NS, producteurs et consommateurs seront tenus par les actionnaires et les grands patrons.

Dans le débat actuel, la responsabilité du grand patronat, qui a le pouvoir économique, sur l’état de la France, et de l’Europe, n’est évidemment jamais posée.

Question subsidiaire : à qui appartiennent les médias dominant ?

Mettre Régis Debray et Onfray sur le même plan, c’est lui faire trop d’honneur.

Debray a une vraie pensée, une créativité, une profondeur, jamais atteinte par Onfray.

Cela nous fait regretter les vrais philosophes, notamment Derrida, Deleuze, ou Castoriadis.

Notre époque se contente d’amuseurs, alors qu’elle sombre dans le chaos.

Ce livre doit être immense s’il possède de si grandes surfaces que l’on peut s’assoir dedans !

N’est-ce pas l’équivalent du « livre de sable » de Borgés ?¡¿ !

Trêve de plaisanterie, j’avais lu autrefois son « traité d’antithéologie », je l’avais trouvé très léger. Ses arguments étant souvent des affirmations sans fondement critique. Prenant souvent un exemple généralisé en preuve, ou un acte du quotidient comme base de ses raisonnements.

J’avais été très déçu. C’était plus un livre d’opinion personnelle qu’un traité au sens propre du terme.

Ce n’est pas parce que l’on critique Freud ou Kant que l’en est un grand penseur.
 Les a-t-il même compris ?

Article intéressant qui permet de mieux comprendre les enjeux.

Nous avons beson de cela  : une analyse intelligente des faits, sans fustigation de l’autre ou de soi-même.

Inquiétant quant à l’influence du Qatar en France.